Alain disait : "Les passions qui se rapportent à ce genre de metier ne sont jamais qu'endormies. Quel bonheur d'avoir une garde de fideles! Qu'il est agreable de ne jamais revenir sur un ordre ; de n'y plus penser ; d'ecraser tout ce qui resiste, comme un grande machine qui passe! Quel bonheur aussi de jouer le grand jeu, de defier, de risquer, de braver! Quelle éloquence que celle de Napoleon!"...

Oui, je suis bien d'accord...pour autant, l'argent en elle meme n'est pas une mauvaise chose, dans la mesure ou sans elle on ne peut rien faire...on parle bien de cupidité parasite ici, de l'appat du gain, nuance, il est facile de tomber dans l'incomprehension et dans une mauvaise interpretation des propos. Ca me rappelle une citation de Coluche (decidemment qu'est ce qu'il est cité cet homme !) : "Si j'ecoute ce que l'on dit autour de moi, ceux qui ont de l'argent seraient les mechants et ceux qui n'en ont pas seraient les gentils. Alors pourquoi tout le monde veut devenir mechant?"

Le seul hic reste si la météorite arrive en étant cachée par la lumière du soleil (en tournant dans le même sens...) on ne la verrait arriver qu'à la dernière minute (dernière décennie devrait-on dire ...)
Il manque encore un peu de matière grise en action pour résoudre cette question cruciale.

Effectivement on retombe là sur cette question de la cupidité qui parasite l'intelligence gravement, comme une colonies de bactéries gripeuses dans l'organisme d'un vacancier en station balnéaire, comme la légionellose dans les pays humides : dégâts collatéraux déplorables (qd on n'a plus que ses yeux pour déplorer ...) Coma : la vie sans la vie... La "croissance libérale" = irréalisation des (vraies) richesses !
Si le soldat a, en plus de laisser son hyper-ego se lâchait en terre occupée, tuer pour piller (ce qui est qd même la routine qd on prend une ville : le soldat se paye sur les vaincus) là, il ne tirera de la quincaillerie repérée chez Archimède que le profit du métal au poids, à la limite un forfait auprès d'un collectionneur pour quelques objets... mais, ne sachant même pas comment s'en servir, sûrement pas une solution pour sauver la Terre en 2880 !

(Même si j'ai un doute : puisque le clash a eu lieu à ciel ouvert, pendant l'embrouille le gars en uniforme se tenait debout devant l'autre qui dessinait par terre, dans le sable, comme on faisait bcp à l'époque ... la convoitise de son matos entreposé ailleurs, ça n'a pas forcément joué : non, simplement un décalage dans le ton adopté par le savant excentrique vis à vis d'un con de vainqueur borné, qui n'a pas bien vu pourquoi il fallait ramener VIVANT le prisonnier ! )

"Que l'ecriture est consistée d'abord en une suite d'images simplifiées des choses, c'est ce que la langue chinoise, par exemple, fait voir encore ; car on y ecrit non pas la parole mais les choses. Les changements de ces signes ont pour fin d'abreger l'ecriture, de deux manieres, en rabattant tout ce qui n'est pas necessaire, et en recherchant le tracé continu. Ces transformations n'ont point de limite, car le lecteur apprend a lire ; et, bien mieux, il se trouve milles raisons publiques et privées de n'ecrire que pour un groupe d'hommes. Cette condition de guerre domine toute l'histoire du langage, et explique assez que la ressemblance entre les signes et les objets soit maintenant presque impossible a retrouver. Il suffit deja de peu de traits pour la ressemblance, comme on voit par les premiers dessins de l'enfant. Aussi faut-il penser que les premiers signes ecrits furent promptement abstraits et hermetiques.
Et l'on voit que, chez les peuplades les plus arrierées, les signes simples, comme rond, croix, triangle, ont un sens tres etendu et sont magiques toujours, et intelligibles seulement pour les initiés. Au reste la hâte explique tout, et s'explique assez elle-meme, non seulement par les circonstaces, mais par un besoin de poser un objet a la reflexion, qui, sans cette precaution, se perd aussitot dans les divagations les plus folles.
Aussi est-ce toujours un acte sacré que d'ecrire, bien plus decisif que la parole pour assurer ce miracle de la pensée bravant les choses. Archimède, dit-on, considerait une figure qu'il avait tracée dans le sable, quand il fut tué par le soldat. Par ces causes, l'ecriture fut toujours une action vive, en forme de decret, bien differente d'un dessin etudié"