Gnac of the day
Aujourd'hui, cette page a été vue 205 fois.
Ecrire un message | Recherche
Le 08/09/2003 à 16h25 (80.13.***.**)
je viens de me rendre compte que ct un forum politique. c pas sur ce terrain la que je veux discuter. quel est le forum approprié. au passage, par exemple, higelin, pour moi c'est un battant. quelqu'un qui ne doit son succes qu'à son talent. pas à ses amitiés politiques !

Le 08/09/2003 à 16h08 (82.67.***.**)
Philoctète -
désolé pour les fautes d'othographe, mais je ne me relis jamais...

Le 08/09/2003 à 16h08 (80.13.***.**)
nico @fabio - till01@caramail.com
"Telephone avait un truc que les autres n'avaient pas forcement". C'est justement la qu'est le probleme. moi je dis l'inverse TELEPHONE N'AVAIT CE QUE D'AUTRES AVAIENT. tu j'en vois défiler des groupes. dans ce ce que ne kiff pas pas il y a deux categories : - Ceux que je n'aime pas pur question de gout mais auquel je reconnais un talent artistique indiscutable. "qui ont un truc que les autres n'ont pas". - Ceux qui n'ont aucun talent, qui ne sont pas carrés et qui nous sortent des trucs que meme star academy ou pop star c mieux. C'est ce que je pense de téléphone.

Le 08/09/2003 à 16h07 (82.67.***.**)
Philoctète -
Le rock français a suivi complètement l'évolution du fait culturel français et international. Johny, téléphone, noir désir ont navigués sur une vague qui renouvelle sans arrêt l'objectif et le sens de la culture sans vraiment ni la contredire, ni la détourner. Les années 60: la culture vivante s'est une démocratisation (Malraux, mais aussi les producteurs commerciaux finalement), c'est aussi la jeunesse et le libre choix. En fait le rock s'est d'abord une arme radicale et très efficace contre la culture populaire à la manière soviétique, d'où la condamnation à mort des vendeurs de jeans à Moscou, et l'interdiction des groupes de rock de l'est.
Après 68, il faut canaliser la protestation, la divertir, on transforme les maison de la culture en maison de la jeunesse. L'idée c'est la seule forme de protestation permise soit artistique. Dans le bloc de l'Est, la culture devient une arme de la dissidence, mais dans le bloc occidental, elle devient un défoulement, une permission sans aucune portée concrète. Plutôt que de reassembler pour manifester, formez un groupe de rock, de punk, de ce que vous voulez. Les années 70, la culture devient le terrain de défoulement politique. Les années 80 et Téléphone, c'est cette politisation en gentil, passer par le tamis des années passées et du Mitterandisme, c'est le groupe amateur qui rassemble parce que tous font à peu près le même genre de choses chez soi entre amis. Je suis de cette génération, et j'ai aussi fait mon petit groupe plein de bonne volonté, de vague poésie et d'encore plus vagues idées politiques. Pour ça Jean-louis Aubert est très sympa, comme higelin, et même Trust aussi est très sympa, comme tout à l'poque était très sympa, on allait manifester pour acclamer notre nouveau président, et tous les murs s'écroulaient d'eux-mêmes. J'avoue que quand j'écoute les groupes de l'époque, je me dis chaque fois, ils ne sont pas très bons, mais c'était nous, on était tous un peu comme ça. La culture à l'époque ce n'était plus d'être spectateur, de chercher les finesses de ce que l'on écoutait, de s'émouvoir, d'apprendre ou de s'enrichir, on était presque tous artistes, tous au même niveau, en allant écouter les autre, on allait s'écouter soi-mêmes, et prouvez moi que ce n'était pas vrai.
Le dernier changement en date, c'est l'anti-mondialisme, la culture en réaction au système marchand unique. La culture s'est démocratisée, puis politisée, puis dissoute grâce à la guerre froide, parce qu'elle était une forme de propagande, puis un détournement, puis une forme d'adhésion planétaire à la "fin de l'histoire". Sans la guerre froide, elle doit trouver une nouvelle signification, que défend t'elle, que forme t'elle, à quoi entraine t'elle. D'où peut-être cette espèce de crise, crise de l'industrie du disque, crise du cinéma, du théâtre. Noir désir contre Vivendi, fin des cd, annulation des festivals. Mais surtout le fait que plus personne ne sait ce que c'est que la culture vivante aujourd'hui? Les Sit-coms? Madonna? Eminem? Une forme de contestation (le Larzac?) ou du consumérisme acharné?

Le 08/09/2003 à 15h02 (212.47.***.*)
signaletic -
Que de grossièretés ! (ouf, c'est réparé...) Gaffe de ne pas devenir vulgaire, en plus !! (c-à-d banal, quasi médiocre par dessus le marché ! ...)

Parenthèse dans ce défouloir : ce n'est pas parce que Teleph a été boosté médias (plutôt que Dogs, Lily Drop, Starshooter, ou Bijou (les vrais pionniers du rock francisé) ou Trust (pas mal boosté aussi) qu'ils étaient mauvais ! (bien au contraire, à cette époque on pouvait encore rassembler le goût du public (forum vert: musique), le biz intensif (forum bleu ?), et la qualité d'expression, la sincérité (forum rose ? ...)
En tous cas, depuis plus de 20 ans que ça dure, ça devait arrivé que qq'1 dise le contraire un jour, qq part !

Le 08/09/2003 à 14h30 (80.13.***.**)
Fabio - @nico
En fait, tout ça c'etait pour nous dire que tu étais dans le milieu de la musique? Tu y fais quoi? Tu ne sembles critiquer qu'aubert (tu t'es gourré de site) mais de Louis, tu en penses quoi? Connais tu le personnage, sa façon de penser, ce qu'il est et ce qu'il fait? Si tu as de la haine, decharge toi sur les producteurs et non sur les groupes qui font (ou ont fait)ce qu'ils aim(ai)ent. Après ,ça plait ou pas mais là c'est le public qui ecoute et qui décide. Le bouche à oreille est aussi efficace, quand le groupe est bon et qu'il dégage, qu'une grosse promo. Il suffit de pas être trop stupide mais maintenant il est vrai qu'il y a beaucoup de nains comme disait nyto. (je suis pas né dans la bonne epoque :-( ) Telephone avait un truc que les autres n'avaient pas forcement, alors ne soit pas jalou que ton groupe n'ait pas marché si c'est le cas. Les aléas de l'art en tout genre, va comprendre pourquoi ça plait ou pas.

Le 08/09/2003 à 14h29 (194.196.***.***)
pioupiou -
Je ne sais pas si les nouveaux slogans seront comme les anciens (nuit gravement à la santé et autres), mais moi j'ai de la chance y'a jamais rien eu d'écrit sur mes paquets de tabac à rouler.. donc ! mon tabac ne tue pas ! coool

Le 08/09/2003 à 14h16 (81.48.**.*)
-
Fumer tue
y sont forts ces publicitaires !!!! bon, c'est pas le bon forum, désolé....

Le 08/09/2003 à 13h47 (80.11.***.***)
ber - @Trou Iveul
ben alors mon grand on a les nerfs qui lache faut pas rester comme ça va dormir ça ira mieux apres,repose toi tu souffres depuis trop longtemps la chuuuuuutttttttttt ça vas passer allé prend tes goutes

Le 08/09/2003 à 11h06 (129.42.***.***)
Pioupiou @Trou Iveul /Nico -
Ca c'est ce qui s'appelle une critique de refoulé... Chacun a le droit à son propre avis mais le tiens justement n'est pas propre ! Evite les injures et alors peut-être pourrons nous discuter intelligemment (mais franchement j'en doute vu le niveau..)

Le 08/09/2003 à 07h51 (80.13.***.**)
moi quand je vois que dans la musique electronique, des musiciens français y arrivent sans qu'on leur apporte tout sur un plateau, je me dit que non, qu'il y a un espoir pour le rock français (certains groupes ont reussi qq coups en angleterre et ont du coup été bannis en france). pour y arriver, on doit absolument se defaire de l'image guignolesque qu'a répendu téléphone pendant sa courte carriere (puisqu'ils ont splitté y a 20 ans) et pour cela, il faut absolument interdire la vente de leur disques dans le rayon rock. pour téléphone et jean louis aubert (parce que je vois pas la différence en téléphone et sa carrière solo) il faut créer un rayon spécial "musique qui fait dla peine" et n'autoriser la diffusion que sur le site bide et musique. si ils ont eu du succes, c un accident de parcours. et pour résumer ma pensée, je citerai coluche "ils sont arrivés premiers à un concours de circonstances".

Le 08/09/2003 à 07h28 (80.13.***.**)
nyto -
Quand je suis arrive au college en 6eme et que j'ai vu partir au lycee les 3eme,j'ai vite compris que c'etait la derniere fournee de geant et que l'avenir allait engendrer que des nains...maintenant,applique ca a la zic,est tu comprendras

Le 08/09/2003 à 06h16 (80.11.**.***)
Trou Iveul -
TELEPHONE PUE LA RACE !!!

Le 08/09/2003 à 06h11 (80.13.***.**)
c'était des groupes comme trust qu'il fallait soutenir, ça c'était un groupe qui tenait la route. ils ont un palmares beaucoup plus glorieux et ils n'ont jamais eu le succes qu'ils méritaient alors qu'à la même époque le marketing de la maison de disque de téléphone nous faisait avaler des couleuvres. on pourrait aussi parler de groupes comme vulcain, killers(qui existent toujours) ou satan jokers qui sont des groupes respectés des connaisseurs au states. non franchement téléphone c aussi nul que la bx leader (qui date de la même époque!!!). comme je le disais dans mon precedent message, les groupes de rock/rap/metal français ont du mal à s'exporter parce téléphone à chié dans la casserole. ça ce vraiment une honte. téléphone y a rien derriere c du vent, une dejection publicitaire.

Le 08/09/2003 à 05h29 (80.13.***.**)
nyto - der
le bin's en France,c'est que les zicos sont juste bons a se prendre la tete ou a se croire des rock-stars...sur 100 mecs,t'as 10 vrais zicos et 90 mystificateurs qui pensent qu'au fric et succes,comment veux tu que ca avance cette histoire...
pour finir,les francais sont tellement mauvais qu'on est oblige de faire des lois pour qu'ils passent a la radio ahahhahhahahhahhahahhahhaet ca c'est pas la faute a Telephone ahhahhahahhahahhahha generation de nains horizontaux

Le 08/09/2003 à 05h05 (80.13.***.**)
nyto - @Nico
slt Nico
J'vais faire court car j'ai pas le talent de Lionel,Fox,Wolfie et Philo pour les grandes discertes(les gars si vous me lisez,c'est tout a votre honneur)
poses toi la question,qu'y avait il de bon en groupe de rock en France a cette epoque???
J'y etais et j'en ai vu un paquet sur scene,donc j'ai ma p'tite idee mais toi????
De plus Telephone n'existe plus depuis bientot 20 piges donc si on suit ton resonnement,les groupes occultés par feu Telephone devraient nous eclater la tete depuis 20ans???
ou ils sont????Kyo,Dolly,Noir Desir,Aston Villa ou tout autre groupe de boutonneux tete a claques,c'est ca tes super groupes c'est ca la releve??? un peu leger...non???
...bon,si t'as rien d'autre a proposer,j'retourne m'ecouter Crache ton venin,puisque cest dans les vieux pot etc........Nyto,sans haine,ni violence

Le 08/09/2003 à 03h50 (80.13.***.**)
voici un message qui ne va pas vous faire plaisir... en effet j'ai toujours pensé que téléphone était un groupe de merde ! et je pese mes mots. j'arrive pas à comprendre comment on a pu nous faire avaler que c'était bien. jean louis aubert n'a jamais su chanter et on ne peut pas dire que le reste du groupe ai fait des prouesse instrumentales. je suis dans le milieu de la musique et quand, dans un studio de repet j'entends des gamins de 14 ans qui qui savent jouer de la guitare et chanter, je me dis mais quelle injustice!! dans les années 80 des genies du marketing nous ont fait croire qu'ils avaient du talent... puah. oui je le dis haut et fort Téléphone n'est ni plus ni moins qu'une arnaque qui a certainement occulté des groupes qui avaient du talent dans les années 80. voila, j'ai craché mon venin en esperant ne pas vous faire trop de mal.

Le 07/09/2003 à 06h44 (212.47.***.***)
Fox -
. "Sans le fun si pédagogique, sans la richesse de l'authentique : pas de salut." (c'était ça la phrase...)

Le 07/09/2003 à 06h37 (212.47.***.***)
Pr Fox -
Je précise pour qu'il n'y ait pas trop d'équivoque : La Culture est au dessus de tout (elle est top) puisqu'elle transcende même le temps.
Elle se nourrit du reste (loisirs ou divertissements divers & variétés, une fois toutes distractions passées au tamis).
Le loisir (singulier, mais partagé) est de la culture en gestation. Si les loisirs étaient du "temps perdu" c'est qu'ils appartiendraient encore à la dérive grand-guignolesque, distraite de toute finalité, affectée au néant... qui ne compte pas vraiment. Donc : non pas "un peu de culture" dans les loisirs, mais un peu de loisir dans la Culture.

Aussi quand je dis que la culture est "ampoulée", c'est comme pour un médicament : rare (de préférence), chère, et pointue.
Si la culture peut paraître stéréotypée c'est qu'elle semble marketée, ou devenue balisée par des institutions ("académiques"), à l'écart du loisir (= improvisation dans une vérité toute personnelle, sans dogme, sans critères de compétition ou de rentabilité, sans le fun si pédagogique, sans la richesse de l'authentique).
L'inutilité (ce qui coule de source, fluide et délectable, ex: le "ça va" de Marielle), ne signifie pas vanité (inaboutissement pathétique : tout ce qui est vain est tragique).
Pour les recettes (puisqu'on parle de goût), j'y reviendrai... (le temps de retrouver mon chef, et les ingrédients dispos...)

Le 07/09/2003 à 01h33 (82.67.***.**)
Philoctète -
Merci à tous pour vos réponses! Donc on reste sur l'idée que le loisir est pour les gourmets, c'est le temps qu'on arrive à perdre, si possible avec d'autres.. Pourtant, pourtant, ne peut-on peut cultiver ses loisirs, les affiner, et cela ne pourrait-il se faire mieux avec un peu de culture, de connaissance et de goût. En sachant qu'aujourd'hui les meilleures choses ne sont pas forcément les plus chères, ou si certaines sont chère, si l'on sais les choisir, elle sont accessible puisque rares. A noter, que même on ne retenant que le loisir de discuter ensemble, n'y a t-il pas un moyen de rendre cette discussion, gratuite, et "inutile", plus riche, plus agréable, plus excellente... Et pour cela quels seraient les meilleurs ingrédients, les meilleurs recettes? Non pas cultiver on jardin en un repli égoiste et pepere, mais cultiver ses loisirs, en les ouvrant aux autres librement... Bon dimanche!

Le 06/09/2003 à 21h00 (212.11.**.**)
Wolfie -
Constructif. Et si les émissions de Real-TV étaient remplacées, de temps en temps par le mondial de l'improvisation? (énormement d'implications, trop longues à expliquées, a vous de bosser.)
Sans espoir, pas de gloire. Sans idées, quel droit de cité?
Je vous laisse cette réflexion sans lendemain.

Le 06/09/2003 à 14h25 (212.47.***.***)
fox -
par inadvertence j'ai mis "pêché" au lieu de "péché" (mauvaise donne)

Le 06/09/2003 à 14h19 (212.47.***.***)
Fox (extra-balle) -
On me signale (on : un autre player) que j'ai oublié la distraction
Quand le divertissement est passé il peut arriver que l'on se trouve en état de distraction (voire de sidération... si la sirène des pompiers est trop forte). Alors on se retrouve en train de manger le miko avec le baton, de crawler sur le sable, ou toute autre situation pleine de déconvenue. (En g_al dans la vie, c'est par distraction qu'on se fait mettre, qu'on se fait fourguer sans y prendre garde une play-station à la place d'un powerbook, c-à-d un soft bridé, pré-orienté, au lieu d'un pack de plugins ergonomiques).
La distraction est le mot moderne pour "pêché" (= rater sa cible, initialement), ça peut évoquer les kamikazes (dévoués de leur destin naturel) ou affecter la ringardise (le karaoké squatte le début de soirée, alors que Mr Eddy passe à 23h au plus tôt)...
On l'aura compris, ce que je préfère c'est bien le Loisir, c'est ce qu'il y a de mieux pour s'instruire (de nos jours la culture est souvent trop balisée, stéréotypée voire ampoulée, et le divertissement trop affecté, matraqué). Le bourrage de crâne gave , le loisir c'est pour les gourmets (en quelque sorte).

Le 06/09/2003 à 05h18 (212.47.***.***)
Pr Fox -
"Back to the roots", les vacances ça va un moment ... et tropisme ludique vers le moindre espace de liberté (d'expression sans frictions), enfin en "terra cognita" ... (j'ai fait un lot, pour être tranquile dans les jours qui viennent)

Pour répondre à Philoctète (c'est pas un nom guatémaltèque ça ?) : D'après mes recherches, indolentes mais obstinées (façon "dire strait"),

le loisir est une sorte de soupape de liberté individuelle dans un monde ultra-quadrillé (ex: les jours où l'on travaille pour soi et non par obéissance, sont des loisirs, hors servitude* - improvisation "à loisirs", à volonté donc). C'est une interface.

la Culture a toujours englobé "les Arts & les Sciences" : elle est transgénérationnelle, polie par le temps, polie par les vagues, (polie mais pointue ...) C'est du dernier cri, de la première sommation (Lascaux) à la dernière somation. Une injonction aussi, une émulation à se coltiner un projet avant extinction du soleil. (Profitons que Mars se rapproche pour prendre de la distance.) Ce sont des rails.

et le divertissement est une interférence consentie (peu ou prou) dans notre élan responsable (contemplation apolitique à la base, mais industriel au final, donc politique sans le dire :/ ). Le divertissement, ça n'est rien. C'est ça qu'est bien. (Quand on entend la sirène en ville, on ne sait jamais si c'est pour l'aller ou le retour ... à moins d'être dans le véhicule, mais là ça n'est plus du divertissement)

* Au moyen age un homme était considéré comme libre lorsqu'il devait moins de 40 jours à son seigneur (saigneur ?). Au delà il était considéré en état de servage (à titre indicatif aujourd'hui le contribuable travaille en moyenne 195 jours pour l'État ... puisque cette année la dépense publique atteint 53,3% du PIB. Comme tous les chiffres cela doit être sujet à discussion, mais une chose est sûre : c'est beaucoup !)

Sauf ton respect, Lionel, c'est difficile de ne faire que plaisanter sur "l'hécatombe" estivale (ex: excellente couv de Charlie) : il ne s'agissait pas, pour l'État, de faire savoir "qu'il était important de boire quand il fait chaud", mais de ne pas bloquer plus longtemps les 3OO millions qui permettent d'avoir une aide à domicile quand on a la maladie de Parkinson, ou qu'on est simplement handicapé ou trop âgé pour vivre seul... entre autres socio-responsabilités traités sans humanité (ni même civilité : il paraîtrait qu'on n'aurait plus les moyens de se prendre par la main, dans les hôpitaux il faudrait travailler avec des boules Quies pour atteindre un bon "rendement". Philoctète comme Wolfie ont montré comment le grave et le débonnaire se côtoient parfois, et je le pourrais aussi ...)

Pour les intermittents je connais mal la question, mais de là à ne discerner que les "3 mois et demi de boulot à temps plein ou bien, étalées sur 11 mois, 11 heures par semaine", j'hésite ... Là, par défaut, ça ne serait pas confondre heures payées et travail. (Le combo hédoniste répètera sur scène alors ? et il composera le dos au mur, sous les projos, devant les pompiers stoïques ? )
N'est-ce pas confondre, comme devant l'étal d'un fleuriste, fleurs vendues et plantes élevées (bcp plus nombreuses, hélas pour le commerçant) ? Chez le vitrier, pose d'un carreau à domicile , disponibilité d'un "SOS dépannage" ? Chez le garde forestier, le temps passé à écouter, le vent dans les arbres, parc i par là, et celui, condensé, pour serrer un braconnier ? Chez le traducteur, mots imprimés via son transfert, et acquisition d'un savoir-faire global utilisable de suite ? (achats des dictionnaires etc.)
Bref, confondre l'exercice pratique et l'efficience ? Imbriqués.
Le chômage forcé, [sans "retraite" possible, aujourd'hui (fuite impensable) comme demain (la mise Hors Service)...] ou la vacance, montrés du doigt à l'aune du défossement d'un potentiel opérant, normalement connexe, attendu avec ferveur. Inaction fertile toute proche de l'actif efficace, 100% solidaires. Mais permanence et impermanence se regardent en chien de faïence. C'est dommage.
(De toute façon on sait que la secousse des "intermittents" vient de la fraude de certains employeurs, n'en parlons plus, hors contexte).

Alors, confusion générale entre culture et récolte ? Entre préventions, examens... et soins ? Etc. L'inutile même n'est pas superflu (en médecine il est carrément le but recherché). Un chirurgien qui a réussi, c'est comme un monteur au cinéma : si le travail est bien fait il ne doit plus se voir ! Rôles ingrats, mais vocations inextinguibles.

Nebo a eu la conscience frontale (filiale), de la vraie richesse nichée dans l'essentiel aride, sommaire, et le choc culturel, pesé de longue date, du luxe superficiel irradiant de notre misère conjuguée... (On imagine la beauté du geste, la tension du moindre événement coutumier, la vibration commune ou presque).
Le mercure est en perpétuelle fusion sur notre globe. L'esprit (du Verbe), la poésie, le rire, le récit : des armes qui ne peuvent s'enrayer. Idéal pour les mercenaires comme les bénévoles (consulter catalogue, saison automne-hiver).

Le 06/09/2003 à 00h22 (213.46.***.***)
Lionel, principalement @ Philoctète -
Les commentaires de Babette (bise en passant ;o) remettant en avant le concept de libre-arbitre et de responsabilité individuelle et notant le caractère historique (c-à-d s'étalant sur une longue période et se développant indépendamment des pouvoirs en place) du rééquilibrage travail/loisirs me vont déjà bien.

Cela dit, Philoctète, tes éclairages de contexte et remises en perspectives (on peut se tutoyer, ou tu préfères vraiment le vouvoiement, au fait ?) me semblent pertinents aussi. Il est vrai que c'est longtemps la gauche qui a plutôt incarné la libération du travail. Mais à mes yeux, les notions de gauche et de droite sont dépassées (on peut peut-être d'ailleurs dater ça, en France, de la succession des septennats Giscard/Mitterrand) et il est contre-productif de leur accorder encore une grande importance pour porter un regard réellement politique (plutôt que préoccupé de questions d'identité) sur notre pays et le monde en général. Certains estiment même (y compris "à gauche" ;o) que les deux dénominations ont interverti les postures politiques qu'elles recouvrent : avant, la gauche représentait le progrès et la réforme, tandis que la droite représentait la réaction, c-à-d le refus du changement ; aujourd'hui, c'est un peu le contraire, disent-ils. De mon côté, je préfère dire que l'époque est à la conjonction des meilleures valeurs de ce qui était la droite et la gauche, c'est-à-dire pour aller vite à la fois le libéralisme et la responsabilité individuelle d'une part, et le souci de tous d'autre part (mais sans verser dans l'assistanat, chacun se devant d'être plus responsable de soi).

Essai de réponse à tes 2 questions sur la culture/les loisirs

1: pourquoi la culture et les loisirs se retrouvent pris en otage de l'antique division entre la France de gauche et celle de droite
Celle-là, elle est simple : parce que toute la politique est prise en otage de cette division obsolète (et je vois qu'on est donc d'accord sur cette obsolescence) ; et d'ailleurs, un des objets principaux de mes contributions, c'est d'essayer de grignoter petit à petit ce verrou de plus en plus dommageable en espérant le faire sauter un jour (mais pour l'instant, c'est loin d'être gagné) !

2: Pourquoi culture, éducation, loisirs et passe-temps sont amalgamés et ne soufrent aucun débat de fond, comme si tout était évident pour chacun et comme si toute discussion sur le temps que l'on passe était nécessairement du temps perdu
Probablement parce que c'est une analyse qui ne passionne pas les foules. Et parce qu'il n'est peut-être pas si évident que ça de distinguer les uns des autres. Exemple : mon cadet, Mathieu, 10 ans, est fondu de jeux vidéo, il passe de sa Game Cube à sa Game Boy Advance et vice versa et y occupe la majorité de son temps libre. La première réaction (primaire) d'un adulte, c'est d'y voir du temps perdu et du bourrage de crâne. En réalité, on peut avancer que c'est précisément un amalgame des 4 catégories que tu distingues : passe-temps, loisir, éducation (multiple : lecture, vocabulaire, logique, etc.), culture (multiple : adresse, univers des jeux de rôles, culture du jeu en général, etc.).

Bon, vu le tour de notre discussion, je suppose que tu posais cette question en vue d'imaginer un nouveau système qui s'appliquerait à aider les travailleurs du secteur culturel et non ceux du secteur des loisirs. Mais franchement, je vois mal sur quoi on pourrait asseoir cette distinction.

Plus globalement, l'aspiration historique à la "société des loisirs" était celle des sociétés occidentales à une époque où chaque "bloc" pensait encore son évolution indépendamment de celle des autres. Aujourd'hui, toutes les sociétés mondiales ou presque ont entamé leur intégration, c'est la mondialisation, qui est beaucoup plus qu'on ne le dit un rééquilibrage de la disponibilité de travail qualifié ou semi-qualifié au profit des pays pauvres, et la perspective n'est plus tout à fait la même, car il y a logiquement déperdition de travail dans nos pays, d'autant que nous n'avons jamais réellement préparé l'avenir autrement que contraints et forcés, au bout du bout du bout, une fois un secteur économique quasiment sinistré.

Bref, on sait bien qu'on nous avait promis des loisirs et du temps libre, mais devant un tel chantier (unification progressive de la planète et rééquilibrage des niveaux de vie), on sent bien que c'est plutôt plus qu'il va falloir bosser, pas moins ! Comme la France, avec ses 2 wagons de retard habituels, en est encore à mettre en oeuvre l'application d'une loi sur la réduction du temps de travail qui est déjà à contre-courant de la tendance qu'il serait bon de suivre, c'est vrai qu'on se prépare des années légèrement difficiles.

Au moins cela risque-t-il de servir d'électrochoc positif ! Car à mes yeux, il est franchement aberrant que les habitants du 5e pays le plus riche du monde en soient à emprunter chaque année 20, 30, maintenant plus de 40 milliards d'euros (350 milliards de francs) parce qu'ils estiment n'être pas assez riches pour se payer tous les services et toutes les protections dont ils pensent avoir besoin.

Pour tes autres questions, attendons un peu.
-=Lionel - http://www.lumbroso.fr/">http://www.lumbroso.fr/ =-


Premi�re pagePage pr�c�dente 750 751 752 753 754 755 756 757 758 759 760 Page suivanteDerni�re page

La reproduction ou l'utilisation de tout ou partie des propos ?crits sur ce forum est interdite sans autorisation ?crite de leurs auteurs.