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Le 19/03/2005 à 21h25 (83.114.**.***) |
petitohm -
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Pour le service public tournée vers la rentabilité ou la reussite je parlais en fait de l'école(sujet sur lequelle jme suis un peu penché ces derniers temps) J'en suis arrivé a la conclusion qu'on NE POUVAIT PAS rentabiliser l'école puisqu'elle ne crée pas de richesse a par le savoir qui,d'ailleurs est souvent bien chiant a rentrer.A l'heure ou on dit vouloir rentabiliser l'ecole c'est paradoxale puisque,arrété moi si jme trompe,elle ne crée pas de richesse et on s'efforce donc de faire des economies sur le personnel,le budget des sorties...etc
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Le 19/03/2005 à 16h12 (82.126.***.*) |
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heu... c'est pas les radars qui sont la conséquence de la baisse de l'assurance, c'est l'inverse. 'tain, j'suis pas net, fait chaud, à croire que j'ai noyé le cervau dans la bière -mais ého : j'prendrais pas le volant, ni même le vélo !
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Le 19/03/2005 à 14h55 (213.36.**.***) |
pr fox -
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@ petitohm tes remarques sont pertinentes. Et en plus ça n'est pas le nombre de profs qui fait problème aujourd'hui (donc plus tard que le copié-collé anonyme mais bien connu car déjà vu) mais le nombre de surveillants, d'infirmier(e)s et autres professions connexes, ainsi que le contenu des programmes (qui est qd même l'essentiel de la mission éducative, si je ne m'abuse !)
La philo va-t-elle revenir en force, par exemple, on va-t-on continuer à jauger les études (et la recherche ensuite) selon des critères purement statistiques, de productivité et de rentabilité ? Saura-t-on manier les chiffres ET les lettres, ou doit-on plier l'usage des mots à la dextérité mathématique ? (La contrib anonyme m'a saoulé de chiffres, j'ai eu la flemme d'en montrer le côté parfois sentencieux, abstrait, voire surréaliste) La société peut-elle se dispenser de "morale", de civisme, d'éthique (en s'épargnant de l'enseigner copieusement) ? La transcendance doit elle être le lot exclusif de sectes et d'extrémisme ? Des interrogations ? (écrites ! "prenez une feuille de papier !" ) j'en passe et des meilleures ...
@ lionel : rien ne vaut l'expérience vécue pour expliquer les choses, merci de mettre de l'humanité, personnelle, dans cet inventaire économique froid et généralisant.
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Le 19/03/2005 à 13h45 (213.46.***.***) |
Lionel -
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@ Ptitgillou : Pas mal, ta métaphore de la chaise, elle est bien imagée et parlante ! Il faut voir qu'il y a de plus en plus monde qui voudrait s'asseoir et que c'est de plus en plus un jeu de chaises musicales (= concurrence). Dans ce contexte, il faut résister au réflexe de se réserver une chaise par tous les moyens, et à la tentation rassurante d'avoir toujours la même chaise. Participer à la résolution du problème, c'est d'une part accepter l'idée qu'il va peut-être falloir changer de chaise à différents moments voire ne pas s'asseoir à certains moments où on le souhaiterait, et d'autre part réfléchir sérieusement à la façon de créer plus de chaises.
@ Petitohm : Oui, mais pas tellement. Moi, j'ai commencé à "travailler" à 24 ans, en 1977, et on était déjà rentré dans la période délicate. Et aujourd'hui, quand de plus en plus de jeunes ou de moins jeunes cherchent à travailler dans la traduction, qui est un secteur sans barrières ouvert à tous ceux qui veulent tenter leur chance (et ce n'est pas plus mal comme ça : ça fait moins de "chaises" réservées), la baisse des prix que cette concurrence entraîne nécessairement, je la subis aussi, même si j'ai accumulé quelques billes en termes de notoriété et de clientèle. Mais des billes, qui comme les chaises musicales de Ptitgillou, ne sont jamais acquises. Maintenant, je trouve positif que tu distingues les facteurs positifs qui t'aideront à trouver du boulot dans ce contexte délicat.
Par ailleurs, la distinction entre service public "tourné vers la rentabilité ou axé sur la réussite" n'a pas grand sens. Comment réussir quoi que ce soit en étant dans le déficit chronique ? L'idéalisme qu'appelle l'époque, c'est celui du mieux concret, pas du mieux utopique.
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Le 19/03/2005 à 12h12 (213.46.***.***) |
Lionel @ Dany -
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Si, déjà, tu cherches à assumer par toi-même la situation telle que tu l'évalues, en ayant la préoccupation de ne pas t'en défausser sur tes enfants ou sur d'autres, tu as obligatoirement en partie bon, je trouve. Et il y a sans doute beaucoup "d'honnêtes gens" qui ont bon comme toi, c'est-à-dire partiellement, et c'est déjà à leur honneur vis-à-vis de la collectivité. Je dis "partiellement" parce que l'inquiétude qui sous-tend la solution choisie pour assumer -- épargner plus -- est tout de même un facteur de fragilité, pour l'individu et pour la collectivité.
Un des grands déséquilibres d'aujourd'hui, c'est l'écart qui se creuse entre un monde de plus en plus fluide, évolutif, dynamique, temps réel et la réaction que cela tend à nous inspirer naturellement : le désir inquiet d'une stabilité d'autant plus grande que cette impermanence est inquiétante, d'un retour à une situation où les choses avaient plus de permanence, de pérennité. Or cette équation est irrésolvable. Dans un monde où l'impermanence règne, pour des raisons de fond qui ne sont ni uniquement négatives ni uniquement positives du point de vue de leurs conséquences, il est impossible de restaurer la permanence des temps anciens, il est impossible d'en "protéger" cette très grande majorité qui espère encore qu'on va l'en protéger. Il est largement possible d'en protéger les plus fragiles, mais pour cela il faut nécessairement que ces plus fragiles soient une minorité, c'est-à-dire qu'une majorité "prenne sa part" de co-responsabilité.
Ainsi, dans le monde d'aujourd'hui, il n'est plus aussi pertinent de penser en termes de "retraite" comme avant. Les populations de nos pays occidentaux, qui voulaient voir, dans la foulée des "30 glorieuses" (années de croissance 1945-1975), un horizon un peu idyllique de baisse continue du temps de travail et de prise en charge d'un nombre croissant de besoins des individus par la société, prennent une réalité un peu différente dans la figure. La mondialisation des aspirations à mieux vivre exacerbe la concurrence entre les peuples et les individus. Les peuples d'Occident ne se reposeront pas dès maintenant, en la jouant perso.
Moi non plus, Dany, en tant qu'indépendant et, avant ça, pratiquant de boulots salariés divers, parfois de boulots non déclarés, et n'ayant pas bénéficié d'avantages particuliers, je ne vais pas toucher grand chose "à la retraite" (théoriquement 65 ans pour moi). Je le regrette un peu, bien sûr, mais comme toi, je me résous à en faire mon affaire. Epargner, je n'y arrive pas ; ça fait quelques années qu'on a chez les indépendants, en moyenne, aucune hausse de pouvoir d'achat, et dans ces conditions, réduire les dépenses pour épargner, moi je ne sais pas faire. En plus, comme je l'ai dit, je trouve qu'il est important d'injecter le plus d'argent possible dans l'économie. (Cela dit, si j'en gagnais assez pour pouvoir à la fois dépenser assez largement ET épargner un peu plus, ce serait encore mieux, hein, don't get me wrong ! On n'est pas dans l'idéal, on est dans la gestion de crise, tout de même.)
Bref, je me vois continuer à vivre dans le mélange total de vie privée/vie professionnelle jusqu'à 75 ans au moins. En sachant qu'au moment où tu as fini de payer ta maison, qui te bouffe tout de même 1/4 à 1/3 de ta thune mensuelle, ça doit faire une bouffée d'air sympa, non ? 
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Le 19/03/2005 à 09h50 (82.251.**.***) |
noel13700 - pv@de merde!
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ras le bol!!!!!!!!!!!!!!!!
je viens de me faire flasher d'un radar mobile....je devais etre à 115km/h au lieu de 110 .
cigarettes trop chere,essence trop chere,bouffe trop chere,salaires minables,paie ,paie,paie...
mais putain de merde!
celui qui vole les honnettes gens gagne mieux leur vie je pense ...pas un mois sans trouver sa voiture fracturée,pas un mois sans entendre qu'un tel c fait voler son sac,pas un mois sans entendre qu'une maison à ete ouverte...bref.
en plus j'ecoutais louis tranquillement ds ma voiture...j'etais d'un bien!!!!!et PAF!!!photo de merde qui à tout gaché..
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Le 19/03/2005 à 08h59 (80.12.**.**) |
dany - Ã lionel
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on m'a appris que j'aurai pas de retraite. du coup, je m'active à mettre 200 000€ de coté pour speculer là dessus et ne jamais avoir à taper mes gosses pour m'assumer, meme si en parallèle, je paye ma barraque. j'ai bon,non? tu crois pas?
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Le 19/03/2005 à 00h23 (213.46.***.***) |
Lionel -
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@ l'anonyme et Benjamin : Benjamin, je trouve que ce n'est pas quand tu dis "Quelles sont tes sources", "discutons sur des faits concrets et justifiés" que tu es le plus convaincant. Si les nombreux chiffres bien concrets cités par l'anonyme sont discutables aux marges, nous savons qu'ils dessinent une réalité qui a sans doute été porteuse d'effets positifs sur la société française mais qui, aujourd'hui, peut légitimement être considérée comme très lourde, lestant la société française dans son évolution. Là où je te trouve nettement plus convaincant dans ta réponse, c'est dans ton interpellation sur le mode "Oui, et alors ? Si cela te paraît insatisfaisant, es-tu prêt à aller plus loin que la simple dénonciation ?"
C'est un peu sur ce mode que je réponds également à l'anonyme : le constat est globalement juste, il est préoccupant, mais il n'est pas nouveau. Et il reste trop court pour changer les choses. On ne change pas efficacement en fustigeant. On ne fait pas faire de cure à un "mammouth" en lui tapant sur le cuir. Il est vrai que les mises en perspectives des chiffres, par des comparaisons avec ce qui se passe dans les autres pays, comme il est fait dans ce texte (qui semble copié de quelque part plutôt que rédigé par notre ami anonyme) ont de réelles vertus pédagogiques. Et la pédagogie est un outil du changement. Mais ce texte (donc l'analyse qui le sous-tend) est trop véhément pour avoir plus d'effet. il faudrait en plus dessiner des perspectives qui ne soient pas que de "serrage de ceinture", donner envie. Et ça, il est vrai que ce n'est facile pour personne tellement les questions -- notamment économiques -- sont complexes. Mais c'est comme pour la drogue ou la cigarette : pour arrêter, il faut avoir 1) ouvert les yeux sur sa toxicomanie, comment elle fonctionne, à quoi elle sert ; 2) eu un aperçu de l'après-toxicomanie et avoir vraiment envie d'y être.
Le problème ne se limite d'ailleurs pas vraiment à la Fonction publique. Parce que le romantisme révolutionnaire a marqué l'histoire de ce pays plus que la plupart des autres, nous sommes un peu plus figés dans un schéma hérité de la "lutte des classes", qui n'est plus porteur d'avenir. Je pense que la situation socio-économique du pays ne s'améliorera pas de façon significative tant qu'il n'y aura pas d'évolution plus nette des esprits dans le sens de la co-responsabilité.
Moi, par exemple, ma façon d'endosser ma part de co-responsabilité pour alléger les problèmes socio-économiques actuels, c'est notamment :
● Avoir depuis 17 ans pris à ma charge mon risque professionnel ; je ne demande plus à la communauté de m'aider à trouver du travail, de m'aider quand je n'ai pas de travail ; j'en fait mon affaire, c'est une micro-charge en moins pour la collectivité et je suis heureux d'avoir pu assurer cette part de co-responsabilité sans défaillir depuis toutes ces années. Notons en passant -- merci la foule -- que j'ai fait ce choix à une époque où le risque professionnel est le plus élevé, où les situations économiques peuvent se retourner en quelques mois. (Et d'ailleurs, j'ai eu ma part de vertes et de pas mûres !)
● Dépenser tout ce que je gagne, en dehors du remboursement de la maison. Faire travailler des artisans, ne pas chercher à faire moi-même pour épargner, ne pas vivre en autarcie mais au contraire -- comme je l'ai déjà dit récemment -- irriguer les flux économiques avec pratiquement tout ce qui rentre. Contribuer, donc, en des temps économiques difficiles, à de l'activité économique. Dépenser aussi du temps -- c'est un peu analogue --, du temps pour contribuer à l'activité analytique, discursive, communicante, autour de moi et surtout en forums, pour à la fois révéler et nourrir les liens d'interdépendance économique et sociale qui nous lient tous.
Parce qu'en ces temps de co-responsabilité et de démocratie poussée, il importe que le plus d'individus possibles recherchent les idées, les angles, les prises sur la réalité d'aujourd'hui qui nous permettront d'avancer.
Bon, je voudrais ajouter quelques trucs, notamment donner des exemples de ce que pourrait être la co-responsabilité dans le cadre du travail salarié, mais je fatigue. On aura sans doute l'occasion d'y revenir. 
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Le 18/03/2005 à 11h20 (213.46.***.***) |
Lionel -
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Moi, "Minou", je trouve ça mignon tout plein. A une époque (bon, c'est vrai, celle des débuts), Gena et moi on s'appelait comme ça tout le temps ! 
Sinon ch'uis un peu débordé depuis hier, mais j'aimerais bien répondre à l'anonyme, à Benjamin, à Reine Bô et faire un geste comme promis pour le camarade Ptitgillou ! Tout ça plus tard dans la journée ? Ouaip, on va essayer, SGDG, mais la volonté est là ! A+
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