Même si 95% de la matière du système intergalactique est fait de composants dont nous n'avons pas la moindre idée (c-à-d autres que les atomes, protons, neutrons etc. comme vous & moi ...) comme le rappelle Hubert Reeves, c'est le même Vide entre le noyau et l'électron des atomes de mon clavier, que celui de ceux de mes doigts ... ou de votre plancher ! :-)

Si l'on envisage l'argent comme le sang de l'organisme "humanité", l'Etat fait figure de congestion (la plupart du temps, dans la plupart des pays) ... Et l'on ne peut que relativiser, une fois qu'on a eu les 2 informations (ouf!), entre carambars et milliards de dollars... entre violence urbaine (folklorique) et violence (statutaire) internationnale (etc ...) ...

Mais que font les députés, superbement payés (comme Lang dans le Pas-de-Calais, mais pas seulement) ?
La légionellose ne tue pas ...
d'un coup !
Pendant que des hôpitaux tentent de sauver les dernières victimes en date, d'un liberalisme de routine dont la colonne vertebrale est "une cascade de mépris" comme disait St Simon (en parlant des rouages hierarchiques), quoi de plus indécent (voire d'absurde ) que ces débats parlementaires sur le voile à l'école (mais que fait-on "à l'école" ? normalement... ) ou sur les déboires d'un politicien rattrapé par les "affaires" de son passé ?

Récemment, dans certaines familles, il y avait une personne en moins, pour les fêtes de Noël ...
Les tours réfrigérantes me font froid dans le dos (la climat' aussi)

(PS J'adore faire peur dans les chaumières ... Même jouée en mineur, j'ai plus de mal à faire pleurer tous ces humanoïds pressés, dans le metro retro cyber-vérolé (de virus finalement anodins...) avec ma complainte vitaliste , que de tirer la sonnette d'alarme quand les wagons sont déjà arrêtés ...)

Ainsi, j'ai l'air sombre ? Mais c'est parce que mon discours est dur. Le But ? Éveiller en le lecteur l'efficacité, la tonicité... la guérison... ou tout du moins une bribe de chemin qui y mènerait... un éveil. Ne pas le laisser indifférent, si cela m'est permis. Si cela ne l'est pas, je me l'autorise tout seul. En homme libre. Je veux de la réaction. L'action, après, vous concerne dans votre vie, déjà. Puis dans votre entourage, si cela vous parle.Puis plus largement si ça vous appelle.C'est un forum ici, rien d'autre... et c'est beaucoup. Le langage fleuri c'est pour d'autres, pas pour moi. La douceur aussi. Vient un temps pour la douceur. Vient un temps pour la colère. Il faut toujours deux pieds pour danser.

J'affiche le style de mon utilité. À supposer que j'en ai une. Je veux être net, direct, le plus clair possible, ne pas parler pour ne rien dire. Même si je peux paraître insistant, voir... autoritaire. Je ne prendrai pas de pincettes : si je me trompe à vos yeux, je ne doute point des mots qui m'assiègent au moment où je les écris. Mes mots, d'ailleurs, ne s'excusent pas, eux, ne se sentent nullement gênés, de perturber, parfois rudement, les gens qui les lisent. Ce sont comme des flèches chargées de venin, de poison... mais d'antidotes cérébrales aussi. J'aime, aussi, conserver le sens de la bonne distance. L'esprit nomade, le voyageur s'en plaint-il ? Pour peu qu'il ait le coeur à l'aventure de l'esprit (n'excluant nullement la chair, d'ailleurs), il rendra grâce à l'auteur de ces brutalités syntaxiques qui lui semblent profitables et dont il n'epprouve aucunement une tyrannie quelconque.

À la base, je vomis les tièdes de ma bouche. Je ne peux même pas les mâcher.

Au lecteur de ralentir sa course pour saisir, d'accelérer son pas si un soleil lui éclaire d'avance sa vision, de suivre ou de changer son orientation cérébrale. Là je ne fais que dire en termes très clairs ce qui est, et ce dont il faut qu'il tienne compte s'il veut regarder dans une direction commune à la mienne . Je ne souhaite convertir personne à quoi que ce soit. Je tire quelques signaux d'alarmes. Après... démerdez vous !

L'air sombre, donc ? Soit ! Cependant, plus la donnée précise de mon verbe cernera la pensée et plus, en raison même de l'étroit cercle que je trace en définissant la cible, les caprices créatifs du coeur, les souhaits profonds de l'imagination, les exigences, les facilités, les fonctionnalités et intérêts personnels de la quête obtiendront d'assise et seront en mesure de se donner carrière et de se confronter, enfin, à l'effort... pour avancer un peu. Qu'une indication incertaine, une donnée vague ou fausse, qui flaterait mon ÉGO personnel ou la naïveté du voyageur que je cherche à interpeller, vienne se glisser dans mes propos sans que je ne le précise, et voici le valeureux nomade transformé en simple promeneur, restreignant sa liberté, ses mouvements, diminuant ses capacités véritables d'appréciation, morte pensée. Celle-là même que tu décris très bien, FOX, lorsque tu dis : " Les problèmes avec l'intelligence "pensée", et égotisée à donf... (cf."JE pense etc bla bala " donc ah que je suis ...) sont les mêmes qu'avec une mémoire (trop) morcellée, en piles différenciées, ou qu'avec un disque dur trop utilisé qui est hyper-fragmenté ! manque de recul, pas de distanciation, pas d'abandon, pas de grace, aucune impro possible ... impossibilité de faire de la recherche (: si l'univers nous entend il doit être plié ! depuis le temps qu'il nous voit tourner dans le noir en cherchant la prise ...)". Morte Pensée qui n'a rien à avoir avec PASCAL. Il y a ici méprise, ami. Et on peut voir, ici, que les risques attachés aux conséquences d'un itinéraire nonchalant ou capricieux se trouvent multipliés par l'insuffisance de l'information qui apparemment n'est pas passée... et pourtant... je fais ce que je peux.

JC... Pascal n'a rien à voir avec l'existentialisme Sartrien...ni avec un pré-existentialisme quelconque. Cette tendance qu'ont les universitaires à tout classifier selon des thèmes précis m'exaspère. Je suis surpris d'ailleurs qu'ils n'aient pas décelé des stances pré-existentialistes chez les pré-Socratiques... et même dans la bible (dans l'ancien testament, par exemple...voir JOB)... Jetez un oeil, aussi, dans Héraclite et Diogène Laërce. Pascal a été, en effet, un des premier philosophe dont nous avons directement hérité de l'influence (au même titre que Descartes, son contemporain) à avoir devancé (comme pour nous prévenir...nous mettre en garde...si vous le lisez bien...) certains thèmes de l'existentialisme moderne. Il refusa, en outre, le rationalisme rigoureux de Descartes, portant dessus un regard sévère et prétendant, dans les "Pensées", qu'une philosophie systématique qui cherche à expliquer Dieu et l'humanité relève de l'outrecuidance. Cependant, tout comme plus tard les existentialistes le feraient, il analysa la condition humaine en termes d'incohérences s'affrontant : le moi humain, à la fois corps et esprit, est en soi un paradoxe, une contradiction. Un champs de guerre intérieure si vous préférez. Toutefois, ces thèmes ont été maintes fois abordés de tous temps, par 1000 et 1 penseurs. De plus, là où Sartre déclare que la Vie est vide et dénuée d'intérêts (pour lui...manger, par exemple, ne sert qu'à boucher un trou !)... et qu'on peut tout au plus lui donner un peu de peps en s'engageant, à Gauche bien-sûr, avec éloge du boucher Pol-Pot (quel con je vous jure !), Pascal, lui, s'en remet tranquillement à Dieu... avec son fameux pari. Là, je ne vais pas vous faire un cours ! Relisez vos classiques ! Nietzsche disait de PASCAL que c'était "un fabuleux avorton du Christianisme". Sans le Christianisme il n'aurait pas été le penseur qu'il a été. Mais le Jansénisme l'a bien étouffé. L'Hédoniste que je suis n'approuve en rien sa constante macération de pécheur en proie à ses tortures. Mais lorsqu'il découpe au scalpel l'humanité qui, bien qu'inévitablement mortelle, cherche a s'enivrer pour oublier sa "misérable" condition... il fait mouche !

De plus, Fox... au 17 ème Siècle, on était loin des théories quantiques et autres champs morphogénétiques. Car je vois où tu veux en venir... avec ton univers pensant. Pascal en est encore à considérer que l'Univers est un Vaste Vide qui a été fait POUR l'Homme. On peut lui pardonner. Non ?

Amis, il faut parler "CASH". C'est une abbération de penser que les contingences suggérées par une pensée, s'adaptent plus aisément d'un principe quelque peu flottant. Du genre : mettons que des sourires, de la joie en boîte, soyons cools, lançons juste deux ou trois bribes de pistes et laissons venir. Non. Bien au contraire, toute incertitude des principes complique l'approche des faits, aussi bien que leurs analyse ; du coup, quand il y a une tentative de débat, l'incertitude se trouve introduite au seul endroit d'où pouvait venir un peu de clarté, et le dialogue peut devenir très vite... simple babillage. Aux complexités de la terre se rajoutent des ténèbres dans le ciel. Le soleil est masqué. Le Cosmos n'est plus visible. Tout comme de nos villes on ne peut plus voir les étoiles. Ou alors si peu...

Je capte mieux ce discours (extra !) que celui de Pascal ... (qui est pré-existentialiste un peu par la force des choses, anyway... chrono oblige)
Où a-t-il vu (ou entendu) ce Pascal, que l'Univers n'entendait rien, et que même (gag !) il ne disposait pas d'Intelligence !?

Quand je parle d'existentialisme, c'est vrai que j'ai peut etre pas bien ecrit, en tout cas je peux comprendre que ça sonne out, c'était juste que la façon, la manie qu'a Pascal de mettre miserable avant homme me fait sourire a chaque fois, les existentialiste ont tendance a trouver l'homme miserable de par sa condition naturelle... tu sais le "il n'y a pas de signes" de Sartre... Ils disent presque que l'homme est condamné a la vie, du moins c'est ce que je perçois, mais c'est vrai que j'ai pas assez lu (seulement des bribes et des explications de profs). Voila pourquoi j'ai dit pré-existantialisme, c'est peut etre pas adapté c'est vrai, mais c'est comme ça que le voit pour l'instant ...

De la part de Pascal, est-ce de la modestie, est-ce du depit? Je pense que c'est les deux... car il aime l'Homme, mais pour voir ça clairement, c'est comme la Bible, il faut la lire... je le sens blasé le Blaise, mais il aime, c'est une evidence!

En fait je voulais parler de ta contrib... je me souviens qu'on t'as deja dit/reproché d'etre sombre dans tes propos, exactement ce que j'ai perçu au premier abord de la lecture de ta citation : quand j'ai vu miserable, j'ai tilté et j'ai du coup eclipsé l'eloge que j'avais pourtant saisie... mais c'est la meme chose pour toi... tu semble parfois noir dans tes propos, mais tu as deja precisé que c'est bel est bien, selon la Bible que tu aimes citer, Ecrit (cette decheance)... mais bien sur tu rajoutes à la fin, en guise de soulagement (car j'ai lu ton truc en pensant "ça y est, IL est revenu ) ... pour un temps

Si un jour tu te coltines l'intégralité de ses "Pensées" tu pourras trouver ça et là des choses qui te feront s'hérisser tes poils... ...mais ce texte, franchement...y'a rien à dire...il est d'une portée UNIVERSELLE...il nous invite à faire usage de notre noix d'acajou qui nous sert de cervelle... allez...

"La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.

Penser fait la grandeur de l'homme.[...]

L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il nous faut relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale."

"L'univers m'embarrasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n'ait pas d'horloger."