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Le 09/08/2003 à 18h21 (80.14.***.***) |
Tocquée à Tocqueville -
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A entendre la prophétie du Sieur ci-dessous, je me dis que c'est quand même chouette d'être une femme unique et inégale (en tous points) qui papillonne de droite à gauche pour se procurer de grands plaisirs qui n'ont rien de vulgaire (non, mais...). Ah... les citations laconiques hors contexte ! On est presque sûrs (pour l'interprétation) de taper à côté à tous les coups. Que démontrait le Sieur au moment où il a pondu cela ??
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Le 09/08/2003 à 17h57 (80.14.***.**) |
Tocqueville au 19ème Siècle... -
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Au XIXe siècle, Tocqueville prophétisait déjà: " Je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs... Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire... Il est absolu, détaillé, régulier, prévenant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle, si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril, mais il ne cherche au contraire qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance. "
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Le 09/08/2003 à 17h55 (80.14.***.**) |
Tocqueville au 19ème Siècle... -
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Au XIXe siècle, Tocqueville prophétisait déjà: " Je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs... Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire... Il est absolu, détaillé, régulier, prévenant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle, si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril, mais il ne cherche au contraire qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance. "
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Le 09/08/2003 à 16h53 (193.253.**.**) |
Nebo...RE-Demonstration... - Sans Haine aucune...
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"...et je viens de me faire tous les JT (pour ce qui est du revisionnage des JT, c'est vachement bien fait sur le site de TF1 - au moins un truc de génial parmi ces tristes nouvelles, très choquantes)."
"Dans la série "Hasards du calendrier et concours de circonstances" ou comment l'environnement et l'état d'esprit général mettent un voile subjectif sur la perception de l'instant. Je regarde Koh Lanta - cool, en famille, dans le canapé (moelleux forcément, Fox ), j'pense à rien de particulier, normal, y'a rien à penser avec Koh Lanta - et là, j'entends l'un des mecs qui dit un truc du style "De temps à autre, faudrait les baffer, les gonzesses"... Programme famille... La réplique m'est restée en travers. Ca ne doit pas être ma journée. Je prends tout de travers aujourd'hui. Me reste plus qu'à zapper."
"Juste une explication : les gens exposés aux yeux du public ont un rôle symbolique. Le grand-public s'approprie ses "vedettes" et vibre avec elles. Je connais beaucoup de gens qui aimeraient que l'on "vibre" avec eux. Beaucoup."
Babette, tu es en pleine "Société du Spectacle". Le délire ! Seul le choc des images et les mots pathologiquement passionnels des médias parlent par la bouche de la grande majorité ! Certes, l'acte de Bertrand a été horrible ! Il se doit de payer ! Mais il faut qu’il paye dans un cadre juste. Sinon où est la justice ? Que les chiennes de gardes y aillent de leurs petites haines en tentant, à présent, de mettre la main sur le bouc émissaire idéal pour continuer à vomir sur le Patriarcat phallique ne me surprend guère. Mais d’associer Bertrand Cantat, avant même que son jugement n’ait commencé, à l’image du salaud maltraitant les femmes me choque profondément. Pour moi c’est un stupide et HORRIBLE accident passionnel qui a eu lieu. Le genre de chose qui peut faire basculer n’importe qui. Je suis très triste de tout ça. Vraiment.
Allez...Zappe ! ...
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Le 09/08/2003 à 15h33 (80.14.***.***) |
Babette à Wolfie et Nebo -
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A Wolfie : lorsque je dis que je suis touchée, attristée, (voire meurtrie) par une situation [par exemple par un accident de la circulation qui coûte la vie à des enfants ou à une mère de famille, par exemple par crime raciste consistant à jeter un Arabe dans la Seine, par exemple par un drame familial] et que je m'en tiens strictement à l'expression de ma vive émotion, sans entrer dans des considérations philosophiques [par exemple -respectivement- sur le code de la route, sur l'immigration, sur les bienfaits/méfaits du mariage] je n'attends de personne qu'il juge à ma place si oui ou non je perds mon temps (ou la tête) et qu'il me suggère de vaquer à d'autres occupation. Je trouve cela irrespectueux - entre autres... A Nebo : je vais juste me contenter de te faire part de ma surprise concernant toutes les idées/intentions/positions que tu prêtes sans que je n'aie jamais exprimé ici, au sujet de ce drame, le moindre avis pour/contre qui que ce soit ou quoi que ce soit. Merci pour ton efficace démonstration sur la "société du spectacle". Ce fut intéressant sous maints aspects. J'en reste là. Ne serait-ce que par respect pour ceux qui ont "les boules du siècle".
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Le 09/08/2003 à 00h12 (212.11.**.**) |
Wolfie -
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MARTIN
Tant pis Nebo, c'est de votre faute. St Martin en Ré j'aime, pour ces boutiques originales que l'on découvre à l'horizontale. Contrairement à St Martin du Canigou qui se maudit tête haute après ascencion sans lévitation malgré le panorama et les batisses que l'on découvrent.
Moi qui est un nom d'équidé, j'ai appris "qu'il y avait plus d'un ane qui s'appelait Martin". Et surtout mon enfance, ma sueur, mon filet (de Volley), sont restés à Ville-ès Martin. Là où les jeunes hommes de soixante-quinze ans vont se baignés sachant qu'à leur retour, l'un de nous sera toujours là pour le soutenir et lui apporté sa canne au sortir de l'eau.
Ville-ès Martin, où un jour nous irons, fraternité de volleyeurs et naïades de soixante dix ans, ou moins, pour les moins dynamiques. Nous irons, disais-je, demandés l'instauration d'une principauté pour notre petit paradis de sable fin et de jeunesse éternelle.
Enfin, je tiens à remercier tout particulièrement mon vieil ami Remi Martin, le plus spirituel des spiritueux qui peut vous amener sur l'Ile d'Aix grace au vieux gréement "La Marcelle" de René. Là, échouez-vous jusqu'au restaurant "Le Pressoir", les serveuses et serveurs sont hilarants et éfficaces.
C'était pas prévu, et comme souvent hors-sujet, mais un petit coin de paradis sans un coin de parapluie c'est pour vous mon ange...Martine.
La chute est intéressante sauf pour Annie ma compagne.
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Le 08/08/2003 à 22h57 (193.253.**.**) |
Nebo @ Wolfie et Babette -
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Wolfie, Je te projette, virtuellement, un peu de ce vent du large que j'ai ramené le l'Île de Ré Samedi dernier. Hardi moussaillon ! Babette, tu es en pleine "Société du Spectacle". Le délire ! Seul le choc des images et les mots pathologiquement passionnels des médias parlent par la bouche de la grande majorité ! Certes, l'acte de Bertrand a été horrible ! Il se doit de payer ! Mais il faut qu’il paye dans un cadre juste. Sinon où est la justice ? Que les chiennes de gardes y aillent de leurs petites haines en tentant, à présent, de mettre la main sur le bouc émissaire idéal pour continuer à vomir sur le Patriarcat phallique ne me surprend guère. Mais d’associer Bertrand Cantat, avant même que son jugement n’ait commencé, à l’image du salaud maltraitant les femmes me choque profondément. Pour moi c’est un stupide et HORRIBLE accident passionnel qui a eu lieu. Le genre de chose qui peut faire basculer n’importe qui. Je suis très triste de tout ça. Vraiment. C'est dans cet état d'esprit que j'ai balancé le lien du Figaro, qui est pourtant un journal de droite ne portant pas dans son coeur ni les idées ni la musique de CANTAT. Je suis triste de tout ça à cause des résonnances que cela peut avoir avec le difficile métier de vivre pour nous tous ! Mais malade du déchaînement médiatique une fois de plus passionnel qui ne permet pas du tout de garder la tête froide et de considérer les faits avec justice ! Le pire, c'est qu'on peut imaginer un scénario différent : La dispute commence...1000 et 1 reproches différents fusent de part et d'autres...ils en viennent à l'empoignade, à la bousculade...puis aux coups...Marie, emportée, se saisit de ce qu'elle croit être un vase potiche de décoration d'intérieur et assaine un coup à la tête de Bertrand...par reflexe...par peur...étourdie...larguée... comme lui d'ailleurs...et le chanteur de Noir Désir tombe...MORT ! Voilà, je pense ce qui s'est passé ! Stupide... Humain trop humain... Mortel ! L'horreur... Mais c'est Marie qui nous a quitté...
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Le 08/08/2003 à 22h34 (212.11.**.**) |
Wolfie -
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Houuula, réactive Babette, j'adore.
Désolé, mais mon petit public et moi nous allons nous baigné. Je vous laisse le grand public qui m'ennuie et me déesse...père, aidez-moi.
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Le 08/08/2003 à 22h21 (80.13.**.***) |
Babette à Wolfie -
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Houlàlà... faut vraiment que je zappe. Car là, je suis à deux doigts de bondir en te lisant Wolfie (et je sais que ça ne mènerait à rien). Juste une explication : les gens exposés aux yeux du public ont un rôle symbolique. Le grand-public s'approprie ses "vedettes" et vibre avec elles. Je connais beaucoup de gens qui aimeraient que l'on "vibre" avec eux. Beaucoup.
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Le 08/08/2003 à 22h08 (212.11.**.**) |
Wolfie -
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Funeste "rigolade"...
Drame familier sur la terre. Lady di et les Trintignant-Cantat dans un même film de là-bas (c'est-à-dire chez vous, "Ici Paris").
Désolé, je ne voulais pas en parler, mais votre cirque m'indispose. Laissez, vous qui ne saurez jamais, les diverses familles dans leurs deuils, quelles que soient les circonstances.
J'aimerai tous vous emmener, morts et vivants, sur la plage pour une dernière grillade psychotrope au son des divins Beach Boys (celui qui joue le plus mal, alimente le feu de sa guitare.)
Carpe Diem. Rendez-leur la tête que vous avez prise. Objectif, plage.
Io, io, iode, lavage, décrassage.
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Le 08/08/2003 à 15h59 (80.13.**.***) |
Babette -
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Je suis en décalage chronologique avec vous. Je reviens de l'étranger et je viens de me faire tous les JT (pour ce qui est du revisionnage des JT, c'est vachement bien fait sur le site de TF1 - au moins un truc de génial parmi ces tristes nouvelles, très choquantes). Vous ai lu. Sur le bleu. Sur le rose. Sur le vert. J'ai pas grand'chose à ajouter. La seule touche que je peux apporter face aux déchaînements humains de violence est celle de la désespérance temporaire. Baisser l'échine et attendre en silence que ça se passe, la désolation chevillée au coeur... Et pour demain, je réclamerai de la douceur, encore de la douceur et encore plus de douceur, pour faire un écrin de coton à tous les coeurs blessés.
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Le 06/08/2003 à 20h43 (80.15.***.***) |
Nebo @ Tous - Marie,Bertrand et...Michel Onfray
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Rentré de vacances, la peau tânée par le soleil, et la reprise du boulot difficile ! Heureux de vous retrouver. Je n'ai pas eu le temps de lire toutes vos interventions interessantes ou non...cependant, je veux avoir une pensée, malgré l'actualité frémissante (Canicule...Irak-USA...Incendies un peu partout...etc...)...oui...une pensée toute particulière, pour Marie Trintignant et Bertrand Cantat. Pas de Jugement de ma part. Juste le Choc, les boules, le dégoût... Je les aime tous les deux... et ne sais que dire. La Passion mène au meilleur...MAIS AUSSI AU PIRE ! Je suis triste. Marie n'est plus et Bertrand est MAL...TRÈS MAL. Que dire? Les mots manquent ! Nous sommes tous fondés par un parcours, une origine socio familliale, un statut social, une éducation, des instants de Joies et des instants de douleurs...etc... Mais nous sommes tous, AUSSI et AVANT TOUT, des êtres humains. "Rien de plus...rien de moins"... Je ne partage pas toutes les prises de position de Bertrand...mais je l'ai toujours considéré comme un être entier, intelligent, d'une sincérité indiscutable...et NOIR DÉSIR est un groupe qui a su mener une carrière artistique libre et altière. Si certains jeunes ont lu MAÏAKOVSKI ou écouté LÉO FERRÉ, c'est aussi parce que Bertrand les citait autant qu'il pouvait. Le chanteur de NOIR DÉSIR a pété les plombs, semble-t-il, à cause d'un SMS que Marie Trintignant a reçu en sa présence de son Ex... Le délire! Le Libertaire/anar rattrappé par le démon bien Judéo-Chrétien de la JALOUSIE. Comme quoi, la Liberté est un problème bien plus profond qu'il n'y parait. Si Bertrand avait été aussi libre que son coeur y aspirait (ET Y INSPIRE ENCORE...JE L'ESPÈRE!!) jamais il n'aurait commis un tel acte! Bon...l'héroïne qu'il venait de consommer n'a pas dû l'aider à avoir l'esprit clair. Mais 2500 ans de Platonisme et 2000 ans de Morale Judéo-Chrétienne nous ont tous modelés de générations en générations...et c'est un travail de toute une vie que de mettre de l'ordre là dedans afin d'accéder à un "mieux vivre" intérieur indispensable pour nous préparer tous individuellement...À LA MORT...INÉLUCTABLE POUR TOUS...et nous permettre de mieux comprendre l' "Autre" et, peut-être, d'améliorer autant que peux se faire sa vie pendant qu'il améliore la nôtre. Echange...Dialogue...Empathie... Tolérance de l'Altérité... Comme disait Chamfort au 18ème Siècle :"Jouis et fais Jouir sans nuire à autrui et sans te nuire à toi-même, voilà la seule Morale ! " Je suis triste de tout ça... et triste que la Famille de Marie( dont je ressens la DOULEUR et peux comprendre la HAINE) se soit décidé à attaquer pour MEURTRE. Alors que tout montre à prouver qu'il s'agit d'un ACCIDENT PASSIONEL...UNE FOLIE QUI PEUT S'EMPARER DE TOUT LE MONDE PARMI NOUS SELON NOTRE "FONDATION" JUSTEMENT ET LE TRAVAIL QUE NOUS FAISONS OU PAS SUR NOUS MÊMES ! Bertrand va avoir l'occasion de travailler sur lui-même, s'il ne se laisse pas mourir, s'il ne baisse pas les bras, considère son acte horrible dans le blanc des yeux et profite du temps qu'il passera en Prison à franchir un Cap ou des Caps... Qu'on le juge pour ce qu'il a fait est bien sûr normal...qu'il paye d'une façon ou d'une autre AUSSI...mais qu'on l'enterre sous l'Accusation de meurtre tient du délire...un peu comme s'il avait prémédité son acte ! Je n'y crois pas ! Et j'espère que cette volonté PASSIONNELLE de la Famille Trintignant pour l'ecraser ne portera pas ses fruits. Lorsque seule la PASSION parle, au détriment de la Raison, cela ne fait jamais de bien. Je parle à partir de mon parcours personnel d'homme de 38 ans. J'ai quelques heures de vols et des atterrissages forcés en matière de relation amoureuse et je sais que bien des fois l'Ange en moi s'est métamorphosé en Démon...Heureusement cela n'a pas trop fait de dégâts...et je n'ai jamais tué personne. Mais je sais qu'on bascule facilement, surtout dans la jeunesse...avec le temps on se bonifit comme le bon vin... Bertrand n'en était pas encore là pour ce qui est des relations amoureuses...Triste. Dur. C'est tout ce qui me vient là le concernant.Peut-être y reviendrai-je... Pour changer un peu de sujet...mais pas tant que ça...je vous propose un lien interressant. N'oubliez pas que ce qui rend LIBRE et SOUVERAIN l'INDIVIDU ce n'est pas un droit inscrit dans une constitution (qui n'est qu'une formulation commune), mais le SAVOIR qui est une ARME
et qui LIBÈRE.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/ete2003/onfray/archives.php>Vous trouverez sur ce LIEN les cours de Michel Onfray consacrés à l'Hédonisme Ces cours (GRATUITS !!!!!!) ont eu lieu à l'Université Populaire de Caen durant l'année Universitaire 2002/2003 ! Je vous rappelle que ces cours sont diffusés en ce moment même et jusqu'à la fin du mois d'Août sur France Culture, tous les soirs de la semaine (du Lundi au Vendredi), de 19h00 à 20h00... Les fichiers que vous trouverez sur le lien que je vous ai donné sont réactualisez de jour en jour...ce qui fait que fin Août il y aura 25 cours complets à télécharger. Il n'y en a, actuellement que 7! La huitième emission, celle de ce soir, ne sera disponible en telechargement que demain, bien que son lien apparaisse déjà! Et ainsi de suite jusqu'à la Fin du Mois. Les fichiers sont en Real Player ! Ils sont passionnants !!! Peace on ya all !!!
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Le 06/08/2003 à 16h32 (212.11.**.**) |
Wolfie -
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Les jeux de l'été.
Diantre, au moins deux erreurs se sont glissées dans le texte ci-dessous.
Quelle pitié!
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Le 06/08/2003 à 15h25 (212.11.**.**) |
Wolfie -
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Helllllllo,
Toujours très intéressant Lionel. Empathie et optimisme. J'aime le principe tolérant, optimiste et maître de soi. Mais face à la réalité actuelle, qu'elle est le futur?
Des mégalopoles de citadelles de faux "bons sentiments" impersonnels et mercantiles à outrance?.
Qu'en est-il de la construction lente et difficile de divers hameaux selon des principes fondés sur des traditions réactualisés?.
Ce que je veux dire c'est que l'universalisme apatride découlant d'une acceptation de tout, à tout crin (tirant vers la lâcheté?), Ne me semble pas crée une base de société viable.
Est-il vraiment indispensable de faire croire à un africain qu'il a les mêmes spécificités et les mêmes centres d'intérêts qu'un mongoles?.
Il faut admettre que chaque ethnies, chaque civilisation, a sa propre existence et c'est très bien comme cela pour la richesse de l'humanité. Rien n'empêche l'interactivité et le mélange.
Une comparaison simple, digne de la formule d'Einstein sur le continuum temps ; regardez un vieux film des années cinquante "Richard Cœur de Lion", malgré le coté M.G.M., le musulman Saladin est considéré avec respect. Prenez plaisir, aujourd'hui à visionnez le long métrage "Le Miraculé" de J.P.Mocky Le Grand. Quelle satire de l'église!
Le jour où les boutiquiers de l'Islam seront capables d'accepter une telle caricature de leur foi,Je croirai volontiers en leur maturité.
Pour en revenir a nous Lionel, chantre de l'optimisme. Le pessimisme n'est pas forcément nihiliste. Je ne connais pas de meilleurs vivants, ou ex, (serais-ce un signe?) Que les bouffons ?
Signé Desproges-Coluche-Audiard-Guitry-Allais-Allen-Marx-Viallatte-Chamfort-Leautaud.
Tudieu, que d'illustres plumes, je me sens comme un canard gavé de bonnes victuailles.
Sarlat, Trémolat, Dordogne de ma jeunesse, Gascons de tout pays, défendez-vous, défendez vos particularismes et soyez les meilleurs des hôtes!
Signé, un pessimiste jouisseur breton ancré dans son terroir, à l'écoute des autres, de tous horizons.
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Le 06/08/2003 à 15h23 (212.47.***.***) |
Fox -
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Avec la théorie de l'élastique on se dit que puisqu'il y a occurence de menace, variable, sinusoïdale, soit on opte pour une fréquentation assidue du danger (sans grand écart), on compose avec, au jour le jour ; soit on s'expatrie dans un ermitage, on se glisse dans l'imtemporel ...
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Le 06/08/2003 à 00h07 (80.14.***.**) |
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Un élastique parfois tu tires trop dessus et il part dans le sens opposé, ou alors il fait du sur place, voir même il pête.
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Le 05/08/2003 à 19h00 (212.47.***.**) |
Fox (... en Conclusion ...) -
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Beaucoup de gens trouvent que c'est maintenant, que l'existence "marginale" de certains artistes de passage en Lituanie, est intéressante... Comme avec le drame du Rainbow Warrior un été passé : stupéfaction pour les congés.
Restons un instant dans ce sujet... afin qu'on ne puisse croire que la philosophie, la psycho-sociologie (voire même la politique) puissent être des activités intellectuelles coupées de la réalité, exemptes des faits... Contre le cloisonnement entre la théorie et la pratique... voilà donc une analyse rageuse mais soucieuse de tirer une leçon, afin que les souffrances ne semblent pas totalement inutiles ...)
Théorie de l'Élastique : plus on repousse loin de soi le danger d'une inertie malfaisante, plus il revient fort, dans les doigts... De moins en moins souvent (ce qui laisse du temps pour s'y préparer), mais de plus en plus fort ! (ce qui peut laisser sans voix...) "Self-control" comme on disait bcp vers les 60's... L'inspiration ne doit pas faire feu de tout bois... ce n'est pas parce qu'elle est devenue rare dans le désert culturel actuel qu'elle en devient forcément acceptable. Et les événements insignifiants (non "symboliques" comme dirait Lionel) peuvent aussi manipuler des destins ... surtout chez les purs et les faibles (et d'autant plus chez les purs/faibles - affaiblis par des croyances ou des substances de laboratoire, ego-passagères & psycho-mortifères ...)
(Parallèle avec cet avertissement (cf. forum Rose) de Jesus le Nazaréen : " Évidemment, c'est un intérieur enfin bien clean, que les marlous diaboliques préfèrent squatter. Après le ménage : quand on en a jarté un par la porte, y'en a 7 qui déboulent plus tard par la fenêtre..." approximativement)
Ensuite, on voit bien le tort que peut procurer le "désinvestissement" :
Exemple pathétique (je pèse mes mots) : oubliant qu'il n'y a qu'à l'écran que les baffes (sans baguouses) font du bruit (post-synchronisé) sans dégât, n'empêchant pas les protagonistes d'arborer un sourire hollywoodien dans le plan suivant, le frère avec le compagnon de l'actrice passent une partie de la nuit à converser (à tenter de parler) au téléphone. "Déterritorialisation" de l'espace sensible : deux pièces d'un appart' = deux réalités sans osmose. On commente son vécu, pendant que la mort s'approche ; ainsi nous devenons spectateurs (désinformés souvent) de l'existence.
Procrastination fatale (c pa k'1 mot). Virtualisation outrancière : C'est le mal du siècle - charnière floue de ce passage entre deux siècles plutôt. C'est ce renoncement (sidération dans le piége du miroir retroprojectif/écran) qui oblitère l'embellie, qui écarte le secours clairvoyant.
(A propos "d'embellie", moi, le réchauffement de la planète, ça m'épuise... et c'est rien de le dire)
Si je n'avais la crainte de paraître ironiquement technophobe (puis passablement pompeux) je dirais que oui, le téléphone portable peut être dangereux (peut être, avec ou sans oreillettes), et que, Marie T., si vulnérable, pourrait être la première martyre de l'Ère du Téléphone... (Un SMS [bribe-message qu'on croit toujours inconséquent], un soir, comme déclic ; une discussion *réelle* (de vive-voix) maladroite et bâclée (si l'on peut dire) ; des appels téléphoniques (même et surtout internationaux) foncièrement vains ; puis le réseau des médias et des institutions qui s'emballe, avec son matos froid et hâtif...) Le rêve de communicants a tourné au cauchemar. (Tragique évidence : L'irrationnel peut s'imposer, envers et contre tout, jusque là où l'on ne sait pas le ménager. Notre environnement semble alors le jouet d'un mauvais scénario...) Une semaine durant, le pays (pour le moins) s'est découvert une vraie soif de miracle (le recueillement, c'est avant l'irrémédiable qu'il convient de l'avoir, pas après), presqu'un besoin de "undo" (repentir = remettre dans la pente), voire de redemption (si tu le dis), qu'il m'est maintenant encore qd même pénible d'évoquer (... malgré les apparences, peut être)
Quoiqu'il en soit, puisse ce deuil national n'être pas aussi absurde qu'il en a l'air * (mille fois hélas), et rêvons que la violence recule de façon significative, honnie et bannie des consciences !
("un mort suffit" pour ça, comme on a dit dans la Bertilist)
* La tentation de pureté, la quête de l'absolu, la résistance des idéaux humanistes, traités indirectement dans la rubrique "faits-divers". Conséquence : un affaissement brutal dans l'inconscient collectif... encore un incendie patrimonial ! Une disparition raz-de-marée : celle de la plus surréaliste et charmeuse des actrices françaises, presque méconnue encore ("si mystérieuse"... et qui allait enregistrer comme chanteuse) ; comme celle du leadership N°1 en Rock français. (Le rock rebel ayant qd même constitué longtemps le socle de la culture musicale de l'occident, ça déroute).
On en sort tous momentanément affaiblis, de ce choc culturel (bien supérieur à l'impact "sensationnel" pour press-people avide ... ou "énigmatique" pour amateurs de spéculations judiciaires internationales) Anyway ce séisme ne pouvait décidement pas être contenu, à chaud, sous peine d'implosion émotionnelle ... Chacun s'épanche, et c'est normal ... Peace to you
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Le 05/08/2003 à 18h04 (212.186.***.**) |
Lionel @ Benoît (principalement) -
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D'abord merci à Wolfie pour son compte-rendu de lecture. Comme sous-genre de la SF, j'apprécie entre autres les uchronies (vous avez lu "The Difference Engine", de Bruce Sterling ?) et le politiquement incorrect ne me déplaît pas, donc j'essayerai d'y aller voir.
Merci à Fox de ses précisions sur notre échange précédent. Finalement, on n'a même pas tant de divergences de forme que ça, je suis d'accord avec tes remarques pertinentes, sauf peut-être le paragraphe sur le "spéculatif" ; ça dépend en effet quel sens on retient principalement de ce mot. J'essayerai d'y revenir.
Bon, à nous, Benoît. ;o) D'abord je commence peut-être à avoir des convictions assez affirmées, mais pas mal de mes... spéculations sont des propositions plus ou moins étayées. Donc j'apprécie tout à fait qu'on me renvoie des remises en question qui permettent de fouiller un peu, merci à toi.
1. TOUS PAREILS OU RELEVANT DE CATÉGORIES DISTINCTES ?
Si j'ai une phrase de compassion pour B. Cantat, ne te méprends pas, je ne l'excuse pas et je considère au contraire, je l'ai précisé, qu'il a commis quasiment la plus grosse faute que peut commettre un être humain. Si je souhaite relever des caractéristiques quasi-universelles (souffrance, notamment), ça n'est certainement pas pour céder au déterminisme absolu ("nous sommes pilotés par nos gènes et notre milieu, tout est excusable") mais précisément pour contrer l'idée qu'il y a des "catégories" aisément identifiables.
C'est d'ailleurs bien un enseignement-coup de massue de ce drame que je voulais relever : beaucoup de gens ont sans doute placé Cantat dans la "catégorie" des gens bien orientés, gentils, faisant plus de bien que de mal, etc. en se basant uniquement sur la symbolique identitaire déployée par l'individu lui-même. Note toutefois que je réfute également qu'il puisse être versé maintenant dans la catégorie des êtres intrinsèquement nuisibles. Je ne crois pas à la catégorisation définitive des êtres et je crois toujours à la possibilité de changement voire le cas échéant de rédemption de tout être.
Je parlerais plutôt, pour coller à ton propos de "gradients". Tout à fait d'accord pour estimer que celui qui retourne contre lui la violence qu'il lui faut exprimer a un comportement éthique supérieur à celui qui la dirige contre autrui. Je ne sais plus si c'est Aristote ou Platon qui disait que dans les cas où la violence est inévitable, il est préférable de la subir que de l'infliger (repris dans l'Evangile sous la forme "tendre l'autre joue"). En passant, je trouve qu'il est très difficile de juger la difficulté de la tâche éthique de chaque individu en fonction de ce qu'il a subi. Mais note aussi que ceux qui résolvent le problème en "refoulant" se font violence à eux-mêmes (et finissent souvent par développer des pathologies résultantes) et que la société n'y trouve pas trop son compte non plus, même si c'est moins grave que des violences externes.
Face à cette problématique, mon propos est de dissiper une illusion répandue et que tu sembles reprendre à ton compte ("L’esprit humain est supérieur à ça, à tous les débordements et emportements"). Depuis Freud, la thèse de ce que JC Kaufmann appelle égocéphalocentrisme est à la baisse. Non, il ne semble pas que nous ayons conscience de tout ce qui nous anime, non il ne semble pas que notre esprit analytique ait la maîtrise de tout ce que nous faisons. En rester à cette illusion, à mon avis, c'est risquer de se fourvoyer pour son travail sur soi ; c'est s'attacher plus à des attitudes symboliques (je donne à l'UNICEF donc je m'améliore en tant qu'être humain), à des références identitaires (je soutiens José Bové et Porto Alegre donc...) qu'au vrai travail d'introspection et de réflexivité.
Mon propos est donc de dire : 1) Que personne ne cède à la facilité de croire qu'il appartient déjà à la bonne catégorie, sur la foi de sa belle gueule ou autre, nous avons tous peu ou prou le même problème ; 2) Allons voir à l'intérieur avec honnêteté et constance, personne ne peut mieux y faire le ménage que le sujet ; 3) Soyons attentifs en tout premier lieu à toutes nos paroles et actions de la vie quotidiennes, c'est d'abord là que nous pouvons améliorer les choses.
2. LA NATURE DE LA VIOLENCE
Ces questions sont difficiles à appréhender "scientifiquement" (hypothèse, expérimentation, observation, conclusions d'étape, etc.). La connaissance sur notre mode de fonctionnement progresse continuellement mais nous ne sommes précisément pas que des "mécanismes" (si tu as compris que je disais ça, c'est que je me suis mal exprimé), nous aspirons à autre chose, qui dépasse la matérialité du monde physique et du manger-dormir-survivre (métaphysique). Ainsi, philosopher, c'est s'interroger sur le sens de la vie et des choses. Le "sens" est une nourriture non physique qui nous est aussi indispensable que l'air et l'absurde peut nous terrasser comme la suffocation par absence d'atmosphère.
Le sens s'organise le plus efficacement dans le cadre de récits. De récits de différents types : mythes, épopées, textes didactiques, idéologies, philosophies. Il n'y a pas une vérité, il y a des récits plus ou moins réussis, positifs, porteurs, voire au contraire sombres et dystopiques. C'est la simple et fameuse métaphore de la bouteille dans laquelle il reste la moitié du contenu et qu'un récit décrira comme "à moitié vide", un autre "à moitié pleine" sans qu'aucun soit "faux".
À l'ère de l'individualisation, chacun de nous essaye potentiellement de développer une vision du monde qui fasse sens, chacun de nous ou presque vise à livrer son récit (sa "petite musique"), et donc moi, comme d'autres, j'essaye de développer une vision, un récit cohérent, porteur.
Une telle "philosophie" s'appuie sur des hypothèses de départ, des choix que l'on fait, qui n'ont pas seulement à voir avec l'objectivité mais aussi avec la conviction, ou autrement dit avec l'orientation que l'on veut faire prendre à son récit, à sa philosophie. Dans ma vision des choses, le présupposé que tout homme est plus attiré par le bien que par le mal, pour lui et pour les autres, est un de ces choix ; il est assis sur des présomptions, mais pas sur des certitudes. De même dans ma pratique quotidienne, je fais le choix de la confiance a priori vis-à-vis de l'inconnu, de l'imprévu ou de l'étranger, etc. et je propose aux autres de faire le même choix. Maintenant, est-ce que c'est un choix ou est-ce que c'est une nature, ma nature plus ou moins propre ? Est-ce une première nature (celle qui nous est donnée) ou une seconde nature (celle sur laquelle nous avons pu agir) ? Bigre, je ne suis trop sûr de rien, je te dis, j'essaye juste de construire un récit sympa pour tout le monde. 
Pour terminer, non, je n'y crois pas à ton hypothèse du "méchant" gratuit, du "pure evil". Mais je crois à des récits sombres qui se développent sur des terreaux de traumatismes divers et qui peuvent finir par exploser.
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