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Le 26/09/2003 à 21h09 (80.14.***.***) |
Nebo -
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...moi la télé je l'éteinds M'sieurs dames. Je prends ma guitare, j'ouvre un livre, je parle, je balance un disque, j'écris, je souris,j'écoute, je fais l'amour, je bois un thé, un Sauternes, un Whiskey, un café...je drague... ...je fais un saut sur les forums, je caresse mes chats...ce sont des chattes... ...et j'explique à mes enfants que le SAVOIR EST UNE ARME... ...et de ce pas, je vais m'en fumer un p'tit !
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Le 26/09/2003 à 20h15 (213.103.**.**) |
jc à philoctete, fox et caetera -
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En fait Fox à raison, pour le public je veux dire. C'est la télé (les medias en general) qui est responsable. La télé est une obscenité : pendant qu'on la regarde et qu'on gueule : "on est les champions etc", ben pendant ce temps la, en Palestine, en Corée, au moyen orient en Afrique, dans ta rue...Pourtant je regarde la télé. Y'a des trucs fabuleux dessus mais ça personne n'en parle. Après c'est une question de perception des choses : moi quand je suis né y'a 16 ans je l'avais, j'ai quelque part "grandi avec" et je suis content d'y voir des concert, une interview de Woody Allen pendant 2 heures, un truc sur le dadaïsme etc. C'est seulement maintenant que j'ouvre les yeux, que je commence à voir clair, à aimer Picabia, à connaître la peinture, je fais du theatre, de la zic (gratte, piano un peu de basse et percus) et comprends pourquoi Gainsbourg était ethylique . Mais c'est difficile de renoncer à ce qu'on nous impose naturellement, de vouloir connaitre ce qui passe par accepter son ignorance, un confort inconfortable et perfide et qui au final est ennuyeux. L'exemple type de cet ennui (aussi un truc de diversion la d'dans...)est celui de ma soeur (sorry honey ). Voila l'anecdote : je rentrais du lycée et je la vois sur un chat, chose qu'elle a pris l'habitude de faire. Je lui dis : "Mon poulet, les chats c'est cool mais à la longue evite, c'est pas bon que bon pour toi cette habitude." elle retorque : "Mais qu'est-ce que tu veux que je fasse, je m'emmerde!". no comment. Rogers Waters dit "the thin ice", je crois que l'image est bonne. Je pretends que la clé, c'est l'ouverture d'esprit, le metissage, la curiosité et l'amour. Je crois que la jeunesse en est capable, il manque la maturité car bien souvent leur ouverture d'esprit est illusoire ou ephemere, sans suite et parfois ils cachent des vieux prejugés ancestraux mais sous un emballage different de celui de leur parents. Et c'est pas facile non plus d'essyer d'y voir clair c'est dur parfois. C'est pour ça que mes potes me disent souvent : "T'as l'air ailleurs, tu reves, tu commates..." Ce n'est pas specialement de la tristesse ni du renfermement sur soi, juste l'acuité de "capter" certaines choses dans "le tas" (idée debat : la societé est-elle un tas? ) qui nous disent au fond qu'il y a quelque chose à faire mais l'unité est primordiale et en fait elle n'est pas là par ce que les jeunes n'ont (pour l'instant ) personne à qui s'identifier. Enfin si : Eminem, Marilyn Manson, Jackass. Le paradoxe c'est que Boris Vian, Van Gogh, la musique africaine les touchent...mais juste pour un moment. Bref pourquoi je m'acharne tant sur les jeunes? Parce qu'ils ont la clé et que c'est à eux de faire revivre le theatre et le reste : tout est à faire heureusement
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Le 26/09/2003 à 17h27 (82.67.***.**) |
Philoctète -
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C'est sûr qu'en ce qui concerne les théâtreux, le passéisme est souvent de mise. Cependant ça ne concerne qu'un certain théâtre, peut-être le plus voyant à Paris (je parle des "petits théâtre", et des théâtres de boulevard, ainsi que certains CDN à la traine) mais bien entendu d'autres théâtres ont complètement intégré et la captation et le développement technologique. Dernièrement the Power Book à Chaillot est un spectacle certainement plus en phase que la plupart des films et séries TV. De même pour l'art contemporain qui peut être à la fois tout à fait "ringard" et muséal, et complètement à la pointe, voire à la proue du navire technologique. Quant à la captation pure et simple, même les plus petits théâtres et les plus pauvres (que je connais bien...) ont recours à la vidéo depuis belle lurette. Et la plupart des films plongent leur racine dans la création théâtrale (plus propice aux risques aux découvertes), les acteurs et les thèmes naviguent de l'une à l'autre forme. Bref décrire la culture comme une activité imperméable aux technologies nouvelles (déjà plus si "nouvelles" d'ailleurs) est à la fois vrai et faux suivant son expérience vécue de spectateur. Il suffit de voir "la" pièce pour se considérer au sommet de l'élite contemporaine, ou dans la cave des ringuards. Le théâtre dans les années 60, et l'art en général pouvait presque avoir une définition unique ou disons bi-polaire , il avait ses rites connus, ses formes classées et établies, ses lieux d'expressions limités et largement commentés. ensuite il y a eu les cafés théâtre de Romain bouteille, et les "comiques", et d'autre part toute une série d'expérimentations scéniques indéchiffrables et variées dont le public était la moindre des préoccupations. Les années 80 et Jacques Lang avec sa politique volontariste a encore plus contribué à éclater les styles par une mutiplication des centres dramatiques, des écoles, de lieux de diffusions. Bref, sans vouloir refaire en détail l'histoire récente du théâtre en France, il se trouve qu'aujourd'hui le "théâtre" est un terme qui regroupe une telle variété de propositions qu'il est très difficle de s'y retrouver. En allant aujourd'hui au théâtre on peut se retrouver devant un spectacle sans acteur, ou avec des acteurs "distanciés", sans parole, dans des univers sonores complexes, ou bien spectateur de situations réalistes, avec des comédiens clows, ou cascadeurs, chanteurs, mimes, avec des effets de lumières classiques, ou un déluge de vidéos, avec un jeu interactif, dans le public, au dessus des specteurs, avec sur scène des motos, des imbéciles heureux qui crient dans tous les sens ou un conteur bouleversant. On peux être profondément ému, avoir peur, être remis en question, se retrouver à réapprendre ses classiques, on peut s'ennuyer à mourir, ne rien comprendre, être transporté ou rejetté. Bref le théâtre aujourd'hui et l'art contemporain, la musique aussi, n'ont plus de rituels clairs, de forme obligatoire, on peut s'attendre à tout quand on pénêtre dans une salle de spectacle. Je pense que c'est ce manque de lisibilité qui rend la culture si lointaine à ceux pour lesquels elle est faite, ce n'est pas se lever pour aller dans une salle à côté de chez toi qui te gène, ni même de dépenser 10 ou 20 euros, c'est de ne pas savoir sur quoi tu vas tomber. Le risque de se retrouver coincé dans une salle obscure face à une démonstration incompréhensible, inclassable et impénétrable, éteint toute les véléités de se distraire. Les gens ont peur des loisirs qu'ils ne connaissent pas. A Paris il est possible de prendre des places à 2 euros dans les meilleurs salles si on a moins de 28 ans, et pourtant ceux qui ont droit à une telle faveur, ont peur des salles non catalogués. Ainsi les salles qui marchent le mieux sont celles dont la programmation est sûr, unique, lisible comme le Point Virgule, biensûr, mais aussi le theâtre de la ville, du chatelet, le Rond-Point (avec que des textes d'auteurs vivants) et les théâtre de boulevard exclusivement de boulevard. On a peur d'être surpris, et surtout on a peur de ne pas avoir la capacité d'accéder à ce que l'on nous propose. Or aucune grille de lecture n'est disponible, aucun enseignement n'est dispensé, aucun journal n'explique, aucun théâtre même ne fait cet effort tant chacun est persuadé de savoir ce qu'est, et ce que doit être la culture. La musique en cela à une force extraordinaire pour définir ses genres, pour séparer le ragga-muffin du punk-hard-rock, distinction agaçantes parfois et réductrices mais qui permettent de savoir plus ou moins sur quoi on va tomber en allant à tel ou tel concert, et surtout de ne pas être trop surpris. Pour le théâtre, pour l'art contemporain, il faut peut-être étudier 5 ans à l'université, ou passer son temps au théâtre (ce que je fais) pour saisir seulement les distinctions, et savoir ce que cache telle ou telle affiche. La culture vivante devenant ainsi indéchiffrable, elle est devient effrayante, tel un monstre qu'il faut à tout prix éviter. C'est dommage car en ce qui me concerne, je n'ai jamais eu de si grande émotion qu'en m'étant déplacé voir un spectacle.
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Le 26/09/2003 à 16h25 (212.83.***.***) |
fox -
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... la fièvre du samedi soir, bien sûr ...
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Le 26/09/2003 à 16h19 (212.83.***.***) |
Fox @ Philoctète -
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La fièvre ? La réponse est : la télévision qui fait distraction/déviation, et la montée en puissance du journalisme (qui squatte les champs d'expression) .
Les comiques (qui se prennent aussi un peu pour des journalistes) ont compris comment faire venir le public. Le théâtre semble leur appartenir, mais aussi le DVD etc...
Je crois que, de nos jours (l'age post-PowerPoint), le théâtre sans captation vidéo (avec post-production pour ne pas que ça fasse kitch, à cause de la reverb de la salle etc) c'est à mettre au compte du laisser-aller archaïque... de l'autosatisfaction facile (d'où l'ironie qui accompagne parfois, hors microcosme, les cultureux. 100% à assumer pour les artistes : fallait pas laisser le champs libre aux journalistes impersonnels, et aux comiques vulgaires). Aussi le théâtre absorbe une quantité déraisonnable de subventions, justement parce qu'il ne laisse pas de traces, et correspond bien au refus de responsabilité, à la peur de l'engagement des élus/mécènes, (souvent médiocrates incompétents...)
Et puis le monde est devenu trop complexe pour que la fiction fascine comme auparavant. Comme je disais à propos de The Big One "[...] un tel carton ... Ce qui me parait le plus "fondé" dans cette réussite, c'est de présenter le documentaire comme un support tout aussi attractif que le film de fiction, et le livre d'essai, d'enquête, comme tout aussi plaisant (et roboratif) que le roman.
Montrer la vraie vie des vrais gens, un par un, y'a rien de plus palpitant. Je ne lis quasiment plus de romans (ou alors quand on m'a indiqué le top)."
Je ne vais pas au théâtre parce qu'il n'y a pas de place pour se garer à proximité... Je ne peux pas être "scotché" comme avec un écran. Hé oui, le masque est devenu l'écran.
En même temps, il serait temps que l'écran soit rempli sciemment, par des professionnels de l'image, des experts en manipulation des consciences (agréés - les acteurs par ex.), d'humbles sémiologues, des créatifs de la sémantique, bref des talents usuels dans le monde théâtral ...
En démocratie le public a tous les droits. (Pas d'amertume : ne te trompe pas de cible : ce n'est pas lui qui est responsable de la rupture mais le médium pour aller jusqu'à lui et inversement).
"La culture [...] Pour être résistante elle n'en est pas moins fragile, en même temps. Comme du verre, la Culture fait des éclats ... Le moindre déni peut brutalement la rendre inutilisable, ou dangereuse. Tout comme un oubli (de la date de péremption) peut devenir fatal à la panacée trouvée..."
Mais aussi, prise au bon moment, elle peut sauver une vie (ex: anti-venin, insuline, ou vitamines contre le béribéri), elle aide à continuer. Même quand ça a mauvais goût (et d'ailleurs qu'est-ce que le "bon goût" ?) (autocitation )
PS : Moi, si tu veux savoir, j'aime bien ton côté "je creuse, je creuse... je gratte le vernis" mais ça n'engage que moi (ceci dit cette discussion devrait peut être se dérouler sur le rose, et ici on pourrait revenir aux pbs de rmistes et de transports en commun... "sublimes transports" bien sûr comme disait Huxley !)
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Le 26/09/2003 à 12h40 (82.67.***.**) |
Philoctète -
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J'aimerais rebondir sur: "La cucultureu théatreueuse est-elle toujours aussi "enthousiasmeueuse", comme certains le meueugle?" J'aime beaucoup les petites méchancetés lancées sur ce Forum à propos des intermittents, car étant du milieu théâtral j'en connais certains de leurs travers, bref je subis les intermittents comme un postier subit les postiers,un enseignant tout le corps enseignant. Tout corps de métiers est un poids pour celui qui en fait partie Cependant, si les intermittents se mis à défendre leur gagne pain, c'est que le véritable et profond problème des métiers de la culture, ce n'est ni l'Etat (dont le budget augmente inexorablement depuis les années 70, ni les ASSEDICs qui ont bon dos, mais le public! Car dans l'extraordinaire société des loisirs qui s'est dessinée en France depuis les seventies, le public resiste! Tout le monde était persuadé qu'en établissant une société des loisirs, une nation de la Culture, la multiplication des loisirs et choix culturels allait entrainer un public de plus en plus nombreux. Un peu comme ce qui s'est passé avec le foot ou le tourisme. Or le public n'a pas suivi, surtout en ce qui concerne le coeur du projet: la culture vivante subventionnée. Et c'est un véritable désastre dans les professions concernées qui elles se sont agrandies jusqu'à l'explosion. Mais pourquoi, bon sang le public ne suit-il pas?
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Le 26/09/2003 à 12h15 (82.67.***.**) |
Philoctète -
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Ce forum est un très bon révélateur de l'image de soi que l'on peut produire pour les autres. Dans la vie réelle, mes discours semblent être de bonne foi, car je me connais quand je les tiens, quand leur forme s'écarte de ma personnalité je ne m'en inquiète pas car ma personne reste la même, pour moi-même. Mon visage, mon apparence me semble être les garants de mon unicité, donc de ma bonne foi. Or on se connait mal, ou plutôt on se connait de l'intérieur quand sa vrai personnalité l'est aussi de l'extérieur. Dans un forum, ni le regard, ni le passé, les codes vestimentaires, les signes extérieurs, ne viennent compenser l'impression rendue par le discours. Ainsi émerge une autre apparence, celle qui m'échappe, celle que je ne retiens pas, celle qui n'est plus guidée par ce que je suis physiquement, socialement, visuellement, mais par ce qu'il m'arrive de penser et d'exprimer par les mots, les raisonnements Je suis très touché que ce forum réponde aussi bien aux messages qu'on y dépose, mais ces réponses dessinent un visage étrange, que j'apprends à peine à maîtriser. J'apprends ainsi que mes discours dégagent un personnage triste, tenté par le pathos, caractère désagréable pour Lionel, touchant pour Babette, ils révèlent aussi une pensée ironique pour Lionel, amusante pour d'autres. Une ironie légèrement désagréable, à la limite d'un caractère prétentieux, bien qu'elle garde tout de même, par quelques expressions sincères et justes, quelque chose de sympathique (du moins je l'espère). Autant dire que ces portraits me supprennent d'une part, et me rassurent d'autre part car il me font comprendre certaines réactions à mes discours autour de moi. Car finalement, gagnés par l'assurance de se connaitre, d'être soi-même une fois pour toute, on se permet de projeter aux autres une toute autre image de soi par les discours qui nous échappent. L'identité est un leurre bien qu'elle soit la seule façon d'être situé quelque part, d'être crédible, comme d'un point fixe toutes les illusions se basent. le "connais-toi toi-même" reste un mystère....
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Le 26/09/2003 à 06h19 (217.128.***.***) |
nyto -
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le Vert,c'est la rencontre...point de depart autour d'une passion,la ZIC
le Jaune,c'est l'endroit ou l'on se lache un peu,histoire de detendre...
le Rose,etape suivante,l'on se dit tout le bien que l'on pense...
le Bleu,choses serieuses...on ouvre son coeur,le miroir se brise vraiment...la reflexion est sincere...
le Rade,la discute a batons rompus blahblahblahblahblah...
ne perds pas le fil de l'histoire... ne perds pas le fil de l'histoire... ne perds pas le fil de l'... ne perds pas le... ne perds p...
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Le 26/09/2003 à 03h42 (212.47.***.**) |
signaletic @ wolfie -
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(y a-t-il un lien de parenté avec le Wolfie du Masques de Chabrol ? mystère...)
Pour la collection d'Agnelo De La Croxa, goûte donc celle-là :
Les croque-morts ont trouvé le moyen de se faire encore plus de rémunérations : ils vous prennent en charge une décennie avant. Leur objectif pour bientôt : ils s'occuperont de tout, dès la naissance.
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Le 26/09/2003 à 02h24 (212.47.***.***) |
Fox -
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Alors voilà, je viens de voir une émission de télévision que je ne connaissais pas. Au milieu, y'a un type debout, comme un gendarme à un carrefour, mais en costume gris avec une cravate. Il a pas grand chose à faire parce qu'il n'y a pas bcp de circulation.
Un paysan est assis dans un fauteuil, devant. Il a de grosses moustaches, et il ne bouge pas de là. Et puis y'a tous ses ennemis qui viennent lui dire coucou, en s'asseyant dans un fauteuil en face, mais assez loin (parfois même en duplex).
Y'a plein de pièges verbaux, qu'on voit venir gros comme une maison sur le plateau du Larzac, des tentatives de l'influencer, ou de lui faire "jurer sur l'honneur" des trucs (comme de promettre là qu'il ne se présentera jamais aux élections : alors il répond que si les paysans ne l'avait pas élu il ne serait pas là... etc.)
Ce paysan, répond avec plein de bon sens, et une sincérité indémontable, qui ne l'empêche pas de connaître tous les sujets abordés sur le bout des doigts. Parce que il faut vous dire que la salle est remplie par ses amis, et que tous se concentrent pour lui souffler les réponses par télépathie. Certains transpirent, mais le contact semble bon.
ALors celui qu'on nomme Bové rétame les vindicatifs, un par un, en les mettant face à leurs contradictions, ou en soulignant qu'il est d'accord (non pas avec eux, mais avec certaines de leurs idées).
Ce syndicaliste semble être ce qui manque à la caste des politiciens, alors ils tentent de le faire venir dans leurs rangs (c'est pour mieux l'isoler, m'a-t-on dit). Il décline poliment, mais fermement. C'est la première fois que je voyais un vrai "porte-parole" pro. Impressionnant. Un sans faute. (Et "c'est pas rien de le dire"... quand on est dévoué, à une cause) 
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Le 26/09/2003 à 01h26 (194.206.***.***) |
nyto - off topic...sorry
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slt,juste pour rappeler au poto Lionel qu'on fait du bruit samedi soir et que comme d'hab,il est le bienvenue...A+
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Le 25/09/2003 à 23h36 (80.11.**.***) |
sebdeneb - guitouche & jc
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Coluche visionnaire.........sans doute, mais surtout un coluche réaliste sur son époque et quand on réécoute ces textes mitiques: pas une ride n'a été prise.....la société n'aurait elle pas changée depuis pres de 25 ans.........apparemment non. La situation de ce que dénoncait Coluche est seulement devenue publique et se retrouve dans les journaux chaque jours rien de plus alors qu'a l'époque seul lui et quelques un osait en parler tout haut.
Il lui aura fallut 25 ans à cette situation pour qu'elle se banalise. Espérons que tout les pourris auront disparut d'ici 25 ans voir avant, mais c'est pas gagné car comme disiat le même homme: "un pour tous, tous pourrit"... guitouche nous rappellera le sketches mais je crois que c'est le même que celui des syndicats.
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Le 25/09/2003 à 23h21 (212.11.**.**) |
Wolfie -
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Bonjour, Empire de France ou France qui empire.
Mon ami Agnelo et moi, nous récoltons quelques aphorismes bordés d'insanités trop bien placées. Adelante!...
Après la noblesse de St Ex., un peu de haine, pour sentir le retour de chaîne bien tranchant. "Une cicatrice bien placée n'a jamais défiguré un aventurier".
-Brailler dans un micro tel Lara sans sa chanson, permet-il de réveiller l'impresario fils de ménagère qui est en nous?
-La cucultureu théatreueuse est-elle toujours aussi "enthousiasmeueuse", comme certains le meueugle?
-L'Islam n'est-elle pas, pour la société, comme la publicité, interrompant sans vergogne une action par des réflexions le plus souvent sans intérêt (sinon comique), et volontairement mensongère?
-L'assassin de ministre nordique est-il toujours d'extrême droite?
-D'ailleurs, l'extrême droite vaut-elle le "crédit idée" qu'on lui attribue, malgré l'indigence de ces dirigeants?
-Les parents d'handicapés profond ne sont-ils pas des irresponsables laissant dériver leur penchant à la fécondité? (Merci l'Etat.)
-Or donc, tout à coup, voilà, la démographie n'est-elle pas la plaie du système? Hein?
-Peut-on payer autant de taxes sans un jour, vouloir faire front à des brigades de charges, même légères?
-Peut-on encore regarder, voire pire, écouter une chaîne hertzienne sans développer un sentiment misanthrope libérateur?
-Enfin, pur peuple, comparer Clotilde Coureau à Arletty n'est plus que du ressort d'un zébulon intellectuellement alzheimerisée ou pire, d'un journaliste.
Méfiez-vous, d'autres questions. Prochainement, la relation difficile entre Monsieur Déficit américain dans la force de l'age, et Baby à découvert, jeune européen complexé.
Mais Chamfort revient, son Houellebecq écrira tant que l'idée Burgalat.
Hasta la Vista. Raturé, mon copain Agnelo De La Croxa et moi, et moi, et moi.....
P.S. Petite divergence Lionel. "Valeurs de ce calibre et élévation de conscience comme celle-là". Mais bien évidemment, pour moi, c'est ça l'objectif futur ancré dans les plus belles racines du passé.
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Le 25/09/2003 à 20h31 (194.158.***.**) |
guitouche@jc -
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Et oui Jc (bien avant ton ère...) Coluche a cité dans le sketch "les syndicats" (1977 je crois belle année n'est ce pas?!?) "le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme"...mais la phrase n'est pas fini car il y ajoute "le syndicalisme c'est le contraire!!!" . Je te conseille son écoute (car là non plus les textes n'ont pas pris une ride...) que tu peux trouver sur un disque sorti bien plus tard portant le nom "Les Interdits de Coluche"...(Coluche hors-la-loi? héhé à méditer..) tu y trouveras dans ce sympathique texte la vie de cet ouvrier syndiqué qui "achète sa maison merlin cage-à-lapin en normandie"...en bref rigolo...il y dit plus loin aussi "Camaraaaade ! La contestation est né du capital, elle est engendrée par le capital, le capital est donc plus important que la contestation, car la contestation ne vit pas de ce qu'elle conteste, alors que le capital vit de sa contestation!!!.."
voila j'espère que tu suivras mon conseil, car ce disque est riche en verve et autres propos dérangeants... D'ailleurs; tu pourras y retrouver aussi "le viol" (monsieur le juge je l'ai pas violé,le viol c'est quand on veut pas, moi je voulais moi... ), "la publicité" (un classique du genre), "la politique" (en france on a la meilleure politique du monde...!), "les papes" (c'est lui le pape...ouaiiiiiiiss!!!...il est polonais....ooooooooooooooooh...!! )
Voila salut a pluche, maintenant je vais rattraper mon retard de lecture sur les contribs de ce forum...
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Le 25/09/2003 à 19h25 (80.11.***.***) |
Nebo -
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"Ceci est peut-être mélancolique — mais peut-être bien ne l'est pas." Saint Exupéry
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