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Le 23/03/2004 à 00h51 (212.83.***.*) |
Fox @ Lionel - tout de go -
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J'abonde avec deux exemples tout frais : D. Mamère (au centre de la gauche de la gauche droitiste) n'aborde quasiment plus les soucis d'environnement, les aléas TRAGIQUES (je n'ai pas dit honteux, pour ne pas la jouer démago ... ) du transport maritime, l'obstination pathétique mais héroïque de la pêche au poisson sauvage, les retombées sociales de la légionellose etc. Ou mieux encore : Mme Elliot Marie (si je ne m'abuse) qui est l'une de trois personnes a détenir la clef de la puissance nucléaire française (rien que ça ! NB: le dernier sous-marin atomique franco-français [pas europeen] nous a coûté à chacun quelques centaines d'euros... et là je croirais au marketing, dommage que ce fleuron soit promu en catimini) bref, que ce ministre vienne sur les plateaux hier pour parler des "voitures brûlées" (dans les quartiers chauds, bien sûr : les nouvelles colonies françaises - j'ignorerai le quart monde pour ne pas tomber dans le pathos ("ils pissent [le sang] dans les ascenseurs"), la démagogie ("les riches ne sont pas sympas"), et le marketing (comment pourrait-on se vêtir sans Nike en banlieue ?) ça me scie ! Oui la politique est en panne parce qu'elle refuse de déléguer, et qu'elle est basée sur le culte de la personnalité.
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Le 22/03/2004 à 23h37 (213.46.***.***) |
Lionel @ Fox -
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"De retour", c'est vite dit On les a déjà eues pas mal, ces discussions, et je ne veux pas (trop) me répéter. La politique est en panne, en effet, mais bien entendu, elle est en panne tous azimuts, à gauche comme à droite, et encore plus "à gauche de la gauche". Tout le monde fait du marketing, de la communication, du positionnement symbolique et de la démagogie (= "dit ce que les gens veulent entendre").
Et à ce titre, le marketing de la contestation gauchiste -- que tu relayes consciencieusement sans trop de recul -- n'est pas le moins choquant, loin de là, puisqu'il utilise les ressorts de la "société du spectacle" (contestée par les mêmes, qui ne sont pas à une contradiction près) pour mettre en scène des messages qui veulent choquer en utilisant la misère, la mort, le simplisme censément reposant (tu le dis toi-même !), et plus généralement les sentiments les plus basiques. Même si, dans l'esprit de ceux qui le tiennent, ce discours est inspiré par une bonne intention, ce n'est évidemment pas d'un discours politique qu'il s'agit mais d'un pathos mal inspiré qui n'aboutira à rien de constructif.
On peut débusquer la cause principale de cette disparition de la vraie politique dans la petite différence entre les définitions rapides que nous en avons donné. Moi : "Politique : Essayer de résoudre les problème d'intérêt général de la communauté". Toi : "Politique : Résoudre les difficultés des gens". La légère différence marque bien l'évolution qui s'est produite : chacun, désormais, aimerait qu'on s'occupe de son cas particulier (pour aller vite), mais ça, on est encore très loin de savoir le faire. Si plus de gens s'occupaient de réfléchir aux évolutions en cours avec rigueur et sans céder aux facilités du manichéisme et du "marketing", on y parviendrait sans doute plus vite.
En attendant, avec le pathos contestataire martelé de plus en plus fort et la tétanisation de plus en plus marquée des hommes politiques (quand ils sont au pouvoir ; car quand ils sont dans l'opposition, ils retombent dans l'agitation du marketing pseudo-politique), nous vivons à crédit et ce de façon de plus en plus marquée (1000 milliards d'euros de dette, qui s'emballe de plus en plus, et qui devra bien être réglée à un moment). Et aussi : pour des raisons de fond qu'on ne va pas détailler maintenant, mais qui profitent aussi largement aux individus, nos sociétés sont beaucoup plus dynamiques qu'avant, mouvantes, changeantes. Mais cela fait peur, on regrette la stabilité d'antan et pourtant on ne la retrouvera plus jamais comme avant.
Il y a, c'est certain, un déficit d'explications et de sens. Mais dans les explications qui commencent à émerger, il y a un certain nombre de choses désagréables à entendre (la stabilité ne sera plus jamais ce qu'elle a été, par exemple) et il faudra encore un peu de temps avant qu'on commence à les entendre. En fait, on acceptera de les entendre quand on sera au pied du mur, la nature humaine est comme ça et les Français sont encore plus humains que les autres. 
Marcel Gauchet est celui qui, au jour d'aujourd'hui, fournit les meilleures "explications". J'essayerai de vous en copier quelques extraits prochainement.
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Le 22/03/2004 à 15h54 (212.83.***.***) |
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quand je dis "technocrates frileux" c'est pour ne pas dire voyoux, escrocs et sociétés écrans ... plutôt que dans l'acceptation : "l'écran noir de mes nuits blanches" ...
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Le 22/03/2004 à 12h54 (212.47.***.**) |
Fox -
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Moi, sorti du labo, j'apprécie les choses simples, basiques. Or donc après ces elections je me dis : LA POLITIQUE c'est quoi ? C'est résoudre les difficultés des gens. Tenter. Pas parler. Les commentateurs, les politologues, les élus qui sortent du bois, tout ce ramdam des journées électorales devrait avoir lieu AVANT les élections, pas juste après la fermeture des urnes ! En démocratie on juge sur pièce (normalement).Après le second tour, on saura s'il y a plus de riches ou de pauvres dans le pays. Tout simplement. (ça me repose d'être simpliste :-) parce que la cryogénisation des coleoptères, c'est vite prise de tête ...)
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Le 21/03/2004 à 17h20 (213.46.***.***) |
Lionel @ Marie -
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Ah, bonjour Marie, une question didactique sur la question des intermittents du spectacle, je vais essayer de m'y coller, allons-y et je romprai par la même occasion un silence un peu long.
LE SYSTÈME
Le "régime des intermittents du spectacle" est un cas particulier du Régime d'assurance-chômage des salariés géré par l'UNEDIC, défini par les "Annexes VIII et X" de ce dernier (je crois que l'une concerne les artistes et l'autre les techniciens, mais que leurs termes sont très proches).
Sur le plan pratique, il s'agit d'une réglementation qui reconnaît les spécificités de ces métiers, notamment :
1) (favorables aux entrepreneurs de spectacles) que les entreprises de spectacles ne peuvent pas fonctionner selon la stricte règle du CDI qui vaut dans les autres secteurs ;
2) (favorables aux artistes et techniciens) qu'on ne peut pas demander aux salariés, pour avoir droit aux indemnités de chômage, de justifier d'autant d'heures de travail que les salariés des autres secteurs.
Concrètement, c'est probablement le régime d'assurance-chômage des artistes et techniciens du spectacle le plus favorable dans le monde.
LE PROBLÈME
Ce régime a perduré sans trop de problème pendant des années et puis, petit à petit, comme il est fort intéressant, il a suscité l'intérêt de plus en plus de monde, côté entrepreneurs comme côté artistes. De plus, il y a eu des détournements du mécanisme, certains entrepreneurs déclarant comme intermittents des employés qui auraient normalement dû relever du salariat normal, certains artistes et techniciens adoptant des pratiques de fausses fiches d'engagement pour avoir droit au régime.
Bref, vers 1994, le système fonctionnait encore correctement, avec un peu plus de 100 000 bénéficiaires et un déficit limité à quelques 500 millions de francs, couverts par les autres régimes ; mais en 2002, il était terriblement malade à la fois de son succès et des détournements qui en avaient été fait : le nombre des bénéficiaires avait doublé, à plus de 200 000, et le déficit avait explosé, à 800 millions d'euros, soit plus de 5 milliards de francs (alors que les cotisations des adhérents ne représentaient qu'environ 100 millions d'euros).
LA RÉFORME EN COURS
Un tel dérapage oblige à se poser des questions :
- ce système est-il encore viable ?
- Si oui, comment le financer ?
- Est-il normal de continuer à demander aux caisses d'assurance-chômage, c'est-à-dire aux seuls salariés et entreprises de financer un tel système constituant en partie un mécénat artistique ?
- Est-ce que sa charge ne doit pas être supportée par l'Etat, c'est-à-dire par les contribuables dans leur ensemble ?
- Mais ne faut-il pas aussi y mettre des garde-fous pour qu'il n'y ait pas 500 000 ou 1 million de prétendants à cet intéressant système dans 10 ans ?
Bref, le même genre de questions auxquelles il faut faire face pour pas mal de systèmes à réformer, dans un climat social bien défavorable. Donc le gouvernement et le ministre, Aillagon, ont choisi la voie qui leur paraissait la moins susceptible de chambouler les choses : conserver le système en l'aménageant pour qu'il coûte un peu moins cher et pour qu'il soit un peu plus difficile d'en bénéficier ; 3 syndicats, dont la CFDT, ont accepté cette orientation et ont négocié dans ce sens.
Les principaux aménagements effectués pour réduire le cout du système sont les suivants :
1) Les 507 heures de travail à effectuer pour avoir droit au système doivent l'être sur 11 mois et non plus sur 12 ;
2) Lorsque la condition 1 est remplie, le droit aux allocations n'est pas ouvert pour 12 mois même si l'allocataire ne déclare plus aucune heure, comme c'était le cas jusqu'ici : les 11 mois sur lesquels sont jugés les heures effectuées sont désormais "glissants" ; bref, il faut continuer à faire un certain nombre d'heures déclarées assez régulièrement pour conserver les droits.
LA CONTESTATION DE LA COORDINATION DES INTERMITTENTS
Je l'ai dit, le climat social est tendu, la plupart d'entre nous ont plus de mal à joindre les deux bouts qu'avant, les nécessaires réformes des systèmes réclament obligatoirement des efforts supplémentaires qui sont durs à accepter, et les travailleurs ont tendance à se défier des syndicats qui seraient éventuellement prêts, dans leur rôle, à négocier de telles réformes. D'où, depuis 1995, la prolifération de "coordinations" autonomes de "travailleurs en lutte" qui tentent de jouer du rapport de force et de la communication symbolique (du "marketing", pourrait-on dire, mais ça réclamerait une autre contribution !).
Il en va de même de la "Coordination des intermittents", qui a tout de même fait preuve de sérieux en élaborant un autre projet d'aménagement du régime. Le seul problème, c'est que non seulement ce contre-projet ne fait faire aucune économie au régime, mais au contraire, selon un chiffrage de l'UNEDIC (qui peut être contesté mais qui révèle sans grand doute possible l'orientation générale dudit contre-projet), il aboutirait, s'il avait été appliqué à l'année 2002, non pas à un déficit de 800 millions d'euros, mais de 1,2 à 1,3 milliards d'euros.
Ce n'est évidemment pas étonnant, puis que cette coordination comme la plupart des mouvements du même genre, ne fait pas de politique (c'est-à-dire n'essaye pas de résoudre les problèmes d'intérêt général de la communauté nationale), mais tente une sorte de mise en pratique de la compassion et de la gentillesse tous azimuts et idéalisées qui revient en fait à une démission du devoir politique, un appel à la déresponsabilisation.
ET MAINTENANT ?
Il reste tout de même le sentiment diffus que cette réforme n'est qu'un "patch" qui ne tiendra pas nécessairement longtemps, et ce d'autant plus que sa contestation perdurera. Les questions que j'ai reproduites plus haut turlupinent toujours les esprits, et c'est ainsi que le SG de la CFDT, François Chérèque, a reposé la question de savoir qui doit financer un tel système.
L'affaire reste donc à suivre. Elle s'inscrit de toute façon dans le paysage très retardataire en réformes de la France, c'est-à-dire que là comme dans d'autres domaines (assurance maladie notamment), il faudra se résoudre à un moment ou à un autre à se serrer tout de même un peu la ceinture.
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Le 21/03/2004 à 04h11 (212.47.***.***) |
Fury -
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"Lionel Rambier s'était fait larguer par sa copine dans un PMU du XXe arrondissement qui puant la clope, et il rentrait chez lui en métro, coincé dans une rame de la ligne 2 avec deux types qui jouaient de l'accordéon à toute berzingue. Comme il n'avait pas pris de ticket, Lionel Rambier, parce qu'il était un peu juste en ce moment, il s'était fait aligner par des contrôleurs de la RATP sur le quai de la station Philippe-Auguste.
Il avait payé sans broncher, en se disant que ça faisait quand même deux fois dans la même semaine qu'il se faisait choper, et qu'à un moment donné, il faudrait bien qu'il en achète, des tickets.
Juste avant de remonter la rue qui menait à son immeuble, Lionel Rambier s'était dit qu'il mangerait bien un truc, mais tout était fermé, y compris le kebab qui était toujours ouvert, vu que c'était le jour du derby Galatasaray-Fenerbace. C'était pas trop grave, il restait encore un peu de salade de pâtes de jeudi, et ça collait bien au corps.
Avant de monter chez lui, Lionel Rambier avait ramassé son courrier, et au milieu des lettres de rappel, il avait trouvé la lettre des Assedic qui lui annonçait que, comme 230 000 autres chômeurs, il n'allait plus toucher d'indemnités, mais ça il le savait déjà, et de toute façon il avait un rendez-vous pour du boulot la semaine suivante dans un truc d'intérim.
Dans son appartement, à Lionel Rambier, l'ampoule du salon était morte, et il s'est dit qu'il aurait dû en racheter une, qu'il allait encore rester dans le noir, comme une taupe de compétition.
Heureusement, la télé éclairait un peu la pièce, et surtout il y avait un clip de Johnny Clegg & Savuka, scatterlings of Africa, un truc qu'il adorait quand il avait dix ans. Pour rigoler, Lionel Rambier avait essayé de refaire le truc de Johnny Clegg faisait avec sa jambe, au dessus d'un bâton (il avait pris un balai pour faire la bâton), mais il s'était à moitié déchiré un muscle.
Là, Lionel Rambier il se disait qu'il aurait bien aimé que Marcel Béliveau de Surprise sur prise entre dans la pièce, pour lui dire que tout ça, c'était pour déconner. Sauf que Marcel Béliveau, il ne savait plus s'il était mort ou pas, et du coup il balisait, Lionel Rambier." Pierre Siankowski (dans les Inrocks)
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Le 20/03/2004 à 15h50 (212.47.***.***) |
Fox @ Marie Bruyère & Helios -
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MArie, pour en savoir plus je te conseille de lire le N° des Inrockuptibles "la parole est aux témoins" ... Où il n'est pas question que de salaires, mais de choses en rapport avec tout ce sabordage longtemps tu, de ces choses que l'on croyait isolées, presque honteuses, de ces difficultés underground ...Helios, when the dream is over that's because you'redead (et inversement !) Tant que Manset sortira des disques c'est que le rêve continue !
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Le 20/03/2004 à 15h10 (212.194.***.*) |
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bonjour, je souhaiterais entrer dans la communauté de la cabale.aussi je voudrais avoir des renseignements concernant cette religion (si s'en est une)et comment se procurer ce fameux bracelet rouge.
merci
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Le 20/03/2004 à 12h21 (213.36.***.**) |
helios@fox -
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attention aux fausses pistes.
Yesterday i was the dreamweaver but now i'm reborn.i was the walrus but now i am john. And so dear friends you just have to carry on the dream is over.
God **plastic ono band
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Le 19/03/2004 à 15h56 (195.68.***.**) |
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Bonjour, je m'appelle marie et je souhaiterais qu'on m'explique simplement en quoi consiste les réformes des intermittents... Que veut faire le gouvernement au statut des intermittents du spectacle.
Pouvez-vous m'éclairer sur ce point?
Je suis étudiante en alternance et je travaille dans un musée qui diffuse des spectacles.
M'occupant d'artistes et afin de présenter cette action le jour de mon examen j'aimerais avoir les idées clairs sur toutes ces réformes.
Merci d'avance et à bientôt
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Le 17/03/2004 à 13h57 (213.103.***.***) |
jc -
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"Mais une fois sur mille peut etre, [l'ecrivain] trouve par hasard sur son chemin une idée reelement extraordinaire et aussi nouvelle pour lui qu'elle pourra l'etre -c'est du moins ce qu'il espere - pour les autres.C'est cette categorie d'idées qui confere a son existence toute sa dignité. Certes, de telles idées, d'un valeur veritablement inestimable..., il n'en trouvera qu'une poignée, tout au plus, dans sa vie entiere. Ce qui suffit amplement : Parce que, grace a elles, il peut justifier son existence à ses propres yeux comme au yeux de son Dieu.
L'aspect le plus etrange de ces idées aussi extraordinaires que rares, c'est qu'elles se dissimules sous le voile hautement mystificateur de ... - appelons ça : l'evidence. C'est-a-dire qu'une fois qu'une telle idée à fait son apparition, est venue au jour, s'est manifestée - quelqu'en soit la maniere - l'ecrivain se dit : "Bon sang mais c'est bien sur! Pourquoi n'ai-je pas realisé avant?". Notez bien le mot "realisé". C'est le mot-clef. L'ecrivain a trouvé quelque chose de nouveau qui pourtant, de quelque maniere, était la depuis toujours. En verité l'idée a tout simplement refait surface. Elle existait depuis toujours. Il ne l'a pas inventée, ni meme decouverte : c'est elle, veritablement, qui a trouvé son chemin jusqu'a lui. Tout ce passe comme si cette idée l'avait inventé à ses propres fins. Je pense que c'est ce qui explique un phenomene bien connu, lorsque, souvent dans l'histoire, une grande idée nouvelle s'impose a d'autres penseurs ou chercheurs exactement au meme moment, sans qu'aucun d'entre eux n'ait conscience de ses homogues. "Son temps etait venu" dit-on alors, pour demystifier - comme si nous l'avions expliqué - une chose que je considere comme des plus importantes : reconnaitre que, dans un certain sens, les idées sont bel et bien vivantes."
Philip K. Dick
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Le 17/03/2004 à 13h15 (213.36.***.***) |
helios@fox -
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I was the walrus but now I am john
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Le 17/03/2004 à 11h24 (212.47.***.**) |
Fox -
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Dans le juke pour quelques heures encore : Instant Karma ! Une version live (NYC) "brut de décroffrage" (qui contraste avec la pitoyable pub TV )"Why in the world are we here ?
Surely not to live in pain and fear " "Imagine there 's no countries It isn't hard to do Nothing to kill or die for And no religion too Imagine all the people living life in peace" Power to the People !
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Le 16/03/2004 à 06h35 (212.47.***.***) |
fox @ helios -
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Même si un distingo est possible entre la personne sociale (idées, engagement etc.) et la vie privée, c'est difficile de penser à l'artiste sans penser à l'œuvre ... Pour Lennon tout se confond : par exemple le "bed in" pour la Paix (NB : le message à cette occasion était grosso modo "je suis là à faire l'intéressant en restant au plumard avec ma copine, devant des foules de photographes, mais à vous de trouver des idées..." pour que "la Paix fasse la une" (sic) Si le travail en question consiste à écrire, on ne peut en apprécier sa valeur (la "productivité" si on veut...) qu'en sachant lire... L'artiste n'est pas qu'un amuseur, il laisse des traces. (Et vue la fortune de Yoko Ono on ne peut nier qu'il y a eu un réel travail de pro ...)D'autre part, si on considère, comme les politiques actuellement, que l'école doit être "sanctuarisée" (sanctuaire laïque en qq sorte) c'est donc que ce qu'elle contient est "sacré" (quel trésor ? La Culture, le connaissance historique sans doute). Alors si un créateur du XXe siècle a posé sa pierre à l'édifice (Lennon a fait partie des Beatles, groupe emblématique, pour ceux qui prendraient l'émission en route ) il peut être considéré comme "sacré" (c-à-d sacrément balaise ... !) Ceci dit, je crois aussi que ce qui serait sacré, en l'occurrence, ce sont les valeurs qu'il défend (encore maintenant, en bonne "légende vivante" qu'il est) et non pas le bonhomme ! (def. de "sacré" : ce pour quoi on est prêt à se sacrifier ... un peu, bcp, passionnément ...) Le civilisé (avec ses valeurs au dessus du niveau 0) est à mi-chemin entre le sacré et la barbarie ... C'est déjà ça.
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Le 14/03/2004 à 10h21 (213.36.*.***) |
helios -
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Choqués de voir Lennon dans une pub. Il est sacré lennon?
En fait c'est la pub qui pue qui stigmatise ceux qui sont pas dans la norme (les gros, les chauves, ceux qu'ont des rides, ceux qu'ont pas la bonne voiture, ceux qu'ont l'air pauvre. Hey c'est moi tout ca!!).
La pub vend de la merde en plastoc (inutile à 80%) jetable (on sait plus quoi en faire quand ca marche plus). La pub ne respecte rien, c'est juste de la propagande. Mais Lennon sacré? il voulait juste etre un artiste, un mec qui aime, un papa qui s'occupe de son enfant. Pas une icone, pas un objet respectable. Le fait moi, aussi ca m'afait de la peine de voir ca mais la pub c'est un tout. beurk
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Le 13/03/2004 à 17h24 (81.48.**.***) |
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Ah... parce que "les plus démunis" ont un ordi et internet pour dire aux nantis de quoi ils ont besoin ?? Coool.
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Le 13/03/2004 à 17h17 (62.235.***.**) |
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Je m'présente:
étant nouveau ,je pense que je me dois de me présenter.
quoiqu'étant à la veille de mes 68 ans je suis nouvel internaude. voila un en je n'avais jamais toucher à un clavier ,et j'ignorais tout de l'informatique .
m'y étant mis par oisiveté et par défis;je me suis vite pris à mon propre jeu.
maintenant je suis des cours de promotions sociale d'infor.pour personnes âgées.
toute la journée je cherche des forums conviviaux ou il y a moyen de se faire des amis .pour cette raison je ne cache rien de moi-même.
en visitant internet je me suis rendu compte que l'on ne trouvait que des sites caritatifs ou l'on vous demandait de l'argent ,et jamais des biens matériels .
de là m'est venu l'idée de créer un site ou les plus démunis demandent ce dont ils ont besoin ,et ou les mieux nantis offrent ce dont ils ont en doubles,ou qu'ils peuvent acheter pour donner directement ,sans intermédiaires.
pour accéder à ce site que vous DEVEZ VISITEZ envoyez-moi un mail.
s-o-s@fr.tc
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Le 13/03/2004 à 03h39 (212.47.***.***) |
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http://cqfd.chez.tiscali.fr/sisyphe.gif" alt="TOUJOURS RECOMMENCER">
LA PAZ ! Give peace a chance !
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