A Fox : On est d'accord sur certains trucs, pas d'accord sur d'autres, on a déjà pas mal commenté là-dessus, tes posts manquent pour moi un peu de cohérence (resserres le scénario !) pour que je puisse accrocher dessus des réflexions. Oui, bien sûr, l'humanisme d'aujourd'hui doit beaucoup à l'espérance communiste/socialiste du XXe siècle, c'est très bien, on a nettement progressé, mais le côté gnan-gnan, un peu infantile, du récit que cela produit assez majoritairement ("Un autre monde est possible, na !") est à rectifier et, avec d'autres, je m'attache à m'y employer.

Mon image, dans le contexte d'une époque où le récit, la littérature, se découvrent pour ce qu'ils sont au fond, pas juste un passe-temps mais les trames structurantes de nos sociétés, mon image pour ce récit simplet gaucho-altermondialiste, c'est celle d'un roman de gare, larmes dans les chaumières, pathos, poncifs, généreux mais sans réelle prise sur ce qui est à l'oeuvre. On a besoin d'autre chose, de récits autrement puissants et mobilisants, s'appuyant sur toute l'histoire passée de notre civilisation et en tirant un nouveau projet pour l'avenir, et ces récits commencent de toutes façons à nous irriguer par d'autres canaux que ceux du discours politico-social -- "Lord of the Rings", par exemple.

A Matt : comme je t'ai répondu en mail, j'avais trouvé avisé de ta part, puisque tu avais besoin d'éventer une irritation sur le thème "Quel arrogant dans ses propos, ce Sean, mais pour qui se prend-il ?", de le faire dans un message privé à mon intention. Or, là, c'est apparemment plus que de l'irritation, ça bout, tu portes ton énervement à son égard sur la place publique, mais en plus de façon vraiment pas franche du collier. On pouvait se méprendre sur ta première intervention et peu de gens ont dû comprendre que c'était du sarcasme extrêmement appuyé et encore plus "mauvais", méchant, que quoi qu'ait pu dire Sean sur Birelli, la carrière de musicien ou que sais-je encore.

Dès la première fois que nous sommes vus (sur trois), j'ai eu le sentiment que tu étais quelqu'un d'intéressant avec qui il pourrait être sympa d'échanger (et tu m'as dit avoir partagé ce "flash" de reconnaissance), mais le contact n'a pas été évident, car comme tu le reconnais toi-même, tu as peut-être bien un gros problème de communication. Peut-être n'est-ce pas le seul problème.

J'attends encore avec intérêt d'échanger avec toi (musique, philosophie, etc.), mais permets- moi de te dire qu'en l'état, il y a peu de chances que tu m'apportes le quart de ce qu'a pu m'apporter le très généreux et très musicien Gourley Junior depuis 11 ans. D'accord, ça lui arrive brièvement d'être une tête de noeud et d'ouvrir sa gueule plus que de raison. Mais que tu le veuilles ou non, les propos des uns et des autres sont à évaluer en fonction de la légitimité acquise sur le terrain -- tu ne vas pas lire par exemple les propos sur la musique du petit jeune qui débute avec la même "grille" de légitimité que des propos de Louis sur ce sujet, par exemple.

Or, si je sais extrêmement bien quel est le niveau de légitimité (fort élevé) de Sean (que j'ai largement essayé de te communiquer en mail), je n'ai pas trop vu jusqu'ici quels étaient tes "credentials" à toi, pour te poser en juge de ce qu'il est bon de dire et de la façon dont il faut le dire. Ou peut-être est-ce parce qu'en effet, sur le fond, tu n'as encore pas grand-chose à dire ?

Laurent | Une petite soif ? Je vais mettre de l'eau à ton moulin ...
A l'âge de pierre les gens maîtrisaient la technologie (le silex, c'est pas rien... le cristal liquide, c'est plus mou) mais ils savaient aussi, on le sait, dessiner, créer. Ce qui n'est pas forcément le cas aujourd'hui : puisque la société n'attribue plus aucun rôle social (au minimum : le spirituel restant de l'ordre de l'intime, du confidentiel). On pourrait donc en déduire que le degré de civilisation actuel est en deçà de celui d'autres époques (même très reculées). Une RECONSIDÉRATION s'impose.

Sean G. | Ta contrib, sans fausse modestie, trouve des échos dans mon expérience (et dans l'estimation à rebours, rétroactive et/ou en perspective constante, qui s'impose, malgré nous souvent). L'avis : "ne pense pas à ce que la musique peut faire pour toi, pense à ce que tu peux faire pour elle" est sublime de réalisme (et d'orgueil, bien placé, diront certains).
De plus cette évocatin de ton vécu met bien l'accent sur le fait que notre idéologie dominante basée sur la notion d'effort, de profit individuel (pas forcément économique d'ailleurs), de courage et de performance, dans une "saine" compétition, et bien elle s'appuie sur une expérimentation concrète qui n'aura peut-être jamais eu autant besoin du social, de la solidarité, du don (de soi mais bcp des autres). Sans le dire.
Au quotidien finalement je crois que jamais on n'aura compté autant sur les proches (les grands parents par exemple : la nouvelle loi s'occupe de les faire banquer pour les jeunes ; et c'est pour nous culpabiliser que sont intervenus les politiciens après la canicule, dans un autre registre) cela pour renflouer les cabossés d'un système pratiquant l'exclusive à la louche (économiquement, puisque c'est le sujet, mais cela concerne aussi les troubles psychiques qui ne sont quasiment plus pris en charge en tant que tels : c'est le lot des 3/4 des SDF, et les autres on les met en prison, y'a que ça de dispo ...)Bref, la culture socialisme/communisme dans laquelle s'est cristallisé l'humanisme au XXe siècle est là sous-jacente, catalysante ! (Sans parler des grands mouvement comme le Telethon ou les Restos ... je veux dire dans la vie de tous les jours ... de particuler à particulier.)
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Question : Alors que les élections européennes vont avoir lieu à la mi-juin, comment se fait-il que l'hiver se soit vu focalisé sous le prisme d'un thème récurrent : "le voile à l'école", et qu'à environ 15 jours du jour J on ne se soucie collectivement que du mariage entre personnes sexuellement symétriques ?!

Guitouche & Lionel | Est-ce que ça ne rejoint pas là une certaine forme de censure ? Je ne suis pas pour la censure, mais pour un équilibre représentatif, dans l'attente d'une HARMONIE de forces vives. Non pas un équilibre entre deux forces antinomiques quelconques, mais entre la vanité d'une distraction (purement et simplement forcenée), et l'attraction morbide catalysant la manipulation (souvent maladroite d'ailleurs) "des masses".
Autrement dit je ne préconise pas la censure (pyramidale), mais le remplacement (organique) ... (et "que le MEILLEUR gagne !", que le bon l'emporte, que le positif ait droit au chapitre etc. ...) Entre le jeu de dupes, face à face, censure autoritaire / gabegie (moralement) déstructurante : il reste un immense créneau pour la transparence ... (la vraie).

"(...)Si tu es habité par un projet (musical, essaie de) raisonne(r) (un peu) plus loin que demain, le mois prochain, cette année, l'année prochaine... et d'y croire (un peu plus fort.) La vie est longue, (je t'assure,) et pour arriver à son but (du projet de vie), il faut (souvent) emprunter des chemins détournés(moyens et mises en oeuvre) . Il faut-c'est de l'ordre de la contrainte, mais bon il en faut pour être dans le réel non?- (aussi souvent) compter (en premier) sur soi et trouver les ressources pour couper le cordon ombilical (qui maintient en dépendance des parents, de l'Etat, des prestations de soutien, etc.)(...)" pour grandir...

Petit scarabée la route est longue et sinueuse...mais marcher c'est vivre!!!!

Tout ça pour dire qu'à mon travail je dois écrire sur les thèmes associés de "projet et creativité..." pour le 17 juin. J'ai fait des recherches via le le forum bleu, pas moins de 2140 contribs qui utilisent le mot projet. C'est plutôt vivant et rassurant non?!!!?

Et la lumière aussi ? C'est-à-dire la capacité de penser en un peu plus que 4 mots très très basiques ? Penses-tu sérieusement qu'une injonction aussi frustre, criée et assortie de zéro argument puisse être prise au sérieux ?

Cela dit, je ne crois pas avoir déjà vu ici ta signature, donc bienvenue sur ce forum, Laurent, d'autant que tu as eu à coeur de faire suivre ce simple cri de désarroi d'une contribution un peu plus élaborée.

...Un peu plus élaborée, mais essentiellement plaintive et je dirais même roublarde, consciemment ou inconsciemment, dans sa façon d'essayer d'attirer la pitié ou la compassion. Je vais être en effet un peu sévère avec ce genre de discours, que tu es loin d'être le seul à tenir ces temps-ci et qui, loin d'ouvrir quelque piste susceptible de contribuer à une résolution des problèmes que nous connaissons, est très démobilisateur pour tout le monde, à commencer par toi. Donc je te propose dans un premier temps un genre de purge appuyée sur un comparatif entre ta situation et la mienne, et en fin de contrib, j'essayerai de te proposer un remontant.

[...] Si on a pas la vocation de monsieur tout le monde on est un marginal pauvre. Et moi j'ai 29 ans, celibataire et je donne mon temps à la musique donc j'ai pas de sous.

Moi, j'ai 51 ans, marié, 2 enfants et je peux déjà t'apprendre d'expérience que les 100 euros mensuels des Allocations familiales sont un symbole positif de solidarité et de promotion de la famille, mais que pour élever des enfants de nos jours, ça n'évite vraiment absolument pas d'avoir à bosser dur.

Je peux te dire aussi "Salut, camarade", car on a peut-être bien le même genre de vocation. Ca fait 35 ans que je fais de la musique, que je me produis parfois, et surtout que je m'efforce de faire avancer un vrai projet musical qui aboutira peut-être. Je n'ai pas plus que toi "la vocation de monsieur tout le monde", peut-être est-ce que cela fait de moi un "marginal", et si on va par là, je ne suis ni "un marginal pauvre", ni un marginal riche, mais j'essaye d'être un marginal digne.

C'est une évidence, il est difficile de vivre de la musique, et ce d'autant plus lorsqu'elle est en devenir, pas encore tout à fait au point. Et ce d'autant plus aussi que de plus en plus de milliers de candidats se bousculent aux guichets d'un système de soutien à cette profession généreux mais maintenant dépassé. Pour moi, comme pour beaucoup d'autres, il semblait évident qu'il était indispensable d'avoir un vrai boulot par ailleurs (Oh, you play the guitar ? Great, and what's your real job ? ), en attendant d'atteindre éventuellement le point où ma production serait suffisamment aboutie pour être séduisante donc lucrative.

Il y a 16 ans, à la suite d'un licenciement économique, je ne suis pas resté plus d'un mois au chômage et je me suis installé à mon compte comme traducteur. Et l'aventure mais aussi le labeur continuent. Sans plus de filet de sécurité que toi, ou peut-être moins. Quand je fais un mauvais mois (et ça arrive trop souvent depuis 4 ans et les multiples crises économiques), il n'y a aucun système de compensation pour "intermittent de la traduction", il faut essayer de trouver plus de boulot et d'en abattre plus les mois suivants, comme un grand... tout en continuant de bosser et de vivre la musique.

Tu comprends peut-être donc mieux que tes tentatives pour faire pleurer dans les chaumières bertignaciennes sur ton sort ne m'émeuvent pas trop, ni ne me semblent très pertinentes dans un cas comme le tien ou le mien.

Après la purge, quelques paroles de remontant, tout de même : si tu as vraiment la vocation, si tu es habité par un projet musical, essaye de raisonner un peu plus loin que demain, le mois prochain, cette année, l'année prochaine... et d'y croire un peu plus fort. La vie est longue, je t'assure, et pour arriver à son but, il faut souvent emprunter des chemins détournés. Il faut aussi souvent compter en premier sur soi et trouver les ressources pour couper le cordon ombilical (qui maintient en dépendance des parents, de l'Etat, des prestations de soutien, etc.). Si ta musique était déjà mûre, avait le vent en poupe, générait déjà un intérêt de divers horizons, bref, n'était pas loin de s'accomplir, tu ne serais sans doute pas là pour nous raconter tes malheurs.

Réfléchis, tu sais sûrement faire d'autres trucs, il est fort possible que la meilleure stratégie, ce soit de trouver un "vrai" boulot pendant quelques années. Les trajectoires des musiciens sont souvent assez cahotiques. A la limite, le meilleur moyen de perdre sa musique, sa foi, c'est de se maintenir en dépendance dans une stratégie unique et aveugle parce que trop linéaire, ou encore de s'épuiser à des combats vains pour maintenir des "avantages acquis" auxquels trop d'autres individus veulent aussi prétendre.

Moi aussi cela faisait très longtemps que je n'avais pas vu Capital et effectivement j'ai pris une bonne claque. Menfin de l'esprit d'entreprise à "porter en héros" (c'est ce qui s'est passé dans cette émission) un homme qui avoue avoir comme projets futurs l'enrichissement perso sur des pays comme la Chine ou la Corée du nord..."mais pas l'Irak, non c'est trop dangereux pour l'instant..." (mort de rire!) euh bon...la caricature vient bien d'm6.

La fin de l'émission proposait juste un "marché" à investir....les crèches privés dans les communes qui n'en proposent pas assez...(ce qui est vrai...! j'en témoigne ma fillotte est chez la nounou a 700 euros/mois avec aides diverses de la caf et de la ville c'est vrai, mais parce qu'effectivement les places en crèche sot tres tres cheres et fort peu nombreuses...) Voila bon ceci dit tu as raison sur bien des points et notamment sur le fait qu'effectivement ma naiveté volontaire s'est confronté le temps d'une émission aux réalités requinesques d'un certain type d'entreprise que l'on peut rencontrer en 2004. Bon mais demain? ben ce sera surement pire mais je me serais habitué je pense...ou alors je serais deja mort allez bye bye!

Tout de même, tu as l'air d'en appeler, en conclusion de ton pamphlet, à la censure officielle pour des raisons morales, ce qui, d'une part n'est pas facile à administrer, sauf dans le cadre d'un régime autoritaire, et d'autre part nous ramènerait largement en arrière sur le plan des libertés. D'ailleurs, j'aurais besoin de précisions sur "toutes les censures possibles et inimaginables" dont est "des fois capables" le CSA parce que je n'ai pas de souvenir marquant de censure de la part de cet organisme. Notons en passant que la base d'une pensée politique cohérente, c'est de prendre des positions qui engagent et qu'on assume. Ainsi, si l'on est contre la censure, on peut espérer que ce soit pour des raisons tant soit peu réfléchies, qui ne soient pas susceptibles de tomber quand ça nous arrange, sur des prétextes très légers, du type "Oui, je suis contre la censure, mais comme les autres, là, ils ont censuré alors que j'étais pas d'accord, ben là, pour rééquilibrer, je m'estime en droit de laisser tomber mes principes et de faire un appel à la censure".

Je n'ai pas vu l'émission, il m'arrivait de regarder "Capital" quand Emmanuel Chain était aux commandes, mais là, ça ne m'arrive plus, donc je ne peux pas te répondre directement sur ce qui s'y est dit, mais plutôt faire une petite mise en perspective générale et relever certains de tes propos à toi.

Je ne peux pas juger ce Jean Roche, peut-être est-ce en effet un individu peu recommandable, mais le côté caricatural de la majeure partie de tes propos réduit leur fiabilité. Notons d'abord que "Capital" est une émission consacrée à l'entreprise, à l'esprit d'entreprise. L'esprit d'entreprise s'appuie sur quelques ressorts dont l'un peut être résumé par l'expression un peu vulgaire et parfois péjorative que tu as utilisée, "se faire des couilles en or" ; mais ce même ressort peut être cité en version plus douce, "se mettre à l'abri du besoin", construire une source de travail durable pour sa famille. Ajouter comme tu le fais, à la suite de l'expression, "en profitant de l'Autre (pauvre si possible et sans aucun scrupules...)" relève de l'accumulation idéologique caricaturale que tu as sans doute un peu regrettée dès la contrib terminée !

Ensuite, au but d'enrichissement qui est ce ressort principal de l'esprit d'entreprise correspond en général une contrepartie : le risque. Celui de perdre l'argent investi, ou celui de perdre tous ses biens (dans les cas où la responsabilité n'est pas limitée au capital investi), voire d'être poursuivi, etc. Dans le cas du type que tu décris comme sinistre, si ce que tu indiques est vrai, il est peut-être patibulaire, mais il a clairement été jusqu'à risquer sa vie. Or notons que notre société d'aujourd'hui est singulièrement traumatisée par le risque, presque tout risque paraît insupportable, et la demande de protection, de couverture par toutes sortes d'assurances touche quasiment tous les champs. Cette évolution présente bien sûr des aspects très positifs, mais elle est également clairement excessive. Peut-être que des réactions virulentes anti-"bizness" comme celle venant d'un garçon charmant comme toi en sont un symptôme : peut-être que cette notion de risque consubstantielle à l'entreprise est maintenant jugée "contre nature".

Or -- c'est mon 3e point --, l'esprit d'entreprise et la prise de risque entrepreneurial ont aussi une fonction pour la société : créer du travail, de l'offre de travail. Tout le travail disponible n'émane pas de l'entreprise (voir ton cas, par exemple), mais c'est nécessairement le cas de la majorité du travail. En effet, l'argent public doit être prélevé quelque part, et in fine, il ne peut émaner (pour l'instant) que du travail issu de la sphère marchande. En France, le rapport entre travail public et travail marchand est environ de 1 à 5 (budget national : près de 300 Mds E, PNB : près de 1500 Mds E). Evidemment, on peut rêver à une société où l'Etat organiserait non seulement le travail d'intérêt général mais également le travail lié au commerce, bref, où il n'y aurait aucune entreprise privée, aucune "carotte" d'enrichissement personnel, mais il faut vite se rendre compte qu'on rêve, voire qu'on cauchemarde.

"Mais de quoi s'agissait il en fait cher guitouche" me direz vous...? Ben en fait il me semble si j'ai bien entendu que le sujet principal parmi tous les reportages visionnés était le "biznessssss..." (mot utilisé environ 50 fois dans l'emission et encore il me semble que je suis gentil...)Ni commerce, ni convivialité commerciale mais bien le bizness c'est à dire a peu près "restez branchez et on vous explique comment vous faire des couilles en or en profitant de l'Autre (pauvre si possible et sans aucun scrupules...) tout d'abord en expliquant comment le mcdo version café arrive en france...plutot gentillet le reportage en comparaison (n'est pas raison)de ce qui suivait...Ou comment le café version service mc do arrive sur les gds boulevards parisiens et autres gdes villes...Bon ok pourquoi pas encore que personnelemment un café a 3.50 voire 4 euro et des poussières ça me fait un peu bizarre de l'ecrire alors de le payer...Il s'agit encore de l'american way of fuckin' life qui arrive...bon franchement qu'y faire ? nous nous y sommes habitués il me semble depuis un peu plus de 50 ans enfin bon...passons...

La suite fut franchement plus gerbante...(n'oubliez pas que pendant que j'ecris cela il ya au moins le mot buziness qui est cité 15 fois...)...L'histoire d'un ingénieur des telecom qui fait forune en alabanie pdt et apres la dictature et grâce a la dictature et sans aucun scrupules...d'ailleurs les journalistes de l'emission n'ont pas une seule fois dénoncés les méthodes plutôt mafieuse de cet enfoiré (jean roche il me semble...) plutôt même traité comme un héros puisque'il a réussi là où personne ne serait allé faire du biznessssss...! il eût cotoyé les ministres de la dictature, s'est servi de la dictature, a su sans débarasser qd le vent a tourné, pour aujourd'hui apparaître a l'écran avec une gueule de dictateur genre caucescu (crane degarni et lunettes bleu foncés de rigueur...). Ses projets? ben "tenter" quelquechose du côté de la corée du nord (voire la chine mais pas l'irak ah ebn non ils ont plus d'armes que lui dis donc...)"parce qu'au niveau bizness tout est a faire la bas...". Fortune colossale, réussite, les mains sales mais c'est pas grave il cartonne dans le buziness...a gerber...voila j'avoue que mes propos sont d'une naiveté rare mais j'avoue aussi (et dans cette même logique naïve volontaire) ne pas comprendre le csa des fois capable de toutes les censures possibles et inimaginables mais absent lorsque franchement le seuil de l'intolérance est franchi depuis belle lurette...Mais qu'est ce que tu veux guitouche bizness is bizness non? Ben...oui le bizness is bizness des fois mais bon....ca me fait chier beaucoup qd même...! allez saluche et n'oublie pas le bizness camarade!