Gnac of the day
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Le 18/02/2004 à 11h13 (193.250.***.**)
Colloque "Schopenhauer et le bouddhisme" au Dharma Ling de Paris, 55-57 Rue Quincampoix le samedi 13 et dimanche 14 mars 2004. Intervenants : Michel Hulin, Marie-José Pernin, Lakshmi Kapani, Bhikkhu Pasadika, Stéphane Arguillère, Lama Denys et d'autres.

Le 17/02/2004 à 17h55 (193.253.**.***)
Nebo @ Bibi -
Tu sais Bibi...et sans aucune condescendance...c'est bien de travailler aussi...de fouiller un peu...ça te forme un homme...

Le 17/02/2004 à 17h16 (81.248.***.***)
-
Bibi, pas de chance pour les sites avec ta dissert ! Reste effectivement plus qu'à te creuser la tête. Ca présente deux avantages : c'est pas payant et ça peut rapporter gros.

Le 17/02/2004 à 14h11 (212.43.***.**)
arrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!! Les sites ou il y a ma dissert est payants!!!! Vous connaissez pas des sites non payants? j'ai fait le dico des synonymes impec merci. bon j'ai pu qu'a me creuser la tete et a avoir des idées mais c'est pas gagné.

Le 16/02/2004 à 22h49 (193.253.**.***)
Nebo à Lionel -
Quant à ma citation de Pascal...qui est à l'origine de tout ceci...ce n'était qu'une simple INVITATION à BIEN PENSER...Mais...si ce n'est pas MODERNE et UNIVERSEL...ami Lionel...cela ne me surprend plus du tout.......

Le 16/02/2004 à 22h46 (193.253.**.***)
Nebo @ Lionel et à la Cantine...pardon...au Forum -
Si j'ai bien une certitude, entre mes deux trous à miel...c'est que je ne suis pas sûr de grand chose ! Et si vous prenez ma verve de singe Chinois pour une attitude de supériorité bienveillante mêlée de mépris...je ne puis rien pour vous ! Mais "condescendance" étant aussi synonyme de "Hauteur"... je prendrai celà pour une flatterie quelque peu exagérée ! Bien qu'il soit agréable de prendre de la distance, de la hauteur, non pour dominer...tas de schpountz !!!...mais pour, tout en se sentant léger, avoir une vue d'ensemble ! Bande d'ectoplasmes ! ...Mille millions de mille sabords...

Serres, mis à part, dont j'apprécie l'erudition, ainsi que sa volonté féroce de faire accéder le plus grand nombre possible au savoir...je ne connais pas les autres auteurs que tu cites, Lionel. Euh...Pierre Levy mis à part...que je n'aime pas...mais alors pas du tout...

Bien...j'ai puisé, pour ce qui va suivre...dans mes "Secret Files" personnelles. Je tiens un "Journal intime" au quotidien ! Et voici, ce que j'écrivais le Vendredi 25 Février 2000 (!!!!) suite à ma découverte de Pierre Lévy ! Désolé pour les âmes sensibles...mais je n'épargne pas !

"Demandez le dernier BHL, Comte-Sponville ou Ferry au rayon sciences humaines, d’une FNAC par exemple, on vous le servira aussitôt comme un steak haché de 150g d’hormones, prêt à la consommation immédiate, avec son pourcentage de matières grasses aux normes européennes et son pourcentage de ‘’politically correct’’ pour vous assurer une bonne digestion ; je veux dire : une digestion adéquate, c’est à dire pseudo humaniste (je ne parle pas ici de l’humanisme de Montaigne, Voltaire ou Montesquieu qui cherche à mesurer l’Homme mais de cet ‘’ humanisme ’’ bâtard issu de 1789, prôné par une franc-maçonnerie décadente qui a remplacé le ‘’ Grand Architecte de l’univers ’’ par le ‘’ Soi ’’et qui nivelle à tout va, tout, tout le monde, n’importe comment), une digestion hyper festive (il n’est pas question ici de dithyrambe dionysiaque et orgiaque), pédante (ceux qui pensent et écrivent l’apologie de la surface et croient tout savoir), morale (ceux qui pensent ‘’ ainsi ’’ et non ‘’ comme cela ‘’, traquant l’erreur, l’anomalie sociale chez ‘’ un tel ‘’ ou ‘’ tel ‘’ et non le fonds viscéral, nerveux, matrice qui nourrit la gestation de l’œuvre). En revanche, demandez ‘’ la société du spectacle ‘’ de Guy Debord, ‘’ Vivre et penser comme des porcs ‘’ de Gilles Chatelet, ‘’ Les vertiges de Babel ‘’ de Pascal Bruckner : « ah que non, il faut aller au rayon histoire ». C’est à croire que ceux qui ont pensé ou pensent la modernité de manière radicale, tranchante et incisive à l’égard du village mondial en état de construction avancée ou presque accompli, sont déjà relégués au petit soubresaut de l’histoire sociologique, alors que leurs perspectives sont —on ne peut plus— ancrés dans la réalité de l’actuel ! Quant au ‘’ Désaccord parfait ‘’ de Philippe Murray : rayon littérature !!! Le livre de Murray ne serait-il donc qu’un simple exercice de style littéraire aux traits pamphlétaires et aux phrases gonflées de verve polémique, sans plus ? Sans plus vraiment ? Même le ‘’ Casanova ‘’ de Sollers semble déranger puisque celui-ci fini au rayon histoire de même ! Il ne faudrait pas mettre dans la tête de notre jeunesse qu’un comportement libertin et savant soit encore d’actualité dans le domaine de l’art … de la vie en général ! Tuons le soleil ! que règne la nuit ! J’imagine un jeune de 18 ou 20 ans aujourd’hui, s’intéressant un tant soit peu à la philosophie et souhaitant se ‘’ connecter ‘’, se ‘’ câbler ‘’, se ‘’ brancher ‘’ avec la pensée contemporaine de son temps et continent. Il se rend au rayon sciences humaines de la FNAC où on pourra lui remettre le nec plus ultra des penseurs réactionnaires de gauche, de droite, du milieu ou des extrêmes. Les francs-tireurs ? Eclipsés. Nada ! Basta ! Macash walou ! Rien ! « Ah mademoiselle, monsieur, si vous vous intéressez aux fantaisistes qui cherchent la fantaisie à tout prix, vous les trouverez au rayon histoire ou littérature » relégués au troisième, quatrième rôle, cinquième roue du carrosse, près des fossiles préhistoriques, entre un royaume déchu et un empire pantelant ! « par contre je peux vous proposer le livre superbe de Pierre Lévy ‘’ World philosophie ! ‘’. World philosophie ! Tout un programme ! Au début du livre nous apprendrons d’entrée que nous ne sommes plus des américains, des européens, des asiatiques, des africains ou des orientaux, ou des nordique inuits, non ! « Nous voici. Nous. Les planétaires. Nous conduisons les mêmes voitures, nous prenons les mêmes avions, nous descendons dans les mêmes hôtels, nous avons les mêmes maisons, les mêmes télévisions, les mêmes téléphones, les mêmes ordinateurs, les mêmes cartes de crédit. Nous nous informons dans la chambre d’échos des médias mondialisés. Nous naviguons sur internet. Nous avons notre site. » Nous ! Nous ! Nous ! adieu le ‘’ je ‘’ de Montaigne. Le ‘’ tu ‘’ ? Out ! Nous voici, dirais-je quant à moi, nous les nivelés, les esclaves, les citoyens du monde légitimant le camp de concentration global, les intellectuels jouant le jeu de la confusion générale, les pauvres jouant le jeu du capitalisme néo-libéral, nous voici, chancelants mais dans une joie générale qui absout les conquêtes dangereuses de l’esprit et les annule, c’est une capitulation lente qui nous va comme un gant. Entre cette entrée en matière qui annonce la couleur (sans même prendre de gant) et la conclusion du livre qui nous invite à aller « vers un big-bang spirituel » qui nous transporte « dans la dimension de l’amour » nous aurons appris par la syntaxe manichéenne de Pierre Lévy que « la grande aventure du monde contemporain n’est plus celle de pays, de nations, de religions ou d’ismes quelconques ; c’est celle de l’humanité ». En 1789 on pouvait dire que le bonheur était une idée nouvelle en Europe, aujourd’hui c’est une idée nouvelle pour le monde ! « Après tant d’efforts, voici enfin venue l’unification de l’humanité : ce n’est pas un empire, une religion conquérante, une idéologie … » on s’en serait douté ! En effet, « ce sont des images, des chansons, le commerce, l’argent, la science, la technique, les voyages, les mélanges, internet, un processus collectif et multiforme qui pousse de partout. » Tout ça présenté sur un mode optimiste et salvateur. Quand je lis ce genre de phrase : « un processus collectif et multiforme qui pousse de partout » je me crois presque dans la Yougoslavie Titiste !
Lorsque Le Pen, avec à la bouche l’ordure qui lui est chère, déclare que la France est menacée de balkanisation à cause de l’immigration, moi je dis que c’est le monde qui est menacé de balkanisation à cause de la mondialisation menée de main de maître par les américains qui, sous prétexte de mélange culturel et politique sensé être salvateur, vont nous préparer un eugénisme racial uniforme, une décadence des nations souveraines et donc de leurs cultures (donc de notre patrimoine culturel universel aux multiples formes, langues, couleurs, odeurs, sensibilités), des bouleversements géopolitiques terrifiants pour asseoir leur domination sur les points stratégiques du globe. Une race : l’homo-consomus. Une politique : la démocratie néo-libérale post-moderne de gauche ou de droite. Une langue : l’anglais (un anglais de Wall-Street mondialisé et non Shakespearien. Une valeur ultime : bien produire, pour mieux consommer, bien consommer pour mieux produire. Les guerres tribales qui en résulteront seront terribles. Le Rwanda, la Bosnie, le Kosovo : simples prémices. Une seule philosophie : la world philosophie dont le libre de Pierre Lévy est une introduction précise. Donc : néfaste. Car Pierre Lévy nous fait parcourir l’idéalisme clinique de ce laboratoire bon marché (car il doit être rentable) qu’est devenu le rêve de l’homme du XXIe siècle. Cet homme que pressentait Nietzsche et qu’il nommait avec exactitude « le dernier homme ». Pierre Lévy dit bien que « nous lisons nos livres et nos journaux à la grande bibliothèque mondiale unifiée de Babel ». Que Dieu l’entende et qu’il intervienne ! s’il existe !

Je songe, quant à moi, aux derniers touaregs, aux derniers indiens de la jungle amazonienne, de moins en moins épaisse. Attalie nous déclarait ‘’ nouveaux nomades ‘’, Pierre Lévy se veut plus prudent, nous sommes selon lui la seule génération à être ‘’ mobiles ‘’ puisque de notre ordinateur connecté à tous les réseaux nous partons à l’exploration du monde, le cul sur notre chaise « en nietzschéen bourgeois » —car nous croyons être subversifs— alors que Kant lui-même se bougeait plus le cul que nous avec sa promenade quotidienne d’horloger. « Hommes ou femmes politiques, drogués, mannequins, business-men, cuisiniers, consommateurs, téléspectateurs, internautes, immigrés, touristes : nous sommes la première génération globale ». Oui, le nivellement est vraiment total ici. Personnellement, je vous conseille plutôt de lire ‘’ Holoscopie de la spiritualité occidentale ‘’ de Léon Genest si vous désirez vraiment avoir une vision vraiment globale des choses, ou pour ce qui est de la sphère ontologique : ‘’ Le symbolisme du corps humain ‘’ d’Annick de Souzenelle. Là, nous côtoyons la profondeur et non la surface. Bref, dans ce torchon écrit aux temps des penseurs qui ne font plus que ‘’ philosophailler ‘’, nous aurons appris que « l’interconnection est globale », « les centres entraînent les périphéries vers l’avenir », que « que la puissance dépend de l’intelligence collective » et je précise que l’intelligence collective est analphabète et que les périphéries (nos banlieues, notre quart-monde, le tiers-monde, les pays en voie de développement) se soumettront à la loi du plus riche. Nous assistons à un « rétrécissement de l’espace » comme si la terre était soudain devenue plus petite ! Et en même temps « le monde se dilate ». La ville est devenue planétaire tout comme l’économie. Les urbanistes de l’avenir se frottent les mains. Et Pierre Lévy se trahit puisqu’il affirme dans le chapitre consacré à « l’économie virtuelle » qu’il nous faut « donner un sens à la dynamique du monde contemporain ». Mais comment donner un sens au non-sens total ? Il pousse le vice jusqu’à appeler un de ses sous-chapitres : « éloge de l’homo-économicus » où il déclare que « les personnes deviennent des entreprises » et que « la moralité conditionne la prospérité ».

Philippe Murray, allons nous saouler la gueule !

Bien sûr, « la culture est universelle » et elle va « au-delà des cultures identitaires » (GASP !) puisque même l’orient et l’occident se marient. Je croyais que la culture était universelle quand les cultures identitaires étaient préservées et elles avaient des échanges enrichissants.

Moi je lui dis, son « musée universel » n’aura d’universel que le nom. Au même titre que les espèces de fleurs, plantes et animaux qui disparaissent avant même que nous ayons pu les étudier, les aimer, les étreindre, des peuples et des cultures vont disparaître et nous n’en conserverons que quelques photos et objets disparates dans notre « musée universel ». Bien entendu « l’ordinateur est le feu de l’avenir » qui accouchera d’une conscience planétaire nouvelle ! De l’idéalisme angélique et sentimental plat, mais c’est bien là-dessus que se construit notre monde. Internet ? L'Ordinateur ? Des outils magnifiques, oui. Mais qu'y mettons nous ?

C’est à une étrange ‘’ invitation au voyage ‘’ que Pierre Lévy nous convie et nous y sommes embarqués de toute manière malgré nous sous les bons hospices de Big Brother. Aussi, n’allez à la FNAC au rayon sciences humaines que pour les penseurs dits classiques, pour les vrais actuels, allez au rayon histoire et littérature. Bien sûr, les vrais actuels sont de ce fait inactuels. Que comprenne qui peut. Je ne sais pas qui décide à la FNAC ou dans les ‘’ hautes sphères ‘’ de la tour de Babel quel livre doit finir au rayon histoire ou philosophie, mais c’est habilement joué, finement même : c’est là l’image même de notre monde : les vrais actes de pensées sont mis à l’écart au niveau d’un rêve passé et inexistant ou bien présentés comme des exercices de style acerbe ; quant à la pseudo-noblesse idéaliste, peu probable, en tout cas : virtuelle, elle est signifiée à grands coups de poings dans notre gueule comme la seule chose bien pensée, unique aux propriétés indépassables, bref, une manière d’être et de penser qui nous rend tellement moral, tellement humain, complètement consensuel.

« L’industrie est la cause de toute laideur. » Oscar Wilde

Aujourd’hui, aussi, j’ai lu le quatorzième chapitre des Essais de Montaigne. Oui, nos maux sont vraiment ce que nous en faisons ! Chapitre superbe et profond !

Le 16/02/2004 à 12h29 (213.46.***.***)
Lionel -
Ami Nebo, si tu te montres trop sûr de toi, voire un peu condescendant parce que ton interlocuteur est plus jeune que toi, ça ne risque pas de favoriser le débat. D'autant que tes positions sont estimables et argumentées mais qu'elles ne se caractérisent pas par leur modernité, donc qu'elles ne sont pas aussi incontournables/universelles que tu sembles le croire.

Certains aspects de la nature humaine n'ont pas changé depuis des millénaires, oui, mais certains autres sont en train de muter comme jamais auparavant. Plusieurs penseurs pertinents de l'époque parlent de "mutation anthropomorphique" (Michel Serres, Pierre Lévy, Jean-Claude Kaufmann notamment). Marcel Gauchet, dont il faut absolument que tu te procures http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?Mn=3&SID=8B91914D-E173-F2D6-9ED1-7B019717E32D&TTL=120220041600&Origin=FnacAff&PRID=1450024&Ra=-1&To=0&Nu=1&UID=1AFCF2A61-15D9-DE8B-6F09-8B47593B1C9C&Fr=0">"La Condition historique" (par exemple sur fnac.com), qui te parlera j'en suis persuadé (comme à jc, Fox, Wolfie et les autres) est également explicite : "Nous ne sommes plus les mêmes que ceux qui nous ont précédés" (p. 293).

Cette "condition historique" qu'il décrit, c'est la suite, le dépassement de la simple "condition humaine". Le moteur de cette transition, à l'oeuvre depuis plusieurs siècles, c'est la réflexivité, l'individu et la société qui travaillent sur eux-mêmes, à s'analyser, à se comprendre, à influer sur leurs destins. Le monde et les hommes d'aujourd'hui, plus que jamais, sont en condition de se produire eux-mêmes, de façon de plus en plus consciente.

Le contexte de ces siècles de préparation à la condition historique, le mouvement de fond, c'est la sortie de la religion comme récit/pratique central d'explication du monde et de comportement humain. Cette sortie est un processus au très long cours, Gauchet montrant d'abord en quoi le Christianisme est la religion de la sortie de la religion (Dieu est inconnaissable, il n'est plus de ce monde, il est renvoyé au Mystère, l'Homme accède au centre du dispositif religieux, ce sont les conditions préparant son accession à l'Autonomie).

Il distingue ensuite 3 étapes de transmutation du religieux, l'une qui va en gros de 1500 à 1650, ou le théologique se voit contraint par l'évolution historique (guerres de religion, notamment) de générer du politique (naissance de l'Etat moderne, "absolu" parce que ne déférant plus au religieux, mais se posant comme le représentant direct de Dieu, son égal en pouvoir dans le monde et non hors du monde comme l'est désormais Dieu) ; la deuxième, en gros de 1650 à 1800, ou le religieux se voit amené à générer du juridique (pensées et événements préparatoires à la Révolution, nécessité de penser "les Droits de l'Homme" comme "religion" laïque) ; et la troisième, nous y sommes encore, où le religieux finit de se transmuter en "condition historique", la communauté des humains se saisissant progressivement de son devenir historique (non sans se fourvoyer dans le dirigisme historique aberrant des totalitarismes -- mais cet épisode est clos).

Or -- tu me diras ce que tu en penses --, il semble que, précisément, ce à quoi tu résistes le plus et qui semble fondateur dans ta contestation des autres points de vue exposés ici, c'est à cette idée, qui fonde la modernité, de "sortie de la religion".

Gauchet fait valoir qu'un des facteurs qui désorientent profondément les consciences de la dernière séquence, depuis le XIXe siècle, c'est "la division des temps historiques entraînée par l'approfondissement de l'orientation vers l'avenir". Il poursuit (c'est moi qui souligne certains passages) :

Le temps des sociétés religieuses, dominé par le passé fondateur, est un : il y a une identité substantielle du passé, du présent et de l'avenir. Nous sommes les mêmes dans le même monde que nos ancêtres au jour de la création, et nos descendants seront comme nous dans un monde comme le nôtre. [...] À l'opposé, la société de l'histoire, en se tournant vers l'avenir, délie le passé, le présent et le futur. Elle oblige à les penser sous le signe de leur différences puisque la création historique ajoute en permanence à ce qui était déjà. Dans un premier temps, la déliaison reste compatible avec la continuité. C'est ce que garantit le progrès : le point d'arrivée ne sera jamais que le complet développement des germes qui étaient présents au point de départ. Nous restons les mêmes en nous perfectionnant. Mais à un moment donné, cette conciliation est rendue intenable par l'amplification de l'action historique. La puissance de production du devenir introduit de l'altérité entre les temps. Nous ne sommes plus les mêmes que ceux qui nous ont précédés, bien qu'ils nous aient faits, à tel point que spontanément, nous ne les comprenons plus."

On peut très largement classer Blaise Pascal dans la catégorie de ceux que "spontanément, nous ne comprenons plus". Même s'il est contemporain de l'avènement de l'Etat absolu comme premier "soustracteur" de substance religieuse, il est encore complètement baigné de religiosité dans sa réflexion de philosophe.

Rappelons-nous que le fameux pari régulièrement convoqué à son sujet est, de notre point de vue précisément très peu contemporain du sien, plutôt un pari de boutiquier qui peut difficilement nous concerner aujourd'hui ; en gros : "Admettons que les preuves manquent de l'existence de Dieu ; eh bien je propose que le meilleur pari est d'y croire ; car de deux choses l'une, soit il n'existe pas et je n'aurai rien perdu à y croire ; soit il existe, et en croyant en lui j'aurai assuré mon salut dans l'au-delà".

Bref, sans nier les mérites de ces grands anciens (mais plutôt Montaigne que Pascal), je soutiens qu'on a bien plus besoin de lire les penseurs pertinents d'aujourd'hui (les plus pertinents étant pour moi ceux que j'ai cités plus haut) pour mieux comprendre ce qui se joue aujourd'hui.

Le 16/02/2004 à 11h28 (217.128.**.**)
Complément -
Bibi, chose préliminaire et élémentaire très importante aussi (dire que j'ai oublié de te la metionner !) : avant de chercher les synonymes, il faut que tu cherches la définition du mot clé de ta phrase, à savoir "inconscient". Si tu utilises google et si tu tapes inconscient +définition, tu tombes déjà sur une problèmatique majeure à savoir, l'inconscient étant par définition même NON conscient comment se libère-t-on (expression d'une volonté ciblée) de quelque chose dont on n'est pas conscient (bref, dont on ignore l'existence !). Cf. http://www.google.fr/search?sourceid=navclient&hl=fr&q=inconscient+%2Bd%E9finition

Le 16/02/2004 à 11h11 (217.128.**.**)
Sujet de philo de Bibi -
Salut Bibi, voici des pistes pour approcher ton sujet en te servant d'Internet.

Premier point, délimiter plus ou moins ton sujet. Il faut que tu saches très clairement ce que tous les mots veulent dire. Ici, un dictionnaire des synonymes, "http://elsap1.unicaen.fr/cherches.html" (à copier/coller) tu commences par chercher "libération" et "inconscient" et "refus" et là, tu as déjà quelques pistes (idées) qui peuvent t'apparaître. Attention de ne pas te laisser brouiller par des synonymes trop lointains. Par exemple "démobilisation" (pour "libération") c'est clair, c'est pas la peine de t'en occuper ou d'y réfléchir. Ne retiens que 2 ou 3 synonymes.

Ensuite, tu vas là : " http://google.fr" (idem précédent) et tu tapes "refus de l'inconscient" dans la fenêtre. Et tu penses à mettre des guillemets. T'as vu tous les sites que t'obtiens ? On tombe pile-poil sur ton sujet. Faudra lire et recueillir les idées. Il est évident que tu peux chercher plus loin pour trouver d'autres idées en ajoutant des mots clés. Par exemple tu tapes (cette fois sans guillemets) : affranchissement +inconscient +Freud. Tu tombes sur du Jung avec des notions "d'inconscient collectif". Ce serait une piste à creuser. Plus tu vas ajouter de mots clé, plus tu vas tomber sur des idées / synthèses d'auteurs précis.

Reste plus qu'à savoir quelles sont les idées que tu vas exploiter et comment tu vas organiser ta réflexion en fonction des idées qui sont les tiennes sur la question. Bonne pêche.

Le 16/02/2004 à 00h36 (212.11.**.**)
Wolfie -
"La libération passe t-elle par le refus de l'inconscient?". Nouvel acte: le retour du détour.
Evident (sans doute?), aujourd'hui la réponse est non, mais demain?

Après avoir, d'ici quelques décennies, explorer et répertorier tous les recoins de notre cerveau, tel un "anthroponeurologiste". Après avoir établi des corrélations entre telle ou telle action, réaction, dégénérescence ou particularité selon les différentes zones du cerveau. Ne va t-on pas se trouver dans une situation où l'Inconscient semblera vide de sens?.
Toute personnalité ne sera que le résultat de synapses entre les différents cortex et autres zones du cerveau.
Dès lors que l'Inconscient se trouve réduit à l'état de facteur "x" quelconque rationnalisable, il n'y a plus lieu de le refuser puisqu'il n'est autre qu'une donnée quelconque totalement maîtrisé.

Et alors là, qu'est-ce que l'on libère? Et ben, Le Rien. Plus de mystère de la création, plus de révélations métaphysique (et mets ta petite laine aussi, pas chaud ces temps ci.)
Tout s'expliquera de façon scientifique même la peut-être future défunte création artistique.
Comme le dise certains; Que serait le film "Casablanca", Serge Gainsbourg ou le fume cigarettes s'ils avaient été conçus de nos jours? Période trouble et fumeuse d'interdits et de rationalisations. Malheureusement ce ne sont plus que les idées qui sont fumeuses.

Et donc, plus d'inconscient, plus d'arcanes, tout s'explique. Quelle mémoire!, montrez moi votre Hippocampe. Vous me semblez bien irritable, va falloir s'occuper du cortex pariétal. Un peu de retenue, que diable! Ou je vous annihile le cortex frontal.
Tout cela pour dire que nous nous connaîtrons certainement mieux, certes oui, mais nous trouverons-nous plus équilibré, libéré?... Nous aurons peut-être défini l'Inconscient, mais l'aurons-nous maîtrisé?
Pourtant, "nous avons connaissance à présent de milliers de mondes à l'intérieur de l'homme, que toute l'œuvre de l'homme avait été de cacher". L'Homme est peut-être l'avenir de l'Homme.

En tout cas, trop long pour me relire, je vous laisse déglutir.

Le 15/02/2004 à 16h34 (80.15.***.***)
Nebo @ Bibi -
"La libération passe t-elle par le refus de l'inconscient ?"...Mon Dieu ! Sûrement pas ! Quand on croit en avoir terminé avec son Inconscient, lui n'en a jamais fini avec nous ! Jamais ! ...je me marre...mais je suis très sérieux là ! Les surréalistes l'ont très bien démontré. ...Les Shamans aussi ! ... D'autant plus que l'on se transmets nos non-dits, nos secrets familiaux de générations en générations à présent...et nos corps, nos mots, nos gestes célèbrent des évènements que nous ne soupçonnons même pas...voir, entre autre, "Comment paye-t-on la faute de nos ancètres ?" Par Nina Canault...

L'inconscient nous fait adopter des comportements qui sont sensés avoir pour auteur un sujet à la fois identique et distinct de nous-mêmes, généralement compris comme une partie de nous. Mais en même temps "autre"..."Je est un autre" écrivait Rimbaud avant Freud !!! En tout cas ce n'est pas en refusant ce terrain propice à bien des questions et aussi à des réponses que nous pouvons nous libérer ! Mais nous libérer de quoi ? Et bien de nos angoisses, de nos névroses, de nos hystéries ! Et NOUS SOMMES TOUS...ABSOLUMENT TOUS...ANGOISSÉS, NÉVROSÉS ET HYSTÉRIQUES... La seule différence, c'est que certains le reconnaisse, et d'autres pas...et donc, certains le gère mieux que d'autres ! Nous portons en nous, individuellement, le parcours de multiples générations ... et ce parcours nous dicte bien des choses qui sont de l'ordre de la bénédiction ou de la malédiction...nos placards sont encombrés de lingots d'or, de richesses...et aussi de cadavres...et ce n'est pas en refusant la contenance de nos placards, de nos sous-sols, de nos greniers...que nous nous libérerons de quoi que ce soit !!!!

Mon p'tit Bibi...ce que je dis n'engage que moi !

Le 15/02/2004 à 15h34 (80.15.***.***)
Nebo again...Olé Jc... -
Depuis la nuit des temps les thèmes philosophiques sont les mêmes ! Rien n'a changé ! Les questions éternelles : "D"où est-ce qu'on vient ? Qu'est-ce qu'on branle ici ? Où est-ce qu'on va ? Qu'est-ce que l'amour ? Qu'est-ce que le Bien ? Le Mal ?...etc...etc..." L’Homme est un objet de recherche pour l’homme. Quête éternelle. Où je commence ? Où je finis ? Est-ce que je finis vraiment quelque part...hein...d'ailleurs ? Comment parvenir à cerner ma nature, ma condition, quel sens donner à mon incarnation?

Quel est notre destin ? Le destin existe-t-il ? Depuis des millénaires, la "nature humaine " hante l’esprit de l'Homme pensant. En supposant qu'il pense encore ! En avançant sur ce territoire miné, il nous faut dépasser le stade de l’opinion banale du comptoir du bistrot d'en face, du préjugé et du lieu commun...comme je l'ai déjà dit...du babillage, parvenir à en tirer des conceptions philosophiques de l’être humain.

Une conception philosophique de l’être humain est une théorie de l’Homme élaborée par un penseur qui se veut applicable à tous les humains et qui donne un sens à notre existence en en tirant ...hhmmm, disons... une morale...ou mieux...UNE ÉTHIQUE. Cette conception de l’être humain est sensée tracer avec précision et rigueur, s'appuyant sur une analyse rationnelle, un portrait de l’Homme, portrait cohérent, approfondi. Par là, l’être humain acquiert une signification particulière ; il devient porteur de sens...ou alors, si le sens précédent n'est pas éclipsé, du moins il prend une dimension toute nouvelle. Il faut, durant notre parcours, privilégier une approche pluraliste, pluridimensionnelle. Pascal, Voltaire, Kant, Diderot, Marx...qui vous voulez ! Des analyses de l’être humain, de la société qu'il a créée, des valeurs qu'il honore ou abhorre, analyses variées et opposées. Mais à y regarder de près...COMPLÉMENTAIRES. Pour René Descartes, l'être humain est essentiellement un être de pensée et de rigorisme rationnel . Pour  Jean-Jacques Rousseau, l’humain est un être naturel perfectible que la société a perverti en l'enchaînant à une culture. Il est un être d’instincts, de désirs, de passions qui permettent le dépassement de soi, si ces instincts, désirs et passions sont modelés, comme le défend Nietzsche. Pour Freud  l'Homme est régi par son INCONSCIENT. (N'est-ce pas Bibi ?) Pour Jean-Paul Sartre, l’être humain est un projet libre qui se définit par ses actes. ( Bien loin du Jansénisme de Pascal).

Le 15/02/2004 à 14h55 (80.15.***.***)
Nebo @ Jc -
C'est de la gueguerre tout ça...Pascal est critiquable sur tout un tas de points...mais bon ... tu dis toi-même que Voltaire l'adore ... Donc ?

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(soupir)....

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La citation que j'ai mise en attendant...elle n'a pas inspiré grand monde...si ce n'est Captain Prof Fox...Passons...Toi, Jc, tu souhaitais parler de Pascal en général...bon, on peut le faire...tu cherches un peu la confrontation...c'est de ton âge...mais y'a pas besoin... ...tcho !

Le 15/02/2004 à 14h46 (212.11.**.**)
Wolfie -
Hello bibi,
Je veux bien rigoler là dessus, mais libération de quoi?. De l'âme, de l'Homme, de l'Humanité, va falloir s'entendre. Allons-y gaiement dans la gamberge, mais pas sans asperges. S'il vous plait.

Le seul truc intéressant dans cette histoire, c'est faire passer un message, Exemple, écrivez:
"Mon inconscient refuse l'idée de vous inviter à prendre un verre. Différence d'âge, relation prof-elêve, structure sociale différente, tabou. Vous m'avez libéré, de par votre faute, je change mon planning, demain? 18h30 ou 19h00, non? Alors choisissez le jour". Bon, c'est un exemple, le prof est vieux et laid? Faîtes passer le message en parlant du prof de votre coeur ou de vos fantasmes, la prof' d'allemand par exemple, ce sera répété.

Anyway, j'espère que nos chers enseignants parlent toujours du plan de travail et du fait qu'il faut rédiger la conclusion et l'introduction avant toute chose.

En tout cas, comme disait Fernand Crommelynck, "toute parole que tu libères enchaîne". A vous les studios! A vous Cognacq Jay!

Le 15/02/2004 à 14h34 (213.103.***.**)
jc -
Y'en a qui sont allé voir Le Tour de France des Lutins au ciné?

Le 14/02/2004 à 22h46 (213.103.***.***)
jc @nebo -
... bon allez, pour la route et pour te titiller un peu (rien qu'un peu... ) voila le "preambule" de Voltaire avant d'entamer ses commentaires sur Pascal... bon il faut quand meme preciser qu'il adore Pascal, et ce n'est qu'un extrait (qui n'est pas complet, donc infidele a sa reele opinion) ... mais c'est assez amusant je trouve

Il me parait quen general l'esprit dans lequel M.Pascal ecrivit ses "Pensées" était de montrer l'homme dans un jour odieux. Il s'acharne a nous montrer tous mechants et malheureux. Il ecrit contre la nature humaine à peu pres comme il ecrivait contre les jesuites : il impute a l'essence de notre nature ce qui n'appartient qu'a certains hommes ; il dit eloquement des injures au genre humain. J'ose prendre parti de l'humanité contre ce misanthrope sublime ; j'ose assurer que nous ne sommes ni si mechants, ni si malheureux qu'il le dit.

eh eh... tout ça parce que Pascal ecrivait des trucs du genre :

Quelle chimere est-ce donc que l'homme? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige! Juge de toute chose, imbecile ver de terre ; depositaire du vrai, cloaque d'incertitude et d'erreur : gloire et rebut de l'univers.

Encore une fois, ceci n'est qu'un extrait et c'est pas si "misanthrope" que ça, c'est juste un peu paradoxal... mais comme il l'ecrit a juste titre, l'homme est une "contradiction"...

Au fait nebo, quand je parlais d'existentialisme etc. c'est pas parce que commence a faire des dissertations (je crois que tu sais que je hais les categories et tout ces termes castrateurs) mais c'est juste que je trouvais qu'il y avait des similitudes interessantes et que ça montre qu'on a rien inventé finalement, que tout decoule simplement... par exemple, j'ai vu un concert hier, avec un trio (basson, clarinette, hautbois) qui executait des transcriptions. Au debut, des trucs classiques (beethoven, mozart... dans cette tambouille, un espece de "Medley Beethoven" tres bien ficellé d'ailleurs) et vers la fin, des morceaux avant gardistes du debut du siecle (tu sais genre Satie, Varese et tout ces mecs la, qui planaient un peu) d'un compositeur tcheque dont le prenom est Ervin (j'en sais pas plus), et j'ai été sideré, totalement scié (bien que je le savais deja! C'est pour ça que je trouvait ça impressionnant d'ailleurs!!) de retrouver des techniques d'arrangement que zappa affectionnait, sauf qu'il adaptait ça pour ses parties de clavier, soutenu par les cuivres... tu sais les notes un peu "sautillantes" qu'il joue souvent... on a rien inventé... j'adore comprendre le "d'ou ça vient", voila pourquo j'ai parlé d'existentialisme, mais c'est surement pas pour caser Pascal dans un quelconque mouvement litteraire anachronique de surcroit, je suis pas debile a ce point quand meme .

Le 14/02/2004 à 16h19 (212.43.***.***)
Mon sujet est : la libération passe t-elle par le refus de l'inconscient? merci de votre aide

Le 14/02/2004 à 10h57 (81.56.**.***)
baloo - bernard
Tu trouves que les méthodes utilisées par le ministre de l'Intérieur permettent que tu te sentes en sécurité, moi, je ne me suis jamais senti autant en insécurité, je viens d'un bled pourri, et je suis maintenant à Toulouse, ville avec un gros taux de délinquance, je n'en ai rien vu, même en passant dans le mirail, quartier "chaud", marqué au fer rouge par l'explosion d'AZF. Les "petits" délinquants ne sont pas excusables, je suis d'accord avec toi (par contre je ne te suivrais ps dans la défense des commerçants, mais bon, c'est un autre sujet), seulement, j'ai très peur, le pouvoir que prenne les hauts représentants de l'état m'inquiète. Imposer des règles, c'est leur droit, et leur devoir, et c'est bien, je ne crois pas à l'anarchie, seulement, il faudrait les respecter, je trouve inadmissible que l'on ne pardonne pas une personne qui roule à 111km/h au lieu de 110, mais je trouve aussi inadmissible qu'on n'interdise ps l'accès au pouvoir aux personnes qui n'ont ps un casier judiciaire vierge, et que l'on pourrait qualifier d'irréprochables. Je ne toloère pas que les personnes qui fixent les règles ou sont chargées de les faire respecter, ne les respecte pas, ou pire encore, se placent au-dessus de la justice. Je trouve profondément choquant que ces personnes montrent leur soutient à Juppé, en disant que c'est un homme honnête. Cette notion du pouvoir me fait peur, comment peut-on avoir confiance en la justice lorsqu'on est face à de telles déclarations. Que Juppé ait effectivement fait ce qu'on lui reproche ou non, je m'en fous royalement, mais comment les citoyens peuvent-ils avoir confiance en la justice, si les personnes qui représentent le pouvoir et le droit, ne croient pas en elle. Pour moi, elle est là l'insécurité, tout en haut, et ce que je fais dire est très grave, et me répugne, mais franchement, si j'avais à choisir entre Sarkosy et Le Pen, je me poserais vraiment des questions.

Le 14/02/2004 à 08h31 (212.11.**.**)
Wolfie -
Ah j'oubliais, tout à fait d'accord pour la philo. Tant pis pour vous. envoyez! et on vous en dégueulera des idées! On vous en pétrira des toutes faites, avec des partis prit qu'on croyait prendre! On vous en triturera des bien glauques avec de l'inconvenu au menu! On vous en soupesera des arguties abscons, des "prolégoménilmontant" e tutti frutti.
Envoyez! envoyez!...et réfléchissez.

Le 13/02/2004 à 23h12 (212.11.**.**)
Wolfie -
Bonjour,

A tous les agents E.D.F. certifiés, avec "prise de tête triphasée". Je signale d'un feu vif et clignotant: Rouge / Blanc – Rouge / Blanc etc... L'existence d'une norme sociale euphorisante: Le Club.

Devenez des "Clubbeurs" et "Clubbeuses". "Fratriciens" émérites.
Je loue Voutch, dessinateur humoriste. Tel un danseur un peu voleur, "chippe to chip", il crée l'espace d'Eugénie et du sien.
Je meugle après Thierry Mugler, esthète futuriste. Tel un créateur animal, porté par la vélocité de la frégate et du léopard. Celui-ci s'active, en dehors des corps, pour habiller l'esquive, loin des yeux, près décors.

Devenez membre d'un club et vous avez surprises-cadeaux tout au long de l'année.

C'était frivole et superficiel. Juste une petite idée, testée et approuvée pour que le bleu se mâtine d'un peu de rose à l'âme. Si vous considérez ceci comme une idiotie, tant pis pour vous. Renseignez-vous.

Sur ce et Lao Tseu, je vous laisse. De cette terre bénie, appelée auparavant France, j'étudie la possibilité inexorable d'un "exil polémique rigolard" autre que le Canada ou l'Irlande (fait froid !) Vendée peut-être?!!!
Mais c'est une autre histoire. Bonne nuit les "Bertis".

Le 13/02/2004 à 21h19 (80.11.***.***)
Fabio -
Sacrée notoriété le bleu mine de rien. Bravo les mecs.

Le 13/02/2004 à 19h30 (80.14.***.***)
Nebo @ Bibi -
...moi je veux bien voir ce que je peux faire...mais attention... ...mes notes en Philo étaient pas top...et je me suis lamentablement planté au Bac... ...

Seulement...mon p'tit Bibi...tout Punky et Biker que t'es... ...faudrait peut-être que je le connaisse ton sujet...alors "Hop"...tu nous balances ça sur le Forum...et on voit ce qu'on peut faire...

Le 13/02/2004 à 15h32 (217.128.**.**)
Nous avons besoin d'aide !!! Nous avons un sujet de philosophie incompréhensible. Nous voudrions quelques idées ou meme un plan si possible. Je vous remercie par avance

Le 13/02/2004 à 08h18 (212.47.***.***)
Fox @ Nebo -
Tu dis : "Les résistants sont dans la marge, et ils sont fragiles, au moment précis où s’accomplissent ces temps de détresse, de standardisation en tout, d’égalité homogène, d’abandon et d’oubli."

Mais il y a deux marges, une de chaque côté, et au milieu le fin ruban de l'electorat conservateur ! Prévision pour les prochaines élections en France : 43% d'abstention ... Elle est là "la majorité silencieuse" de ce début de siècle !
Un manque de vitalité généralisé ... une résistance passive ... une routine désabusée ... On n'a pas perdu le Nord, mais la boussole, semble-t-il ! Tout ça à cause de la langue de bois (faut parler cash ! tu as raison !)

Le 13/02/2004 à 08h01 (212.47.***.**)
Fox -
Je dis que l'on devrait pouvoir être protégés des légionelloses toute l'année, et qu'on pourrait être des libéraux industrieux une fois par an, quelques jours de folie autorisée, comme pour le Carnaval !
Pendant qu'on y serait, on deviendrait communistes toute la semaine du 1er mai ! (parce que ce n'est pas le communisme qui a vécu, mais le bolchévisme !)
Vive l'alternance ! (et il reste des places dans le calendrier pour des politiques plus aventureuses ...)

J'ai souvent dit tout le bien que je pensais des religions, et surtout de leur mix syncrétique moderne ... Là j'ai envie de dire ce que je leur repproche :
Je trouve que les chrétiens (les catholiques en tout cas) auraient pu se passer d'inventer la confession ("l'autocritique" publique des communistes) qui ouvre la porte à l'hypocrisis, que les mulsulmans sont trop directifs (et que la congestion à La Mecque est trop dangereuse), que le bouddhisme n'est pas assez déïste (rien "qu'une philosophie", ça fait fade) et que le judaïsme est trop politisé pour être honnête (et guère prosélyte) ... Je parlerais plus tard des adeptes du Tiercé et du Loto Sportif ...


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