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Le 13/06/2003 à 13h18 (212.47.***.**) |
Pr Fox -
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OK Lionel : cet unique rapport de force permanent des parlementaires est plus que gonflant ! Mais le chant est une leçon d'harmonie et une vibration collective : c'est pourquoi en tant que représentants du peuple, qui lui est sensé, et utilise toute la gamme harmonique, ils se doivent de redevenir humains !! Mon représentant peut le faire ... alors qu'il le fasse ! Pour les événements actuels : notre pays serait "le gardien du phare", et c'est jubilatoire de constater que l'esclavage ne passe pas sans accrocs chez nous : c'est aux autres populations d'ouvrir l'œil et de s'inspirer des français, pas l'inverse ! "Quand on est prof, on sait qu'on va faire le même métier de 25 à 60 ans. Il n'y a pas de plan de carrière, pas d'évolution ou de grade [ni de stock options j'ajouterais] Il faut bien avoir cela en tête pour comprendre l'ampleur du mouvement. Notre seul avancement, c'est quand l'école va bien. C'est dans l'école qu'on se projette. Si le système se dégrade, cela devient une angoisse personnelle." (Ph.Mariolat dans Marianne) C'est pourquoi il se passe des mouvements extra-syndicaux ("grèves perlées") et des transferts d'adhérents en masse chez ces syndicats : on leur reproche de se contenter de revendications techniques (annuités, nb de personnels etc) alors que la demande est globale, identitaire (la purge des matières au programme ; la décentralisation comme étape vers une éducation "productive" et non plus réflexive ; paupérisation /analphabétisme etc) Parti pris matérialiste d'apothicaire en opposition avec aspiration à l'intelligence partagée, distribuée, relayée Le silence relatif qui accompagne le procès Elf montre que les vraies questions, malgré tout, sont encore peu abordées chez nous... On dresse le public et le privé l'un contre l'autre mais les vrais "privilégiés" sont dans le privé ("haut de gamme") et restent discrets : le fossé s'agrandit (de 1 à 300% d'écart) Voilà, il faut le dire, regarder les choses en face : L'humanité est victime de schizophrénie... Mais ça se soigne ! Se vivre double : {ex: commercer mondialement mais ignorer (sans faire exprès, m^me si c'est volontaire) le vécu des peuples non occidentaux - ou parler de "croissance" et être incapable d'offrir un modèle mature aux jeunes. Ni projet de société, ni individus exemplaires} On fabrique même des ex-voto en argent (des bagues des colliers) "Nike", c'est pour dire, le délire !!! "Ce n'est pas seulement une question de mauvaises conditions de travail. Partout les modèles de réussite qui sont présentés aux jeunes et valorisés par la société ne correspondent pas à la réalité du monde du travail. Ils correspondent encore moins à ce que nous [les profs] essayons de leur transmettre. Soit l'école n'est pas adaptée à la société; soit il faut réfléchir au modèle de société que nous voulons." (S.Chamelot, un des coordinateurs du Réseau des Bahuts)
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Le 13/06/2003 à 11h24 (212.186.***.**) |
Lionel -
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PS : Wolfie, j'essayerai de revenir à notre dialogue nouvellement (et "enfin", pourrait-on dire) lancé, sans garantie à 100%, of course.
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Le 13/06/2003 à 11h13 (212.186.***.**) |
Lionel -
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Je ne suis pas d'accord avec toi, Fox. J'ai trouvé l'intervention vocale du député landais d'il y a une dizaine de jours assez lamentable : le lobbying apparaît maintenant au sein même de la représentation nationale et non plus seulement autour d'elle, on se fait maintenant remarquer par des coups de marketing plutôt que par son travail de parlementaire. Le rapport de forces (qui chante plus fort que qui? Qui peut sortir le plus de milliers d'amendements autobloquants par jour?) devient la règle.
Quant à l'état de l'opinion nationale sur les réformes et la façon de faire fonctionner la société, il a un côté surréaliste. Pendant ce temps, le parlement autrichien a voté avant-hier une réforme de retraites autrement plus dure que notre projet (passage de 40 à 45 ans de cotisations, âge de la retraite à 65 ans) sans grèves, manifs, dramatisation à outrance sur le mode "lutte des classes", etc. (La nouvelle n'a fait qu'un entrefilet dans Libé, qui lui-même ne peut s'empêcher depuis une dizaine de jours de retourner à un tropisme gauchisant.)
Pendant ce temps, il paraît que dans un pays civilisé qui se trouve de l'autre côté du Rhin, les enseignants sont payés correctement -- 3000 à 3500 euros par mois -- pour le difficile et compétent boulot qu'ils font, mais travaillent 38 heures par semaine, ne font pas que du professorat mais aussi tout ce qui peut aider d'autre à l'école et qu'ils ont la retraite à 65 ans sans faire tout un cinéma en déclinant le pathos du pauvre enseignant contraint, quasi gâteux, de continuer à faire la classe.
Certains disent que les problèmes répétitifs de transition auxquels est confronté notre pays sont dus au manque exceptionnel de discernement, de pédagogie, de sens démocratique de nos hommes politiques. Au vu de ce qui se passe chez nos voisins, il semblerait plutôt que ce soit notre peuple dont l'appétit pour réclamer "le beurre et l'argent du beurre" soit exceptionnel.
A part ça, Benoît, peut-être as-tu raison de te ranger du côté de ceux qui pensent que le pire est toujours sûr dans le conflit israélo-palestinien. Je me fondais, pour faire preuve d'un vague optimisme, sur le fait que le nouveau premier ministre palestinien semblait plus prêt à jouer le jeu, et aussi sur le fait que Bush est en train de perdre 2 justifications de la guerre d'Irak ("scandale" du faux prétexte des armes de DM aux USA et en GB, population irakienne de plus en plus impatiente et mécontente) et que donc il a encore plus intérêt qu'avant à obtenir un succès au Proche-orient pour que toute cette aventure ait au moins un côté franchement positif aux yeux du monde.
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Le 13/06/2003 à 02h57 (212.47.***.***) |
Pr Fox -
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Il y a quelque chose de suspect dans ces rassemblements officiels où l'on ne chante pas. Depuis toujours (puisque l'observation des aborigènes nous permet d'entrevoir le mode de vie "pré-historique"), aux 4 coins de la planète (comme aux pôles), les décisions importantes sont accompagnées de chants. Chants rituels, chants chamaniques, chants guerriers, chants galvanisants pour la chasse, chants d'amour humanistes, ou complaintes collectives... Lorsque Gremetz entonne l'Internationale, après qu'un de ses collègues eut donné un aperçu du folklore landais (?) la semaine dernière, ils ne font qu'affirmer une résurgence culturelle salutaire ! Les prémisses d'une dé-technocratisation peut être ? (Lorsqu'en face, telle une meute de loups "hurlant à la mort", on réplique par l'Hymne National, attitude ô combien imaginative (!), on ne fait que galvauder cet hymne, [aux paroles pourtant si craignos... ]Je croyais que ce galvaudage était passible d'amende ? )
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Le 10/06/2003 à 12h57 (193.253.**.**) |
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ça s'internationalise là ! Comment on fait pour comprendre? Zob!
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Le 08/06/2003 à 16h35 (151.25.**.***) |
Omar Wisyam -
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Sdegnosa confessione sul nero umore
La prefazione potrebbe avere per titolo: il cavo di massa (Breton-Lichtenberg).
Il timore più grande superato; l'unico motivo di rammarico, meno l'accusa di imparzialità, avrebbe potuto essere tutt'al più quello di non esserci dimostrati abbastanza difficili nell'unico atteggiamento idoneo per un compito di tal fatta. Le prove eliminatorie del torneo eliminano lo humour, meno la stupidità, l'ironia scettica e la facezia senza peso, mentre si devono sottolineare l'influenza del sentimentalismo dall'aria eternamente braccata (all'acqua di rose) e di una certa fantasia di corto respiro, la cui impresa insiste inutilmente nel voler sottoporre lo spirito ai suoi artifici caduchi. Di ogni frase, di cui è modificato il senso, è preferibile una assoluta reticenza, in cui si esaurisce il suo traité du style, né al di qua della rivolta assoluta dell'adolescenza, né al di là della rivolta interiore dell'età adulta.
Falsi obiettivi.
1.
La democrazia è l'arte di dire - bel cagnolino - perché hai il sasso in mano, o la frase di Mae West sul semplice sorriso e la pistola.
2.
Poiché i partiti non rappresentano più gli elettori, il loro compito, il loro “impegno”, è quello di cambiarli.
3.
Per dire la verità bisogna sempre sbagliare misura.
4.
Il pessimista sa che è vero che il migliore dei mondi possibili non potrebbe essere peggiore.
5.
C'è un modo per far credere tutto: far credere di non voler dire che c'è.
6.
La parte del torto è l'unica rimasta per dire la verità.
7.
Discutere con un idiota è il miglior modo di salvare le apparenze.
8.
Il futuro deve essere vendibile. Ciò spiega tutto.
9.
Dobbiamo pensare. Per questo qualcun altro deve sparare.
10.
Pubblico si nasce, si diventa e si muore. Purché non sembri noioso.
11.
Salvo complicazioni tutto deve cambiare in fretta.
Fobie.
1.
Quando la monaca Chiyono studiava lo Zen con Bukko di Engaku, per molto tempo non riuscì a raggiungere i frutti della meditazione. Finalmente, in una notte di luna, stava portando dell'acqua in un vecchio secchio tenuto insieme con una cordicella di bambù. Il bambù si ruppe e il fondo del secchio cadde, e in quel momento Chiyono si sentì, per quello che era, una schiava. Qualunque decisione avrebbe preso avrebbe confermato quella schiavitù. Se fosse fuggita lo sarebbe stata ancora, lo stesso se fosse rimasta; perché il bambù stava per rompersi, dunque adesso niente più acqua nel secchio, niente luna nell'acqua. Non poteva più rimanere, però, questo lo sapeva.
2.
Un signore pregò Takuan, un insegnante di Zen, di suggerirgli come potesse trascorrere il tempo. Le giornate gli sembravano molto lunghe, mentre assolveva le proprie funzioni e se ne stava seduto e impettito a ricevere l'omaggio della gente. Takuan tracciò pochi segni e li diede all'uomo. “Lo sapessi, te lo direi, ma non lo so”.
3.
“Se nella mia mente non c'è nulla, che cosa devo fare?”.
Joshu rispose: “Buttalo via”.
“Ma se non c'è nulla, che cosa devo fare?” insistette l'allievo.
“Attua ciò di cui non sei capace”.
4.
Una sera, mentre Shichiri stava recitando i sutra, entrò un ladro con una spada affilata e gli ordinò di dargli il denaro se non voleva essere ucciso. Shichiri gli disse: “Non mi disturbare. Il denaro lo troverai in quel cassetto”. Poi si rimise a recitare. Poco dopo si interruppe e gridò: “Non prendermelo tutto. Domani me ne serve un po' per pagare le tasse”. L'intruso aveva arraffato quasi tutto il denaro e stava per andarsene. “Ringrazia quando ricevi un regalo” soggiunse Shichiri. L'uomo gli rispose che non poteva ringraziarlo, perché quello avrebbe smesso di essere un furto, lui l'avrebbe corrotto e ne sarebbe diventato complice, inoltre sarebbe rimasto il debito per un altro furto. Dunque evitarono di parlarsi ancora.
5.
Camminando per un mercato, Banzan colse un dialogo tra un macellaio e un suo cliente. “Dammi il miglior pezzo di carne che hai” disse il cliente. “Nella mia bottega tutto è il migliore” ribatté il macellaio. “Qui non trovi un pezzo di carne che non sia il migliore”. Queste parole fanno riflettere, in effetti. Non bisogna avere paura di ammetterlo.
6.
Soyen Shaku, il primo insegnante di Zen ad andare in America, disse: “Il mio cuore bruciava come il fuoco, ma i miei occhi non sono freddi come ceneri morte”. Egli stabilì le seguenti norme, che difese dal mettere in pratica. Non badare a quello che dici, e qualunque cosa tu dica, non metterla in pratica. Quando si presenta un'occasione lasciala scappare, ma prima di agire non pensare due volte, ché il timore ti segue. Non guardare al futuro né al passato. Il cuore tenero di un bambino non sopporterebbe l'atteggiamento intrepido di un eroe. Il tuo ultimo sonno sia come gli altri, non appena ti svegli, rallenta le tue reazioni, perché davanti a te ci sono le tue scarpe.
7.
Jiun, un maestro di Shingon, era un rinomato studioso di sanscrito dell'era Tokugawa. Da giovane faceva conferenze ai suoi confratelli studenti. Sua madre lo seppe e gli scrisse una lettera. “Poiché dedichi il tuo tempo a meditare, hai imparato che la vera realizzazione di sé non esiste, ma la dismisura sì, più delle conferenze però, perché l'amarezza non è improbabile, quanto la banalità della cosa”.
8.
La poesia mancava di un verso rispetto al numero di quelli tradizionali, e il discepolo disse: “Maestro, ci manca un verso”. “Questo non è lo splendore, dato che ciò che viene se ne va, ma se non fosse andato via non saprei farlo ritornare, dunque non è il caso di aspettare”.
9.
Nel suo ultimo giorno di vita Tanzan non si dimenticò di scrivere sessanta cartoline postali, su cui non c'era scritto che stava per andarsene da questo mondo, tuttavia le riempì di tenaci insulti. Perché perdere quell'occasione?
Le conclusioni
La critica “rivoluzionaria” si è nutrita di conclusioni, cioè di aspirazioni, confuse per quanto bene conosciute, più contraddittorie di qualunque ambizione, ma con cui hanno in comune quella spregiudicatezza che ora è quasi impossibile negare a chiunque. Un esempio della passione della conclusione si trova in “Vecchi e giovani” di Luigi Pirandello:
“Ebbene, signori miei, che concluderemo noi? Siamo uomini, e venuti qua per questo. Ma vi leggo negli occhi. Voi non avete nessuna voglia di concludere, pur non essendo eterni! Voi avete viaggiato. Molti tra voi seguiteranno il viaggio fino a Reggio Emilia. Qua a Roma, chi ci viene per la prima volta, ha da vedere tante cose; e il tempo sringe. Scusatemi, se parlo così: sapete che vedo per minuto, e parlo come vedo. Ho poca fiducia nelle conclusioni degli uomini, i quali tutti, a un certo punto, guardandosi dietro, considerando le opere e i giorni loro, scuotono amaramente il capo e riconoscono: “si, ci siamo arricchiti”, oppure: “sì, abbiamo fatto questo o quest'altro, - ma che abbiamo infine concluso?”. Veramente, a dir proprio, non si conclude mai nulla, perché siamo tutti nella natura eterna. Ma ciò non toglie che oggi noi qua, dato il momento, non dobbiamo venire a una qualsiasi, magari illusoria, conclusione. Io vi dico che questa s'impone, perché altrimenti ci verranno da sé, senza la vostra guida illuminata e il vostro consenso, gli operai delle città, delle campagne, delle zolfare. E sarà cieco scompiglio, tumulto feroce, quello che potrebbe essere invece movimento ordinato, premeditato, sicuro. Le conseguenze? Signori, usa prevederle chi non è nato a fare. Credete voi che ci sia ragione d'agire? Avvisiamo ai modi e ai mezzi. Tutta la Sicilia è ora senza milizie. Tre, quattro compagnie di fantaccini vi fan la comparsa dei gendarmi offenbachiani, oggi qua, domani là, dove il bisogno li chiama. E contro di essi, come voi dite, un intero, compatto esercito di lavoratori. Non c'è neanche bisogno d'armarlo; basterà disarmare quei pochi e si resta padroni del campo. No? Dite di no? Aspettate!...”.
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Le 08/06/2003 à 15h39 (195.93.**.**) |
benoit -
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Juste un petit mot pour dire que je trouve à la fois surprenante et osée ta remarque Lionel sur la résolution possible du conflit israelo... par les USA actuels. Osée car des espoirs décus on en a deja eu plein (tant sur les USA que sur la résolution du conflit d'ailleurs) et surprenante car sans te connaitre il me semble que tu tutoies généralement plutot la prudence à la prédiction. @++
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Le 07/06/2003 à 23h52 (212.11.**.**) |
wolfie -
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Merci Lionel,
Je suis un sauvage, parce que trop sensible et idéaliste. Mon plaisir, voir ma chatte "Natacha" nouvellement adoptée (SPA) se prélassée au soleil dans la posture du sphinx alors qu'à son arrivée, elle se cachait sous les canapés.
A étudié les considérations de Schopenhauer sur les animaux. Définitif.( J'ai lu Bardot par acquis de conscience, je me répète, pas malin mais peut-être efficace et sincère.)
Sérieusement Lionel, vous avez compris beaucoup de choses. Y compris le désarroi de ne pouvoir répondre à votre appel amical par l'intermédiaire de mon site personnel "wolfie at easyconnect.fr". par un site de votre provenance personnelle.Je me trouvais dès lors obligé de répondre par forum interposé mais sans plus. Il me semble impoli de répondre à une question personnelle en dehors d'un moyen personnel.En tout cas le propos de Nebo me semble aussi intelligent et notable que le vôtre.
Vous me jugez rétrograde et donc hors d'intérêt peut-être. Est-ce que l'esthétique des années 30 et 40 ne peut-être un nouveau départ?
La monarchie est-elle si désagréable que ça?(la Belgique, la Hollande, les pays Nordiques, la Grande Bretagne sont, il est vrai des exemples de dictature?????.)
Est-ce que les notions de savoir-vivre et politesse sont-elles si vieillottes et surtout si périmées.?
Est-ce que l'esthétisme se résume à une notion de concept et non à une vision de plaisir?
L'esthétisme des films de Fritz Lang ou d'Eisenstein peut donner lieu à de nouvelles perspectives. Les mobiliers d'Erte seraient sans doute un plaisir de reproduction et d'innovation pour les compagnonnages manuels de menuiserie, charpente toiture et autre, voila des métiers nobles d'avenir. Faites le point sur les évolutions tarifaires des métiers du bâtiment et comprenez que quitte à payer un prix exorbitant, que ce soit de la qualité et de la nouveauté.
Voilà, le petit rigolo Wolfie et il voudrait bien s'engager pour créer quelque chose de constructif au niveau politique mais il est clair qu'il sait pertinemment que le pouvoir est une notion destructrice pour soi et pour les autres.
C'est vrai Lionel , il y a du désespéré la dedans, mais certaines choses ne passeront pas.
Et si l'Utopie réalistes était un ensemble de Future et Passé. La nostalgie n'est pas forcément désuète.(Tant pis pour vous j'ai été sérieux et attention je peux l'être encore plus.)
Optimistiquement Votre.
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Le 07/06/2003 à 21h29 (212.47.***.***) |
l'Art Osé @ Roseur -
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.../... "l'arrosé arroseur" à c'est génial en boucle si c'est vrai on pourrait chirac passer "l'arrosé arroseur" " .../ sstttoooongg g !
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Le 07/06/2003 à 14h55 (212.186.***.**) |
Lionel -
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A Fox : alors, canaillou, on en profite pour me charrier sur mes pages Web où l'on ne voit rien venir de nouveau, hein ?! Bah, c'est pas immérité, mais les temps sont un peu durs et je gère les priorités comme je peux ; je garde néanmoins l'objectif d'étoffer mon site.
Je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis sur "l'utilisation calculée et contrôlée des médias", mais j'ai beaucoup apprécié ta page de conclusion sur la FOI où j'ai retrouvé beaucoup de considérations qui résonnent avec la mienne, de foi. Ta vraie réussite, c'est que cette page inspire réellement ce dont elle parle ; bravo et merci.
Wolfie :
Trop poli pour être honnête.
Trop déconneur pour être sincère et profond.
Trop dangereux et sinueux dans ces idées pour être crédible.
Trop "Mucha", pas assez "Basquiat".
Voilà le Wolfie.
L'ais-je bien résumé Lionel?
Non, il y a méprise. Ta politesse me semble authentique et louable, la capacité à "déconner" est pour moi une valeur importante (mais elle est le plus souvent teintée chez toi de l'ironie d'un certain désespoir, alors que pour moi, promouvoir à l'heure actuelle ce type de vision ajoute aux problèmes sans rien résoudre), ta sincérité n'est pas en cause et tu ne me donnes pas l'impression d'être trop "léger". Peut-être y a-t-il un peu plus de justesse dans l'opposition que tu proposes entre Mucha et Basquiat, parce que mon impression est en effet que l'époque actuelle n'est pratiquement que repoussante pour toi et que ta seule proposition est celle d'un refuge impossible dans des configurations passées.
Tu me sembles cultivé, sainement hédoniste et j'ai en réalité le sentiment que nous partageons de nombreuses valeurs et éléments culturels, mais qu'il y a une zone où tu n'est plus dans l'analyse et dans l'adaptation mais dans le binaire et le refus/déni.
J'ai encore en mémoire un épisode étonnant où je demandais à un moment à Nebo d'essayer de faire moins long (pour changer ;o) et où tu avais crié à la censure, de façon assez surréaliste : je ne suis vraiment pas porté sur la contrainte ni sur la censure, Nebo a pu continuer à s'exprimer comme il l'entendait, la censure n'a rien à voir ni à faire ici. Mais c'est une réaction binaire, simpliste, quasi pavlovienne, qui a plus avoir avec les parties non résolues de ton "petit cinéma" (nous nous faisons tous un "petit cinéma", ça ne t'est pas propre, m'empressai-je de préciser) qu'avec la réalité. Il en va probablement de même, à mon avis, avec ton cheval de bataille, le souverainisme, le chacun-chez-soi et les vaches seront bien gardées, pour faire court. Un thème non résolu dont la seule réponse est assez binaire, nimbée de nostalgie et en décalage avec la réalité.
Et pourtant... j'ai essayé d'établir le contact avec toi en messagerie sur le thème de la Science-Fiction, qui me passionne depuis l'âge de 8 ans, soit plus de 40 ans (même si j'arrive un peu au bout de cette passion aujourd'hui), mais sans réponse. L'investissement dans la SF, pour moi, c'est la marque d'individus qui, comme le disait excellement Jimi Hendrix, "live tomorrow, not today". Je trouve donc un peu étonnant que tu donnes souvent l'impression de vouloir carrément "live yesterday". Maintenant ça dépend peut-être du type de SF, ce serait intéressant que tu précises. Moi, c'est toujours la SF positive, incarnant le progrès, l'exploration, le contact avec l'Autre, etc. qui m'a branché. Mais il est vrai qu'il y a depuis les années 70 (où tu as probablement commencé d'en lire), surtout chez les auteurs français, un courant de SF catastrophiste, dystopique qui correspondrait mieux à ton rejet de la modernité... Si tu veux, à toi la parole sur ce point et sur d'autres...
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Le 06/06/2003 à 18h38 (80.14.***.**) |
Le "Catastrophiste" -
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Metallica ont une chanson pas mal qui s'appelle "I disappear"... WWWwwwwwwWWWwwwoOOOOOoooooOOooOPsss ! Bye everybody ! God Bless you all !
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Le 06/06/2003 à 14h15 (212.47.***.***) |
Félix @ Babette -
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C'est bien joli ce que tu m'dis... (... allez, on la refait : ) ce sont de bien belles images que tu me répondis (en plus j'aime les histoires qui se terminent bien) mais je pensais surtout au silence imposé, non choisi, et pas véritablement à celui qui me parvient parfois aux oreilles (assez rare d'ailleurs : les piti zoiseaux sont toujours là qu'il pleuve ou qu'il fasse beau... et puis, comme tu dis, on a toujours le choix de brancher sa musique intérieure pour fredonner ou crier...)Non, la vraie torture c'est d'entendre la vanité, les faux-semblants, l'abrutissement volontaire masquer la souffrance (- qui savait qu'il y a la guerre civile au Népal ?) et l'injustice (à commencer par celle-ci : moins on a à dire, plus se tendent les micros. ex: Pr Barnard (ou machin) squatte les medias et l'infirmière la ferme...) Mais, heureusement, les sentiments (la musique donc, employée par des gens sensés) sont dans une lame de fond que les bruits et les onomatopées de surface ne peuvent stopper !
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Le 06/06/2003 à 13h01 (212.11.**.**) |
Le grand méchant Wolfie -
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Trop poli pour être honnête.
Trop déconneur pour être sincère et profond.
Trop dangereux et sinueux dans ces idées pour être crédible.
Trop "Mucha", pas assez "Basquiat".
Voilà le Wolfie.
L'ais-je bien résumé Lionel?
Pour répondre, entre Fritz, Karl et Jack
Je donne "mon Lang" au chat. Lequel? Fritz The Cat évidemment.
En tout cas, bonne chance Lionel et n'oubliez pas trop ce forum. Il n'y a que la controverse qui fait avancer.
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Le 06/06/2003 à 02h22 (212.47.***.***) |
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.../... arrosé" à chirac si c'est vrai c'est génial on pourrait passer en boucle "l'arroseur arrosé" à chirac si c'est vrai c'est génial on pourrait passer en boucle "l'arroseur .../...
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Le 05/06/2003 à 13h26 (81.248.***.***) |
Babette à Wolfie -
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Avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Je répondrai à ta question le moment venu.
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Le 05/06/2003 à 13h26 (212.186.***.**) |
Lionel @ Nyto, Pioupiou et les autres -
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Oui, clin d'oeil aux copains en passant. Je lis encore le Bleu à peu près un jour sur deux, mais je suis effectivement dans une période de retrait des forums après avoir exposé l'essentiel de mes vues ici (et pas qu'un peu ! ;o) d'avril à juin 2002, puis de novembre 2002 à avril-mai 2003.
Je n'ai évidemment pas changé de vues et ne goûte pas trop les contribs souvent trop longues, trop véhémentes et tout de même assez catastrophistes de Nebo, avec en plus des recopies de textes qui n'ont pas, à mon avis, leur place dans un forum comme celui-ci, ni les contribs parfois codées et parfois moins de Wolfie qui exprime en termes polis des opinions identitaires qui me paraissent rétrogrades et nettement teintées de désespérance.
Les événements actuels, en France, dans le monde, sont rudes, toutes les situations sont de plus en plus volatiles (c'est le signe, notamment, que c'est de plus en plus de l'humain qui prévaut [serait-ce pour des résultats malheureux] et de moins en moins du système, ce qui n'est pas que négatif), mais c'est une époque de transition, de mutation anthropologique, assez passionnante qui est très productive.
Pour le percevoir, évidemment, il faut décoller le nez de l'actualité immédiate et apprécier le degré d'avancement d'évolutions historiques de fond qui se rapprochent de leur résolution : 1) l'individualisation ; 2) la démocratisation ; 3) l'unification planétaire. Je n'ai pas le temps de rerentrer dans les détails. Mais plus on se rapproche de transitions nécessaires entre anciens modèles et nouveaux modèles, plus il y a de résistances, c'est classique.
Dans cette période, on a intérêt à rester ouvert dans l'analyse, à ne pas en rester à une grille de lecture figée et dogmatique des choses, comme c'est le cas des postures archéo-gauchistes. On doit, par exemple, se laisser interpeler par le fait qu'il se pourrait bien que ce soit des USA en posture résolument impériale qui arrivent enfin à faire résoudre le conflit israëlo-palestinien (je touche du bois), alors que la plus légitime ONU n'est arrivé à rien sur ce plan en 35 ans de résolutions diverses et non respectées. Retourner ce genre de choses dans sa tête, pas obligatoirement pour trancher dans un sens ou dans un autre, mais être ouvert à de nouvelles évaluations, ne pas être prisonnier de grilles qui ont peu d'utilité pour faciliter la transition.
Autre exemple : on peut également rester souple dans ses préjugés antérieurs défavorables et constater que Sarkozy est celui qui en ce moment fait le mieux de la politique au vrai sens du terme, de la gestion de la "cité". On aimerait que ce soit encore mieux et avec des options moins sécuritaires (on imagine notamment que sur le cannabis, la position de celui qui, malheureusement pour nous, "n'a jamais bu une goutte d'alcool", ne me convient pas du tout !), mais il me semble que l'honnêteté intellectuelle commande de l'admettre, ce qu'ont déjà fait pas mal d'observateurs et de médias de tous bords.
Bref, si vous m'avez sonné aussi pour réentendre une note (voire toute une mélodie) positive qui fasse un peu pièce aux grands mots/maux et paroles de "désespérance"... Serviteur ! 
(cela dit, je dois effectivement surtout faire bouillir la marmite en ce moment et ne pourrais pas nécessairement recommencer à débattre à la suite de cette contrib, pardonez-m'en d'avance.)
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Le 05/06/2003 à 05h06 (212.47.***.***) |
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.../... en boucle "l'arroseur arrosé" à chirac si c'est vrai c'est génial on pourrait passer en boucle "l'arroseur arrosé" à chirac si c'est vrai c'est génial on pourrait passer .../...
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Le 04/06/2003 à 22h58 (212.11.**.**) |
Wolfie -
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Babette ,et si c'était la guerre.Babette s'en va en guerre?
Mettalica, c'est trop facile.
Essayons d'apprendre aux prisonniers irakiens l'humour au dernier degré.
Reprenons tous ensemble "Full Metal Jacket".
"Qui est le chef de ce club où l'on est si heureux.
M.I.C.K.E.Y M.O.U.S.E.
Hey les gars ca va, oh oui, oh oui, c'est merveilleux.
M.I.C.K.E.Y M.O.U.S.E."
Peignez tout ça en noir, c'est plus drôle.
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Le 04/06/2003 à 22h35 (81.56.***.**) |
pioupiou @ nyto -
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Ah ben faut bien qu'il bosse un peu quand même le Lionel !!
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