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Le 05/04/2003 à 21h46 (212.11.**.**) |
Wolfie -
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Bonjour, Eh oui! La longueur des textes est embêtante, mon dieu, trop difficile à lire, pas assez d'interlocuteurs, buiseness en berne.
Ce discours est le pire que je puisse entendre, nivellement par le bas, pas de difficulté, pas de réflexion trop ardue. Pas d'accord, merci Nebo, même si je ne suis pas forcément d'accord, je défendrai bec et ongles l'enthousiasme d'une expression sincère même contraire à mes idées.
J'en viens à ce que je voulais dire: Planète Thalassa, Bali, ce jour.
Dans les années 70, quelques surfeurs occidentaux viennent dompter les vagues de l'île, bientôt, bravant les superstitions locales, quelques Balinais les rejoignent.
Ces Balinais décident de faire respecter leurs coutumes et pensent à la sauvegarde écologique de l'île.
Moralité, ils font accepter l'idée que ces îles de Java sont des lieux dignes de respect. "L'étranger" doit alors accepter la culture et l'écologie du lieu. L'Occidental (en l'occurrence ici, l'australien est accepté et accepte les règles autochtones de l'île).
Cet exemple pour vous indiquer que j'admire les habitants d'un territoire qui font tout pour développer l'économie, ceci en défendant la spécificité de leur culture.
Dès lors, pourquoi les Français devraient se sentir coupables de privilégier l'authenticité locale. Dès que l'on parle de culture bretonne, corse, limousine ou vendéenne (même dans un cadre unificateur tel que la république). Pourquoi doit-on subir des remarques évoquant le racisme? (Je n'accepte pas la culpabilité du colonialisme).
Pacifisme, honneur et fierté de la culture transmise par les Anciens en Occident ou en Orient (avec beaucoup de rebelles bien entendu). Accord total pour tout cela mais non à la mondialisation signifiant uniformisation, non au discours simpliste même pas digne de collégien jetant à la figure de tout penseur, les mots racisme, fascisme et autres imbécillités.
Voilà mon sujet de réflexion, ce thème me semble essentiel pour notre survie nous, libres penseurs "glandouilleurs". C'est un sujet pour lequel je serai intransigeant et je ne suis certainement pas le seul.
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Le 05/04/2003 à 19h52 (212.186.***.**) |
Lionel -
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Ah ça, j'ai appuyé sur le bon bouton, là, sur un mot clef personnel de notre ami Nebo... "nietzschéen" et tout vient avec ! Ces contributions sont fortes et intéressantes, et le propos (la conquête de soi, l'exigence vis-à-vis de soi, le mérite) est important. Je te remercie aussi pour ta recopie de paroles d'Hendrix avec mise en perspective : c'est là où je m'aperçois que je n'ai pas écouté toutes ses paroles, à lui, à l'époque.
Néanmoins, un peu comme Fox, je pense que c'est une pensée (la pensée nietzschéenne) dont certains aspects datent et dont la véhémence et l'intransigeance, notamment -- que tu réincarnes assez fidèlement --, auraient plutôt tendance à affaiblir la portée. On sait que pour moi, la pensée adaptée au 21e siècle, c'est une pensée de synthèse, dont l'exigence nietzschéenne est une composante et cela seulement. La volonté est un moteur (ou un carburant ?), ce n'est pas un but en soi.
De plus, les pensées d'aujourd'hui doivent être capables (comme un "point de vue" d'animation/jeu 3D de synthèse) d'opérer des reculs, des retournements/commentaires sur elles-mêmes ; elles doivent s'exprimer au 1er degré (discours/récit qui donne envie d'y croire) et au 2e (commentaire sur ce qui est en jeu et en cours dans le discours).
Je note en passant qu'on peut relever des échos tout à fait inattendus mais réels entre la pensée du triomphe de la volonté et celle, plus récente et plus anecdotique, du "New Age" américain, avec son attachement résolu à la "méthode Coué" et à l'autosuggestion. Oui, la méthode Coué prise au sérieux, au contraire de la tradition en France.
S'il s'agit d'appliquer ces principes au travail sur soi, très bien, chacun utilise les outils qui marchent pour lui, qui font travailler ses manques à elle ou à lui. Pour essayer de faire oeuvre utile au-delà de soi-même, ces appels appuyés à la volonté chez l'autre ne me semblent pas devoir être très efficaces.
La volonté se sollicite lorsqu'il y a une envie, un projet qui la justifie. Mais la complexité du monde d'aujourd'hui, le poids de la transition historique et de la mutation anthropologique en cours, la rapidité des changements ont un effet peu ou prou dépresseur sur la plupart d'entre nous. Dans un tel état psychologique incertain, les appels à la volonté tombent assez à plat.
C'est pourquoi nous (ma femme et moi, et ceux qui vont dans ce sens) privilégions la mise en évidence de tout ce qu'il y a de positif, que ce soit dans l'évolution du monde ou dans chaque individu rencontré. Ça marche bien, pas avec tout le monde, mais c'est évident que ça a un effet antidépresseur, oh juste le temps de la rencontre, mais à force et si on est de plus en plus nombreux à faire de même...
Et puis remettre à sa place, c'est-à-dire au grenier du siècle passé voire de celui d'avant, cette vision statique de la répartition entre faibles et forts de la volonté et du mérite, ça permet d'ouvrir les yeux sur tous les savoirs que chacun détient sans en être nécessairement conscient. S'efforcer d'être un maître, oui, mais ne jamais présumer que celui ou celle qui est en face de moi n'a pas, aussi, quelque chose à m'enseigner.
Bon, allez, assez causé. D'autant, Nebo, que je voudrais te suggérer d'écrire des contributions moins longues. Ces derniers jours, je crois que tu as dépassé la longueur que ce type de forum est fait pour accueillir, et que ça a dû décourager certains de les lire.
Et puis je pense participer moi-même de façon plus espacée à nos débats, parce qu'il faut que je me remette à certains projets, notamment mon site Web ! A bientôt et amicales pensées à tous.
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Le 04/04/2003 à 19h52 (80.11.***.***) |
Nebo @ Felix -
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Non, cher Ami… La roture a été générée par une juste décision… Les Forts se battent, les plus faibles subviennent à leurs besoins ! On allait pas envoyer les Vieilles Femmes sur les Champs de batailles et encore moins les jeunes garçons garants de la relève ! Plus tard…les Aristocrates ont étendu leurs « prétentions »…de simplement Guerrières elles sont passées aux « Arts », à la Culture. L’Union Politique et Religieuse permettait aux Brutes épaisses de tendre au moins un peu vers les Anges ! Ce qui donna aussi, et chacun le sait, des Nobles mécènes sachant reconnaître les talents et les prendre sous leur protection ! Que serait devenu De Vinci sans la protection de François 1er ?
« Aujourd'hui, Franklin Benjamin, De Vinci Léonard, et Champollion Jean-François, (à moins de se trouver un poste d'intérimaire) pointeraient à l'ANPE avec Chevalier Maurice et Piaf Edith. Et Cerdan Marcel au lieu de taper le punching ball pour s'entraîner, tout comme Diderot, privé de stylo, passerait tout son temps à chercher un sponsor. Dans les limbes dévitalisées, inutile de brûler les meubles pour continuer de travailler en étant chauffé : l'aggloméré ne tient pas un 1/4 d'heure. » disait Prof. Fox (à poil dur ???)
L’Humour est là…et il a le mérite d’être clair ! Pas d’ANPE à l’époque !!! Nous restent cependant (entre autres !) Versailles (château, sculptures et jardins), la Joconde, Raphaël, Michel Ange, Bach, Mozart…etc…
« Tout déterminisme héréditaire n'est pas digne du post-modernisme. » Mais mon ami, TOUT DéTERMINISME HéRéDITAIRE N’EST PAS DIGNE DU TOUT !
« On avancerait "au mérite" que ça serait mieux. » OUI…TU VIENS DE DONNER UNE AUTRE DéFINITION DE L’ARISTOCRATIE ! C’est le meilleur qui mériterait de « faire ce qu’il y a à faire », comme du temps de cet Hermann Boréen !
La médiocratie et l’écrasement de l’homme par l’homme sont simplement le résultat de …….. la nature humaine ! « HUMAIN, TROP HUMAIN » aurait dit Nietzsche.
« Le fait est que ça date : les élites ne sont plus des flèches, comme on dit, des fers de lance charismatiques, sur le qui vive pour protéger la société ; et les roturiers (Jacqouille le Visiteur) ont pris du galon, la bourgeoisie (middle-class) tire les ficelles. "Ce qui sert", sans vouloir se moquer, ce sont les fonction-naires. La Diète ils ne connaissent pas vraiment... » Ouaip… y’a du vrai…mais je préfère nuancer ! Ce n’est pas la classe moyenne qui tire les ficelles…elle ne veut juste pas lâcher son « pouvoir d’achat » et son petit confort ! Chacun sait qu’une Classe moyenne solide permet à un pays de se maintenir sur ses Bases plus pauvres et dépourvues de Culture ! C’est la Très Haute Finance qui tire les ficelles…la Très Haute Finance qui se prend pour la Très Haute Baronnie ! Chose que, bien entendu, elle n’est pas ! Quant aux Barons et Ducs encore vivants, pauvres descendants de ceux qui ont échappés à la terreur de Robespierre, ils sont devenus plus Bourgeois que les Bourgeois eux-mêmes ! « Prout-prout & Compagnie » ! Pas grand intérêt ! Il semblerait que le Mercantilisme soit parvenu à tout dévorer !
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Le 04/04/2003 à 19h25 (212.11.**.**) |
Wolfie -
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Bonjour, juste pour vous laisser envisager l'immense mépris que j'entretiens envers les journalistes charognards.
Un berger faisait paître ses moutons. Tout d'un coup, surgit une jeep Cherokee flambant neuve, conduite par un jeune homme en chemise Hugo Boss, pantalons YSL, baskets Nike, etc...La voiture s'arrete, l'homme s'adresse au berger: -Si je devine combien de moutons vous avez, vous m'en donnez un?
Le berger regarde l'homme, regarde les moutons et dit: -Oui.
L'homme gare la voiture, branche le Notebook et le GSM, entre dans un site de la NASA, scrute le terrain à l'aide du GPS, etabli une base de données, 60 tableaux Excel plein d'algorithmes et d'exponentiels, plus un rapport de 150 pages imprimés sur sa mini imprimante High-Tech. Il se tourne vers le berger et dit: -Vous avez 1586 moutons.
Le berger répond: -Correct, vous avez votre mouton.
Le jeune homme prend le mouton. A ce moment là, le berger lui demande: -Si je devine votre profession, vous me rendez mon mouton?
L'homme répond: -Oui.
Le berger dit tout de suite: -Vous êtes consultant.
Comment avez-vous deviné? Demande le jeune homme.
Très facile, répond le berger:
1) Vous êtes venu ici sans qu'on vous appelle.
2) Vous voulez être payé pour me dire ce que je sais déjà.
3)Et vous ne comprenez rien à ce que je fais, parce que vous avez pris mon chien.
Merci pour votre Forum bleu, aristocratie, Nietzsche, Dadaïsme, noblesse, voilà des mots qui sonnent bien à mes oreilles.
J'y pense, juste une idée loisirs pour ce week-end: N'oubliez pas de vous manifester contre l'institutionnalisation du culte musulman en France. Faîtes preuve d'originalité dans l'action. Comme lot, un espace de liberté à défendre. Obligation du joueur: Beaucoup d'humour et une stricte non-violence (verbale ou physique). Bonne nuit les petits.
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Le 04/04/2003 à 02h35 (212.83.***.***) |
- Félix - 1ère impression -
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Nebo nous ôtait une épine du pied : on se demandait pourquoi tant de méchanceté dans le climat social, et voilà :
" [...] Quant aux deux autres classes établies dans la masse de la population, on donna à l'une, à celle qui contenait les guerriers, le nom de Leyt, c'est-à-dire l'Elite ; et à l'autre, celui de Folk ou Volg, c'est-à-dire ce qui suit, ce qui sert, la foule, le vulgaire. [...] les femmes âgées et les jeunes garçons servirent à porter les vivres ou à garder les chariots."
"Voilà l'origine tant cherchée de l'inégalité des conditions [...]
Cet état de guerre, qui, par sa longue durée, devait devenir l'état habituel de la Race boréenne, consolida ces deux classes, et en rendit, par la suite des temps, la démarcation fixe et les emplois héréditaires. De là naquirent au sein même de cette Race, la noblesse et la roture avec tous leurs privilèges et tous leurs attributs" (Fabre d’Olivet)
(Olivet : j'y étais la semaine passée !!! R.A.S.)
Donc au départ la roture était quasi générée par l'union improbable entre "les femmes âgées et les jeunes garçons". Des gigolos quoi, "les emplois héréditaires" ! ("I'm just a gigolo, and everywhere I go etc" Louis Prima) Conditionnement génétique caduque.
Le fait est que ça date : les élites ne sont plus des flèches, comme on dit, des fers de lance charismatiques, sur le qui vive pour protéger la société ; et les roturiers (Jacouille le Visiteur) ont pris du galon, la bourgeoisie (middle-class) tire les ficelles. "Ce qui sert", sans vouloir se moquer, ce sont les fonction-naires. La Diète ils ne connaissent pas vraiment...
Tout déterminisme héréditaire n'est pas digne du post-modernisme. On avancerait "au mérite" que ça serait mieux. La médiocratie est donc le fruit bâtard du mélange de ces deux classes. L'artistocrate (le dandy) peut être fils de prolos (Bryan Ferry est le plus connu), comme le fils De Nobles peut travailler à l'usine (encore quelque temps avant inmanquablement le plan de licenciement). Et la formation des élites peut donner de fieffés enfants de salauds (avec le Prince Machiavel comme livre de chevêt), mais qui ne seront jamais que des bâtards, des grands bourgeois "émancipés", pas des "workin' class heroes", ni des chevaliers, en temps de guerre comme en temps de paix.
N'empêche, les conflits armés, quand on s'en donne les moyens (si l'on veut...), amènent depuis toujours à diviser pour régner (intra-muros certainement, comme outside possiblement) La ficelle est un peu grosse, avec le temps... CQFD
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Le 04/04/2003 à 00h35 (212.47.***.***) |
Pr Fox - imterpurblabe... -
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De Herman Hesse (déjà cité ici) il y a Siddharta aussi qui est tout aussi phénoménal, un livre de poche divin, et le Jeu des Perles de Verre (qui est le dernier, le plus gros et le plus ardu, et que je n'ai pas encore lu) qui parle des correspondances directes, immédiates, entre les arts (avec les sciences) comme le ---- (un terme que j'ai oublié, qui désigne les hallucinations sonores causées par des images, (par des types de lumières), ou l'inverse, comme les paysages electriques (visuels) dessinées par la guitare de Jimi, par exemple...
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Le 03/04/2003 à 22h36 (193.253.**.**) |
Nebo avant de retourner à ses guitares! - PEACE ON YA ALL !
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Le Maître ? Jimi Hendrix :
« Are you experienced ?
If you can just get your mind together
uh-then come on across to me
We'll hold hands and then we'll watch the sunrise
>From the bottom of the sea
But first, are you experienced?
Uh-have you ever been experienced-uh?
Well, I have
(Well) I know, I know, you'll probably scream and cry
that your little world won't let you go
But who in your measly little world, (-uh)
are you tryin' to prove to that you're
made out of gold and-uh, can't be sold
So-uh, are you experienced?
Have you ever been experienced? (-uh)
Well, I have
Uh, let me prove it to you, yeah
Trumpets and violins I can-uh, hear in the distance
I think they're callin' our name
Maybe now you can't hear them,
but you will, ha-ha, if you just
take hold of my hand
Ohhh, but are you experienced?
Have you ever been experienced?
Not necessarily stoned, but beautiful »
La Volonté de Puissance chez Nietzsche ?
Jimi Hendrix :
« Dig
Gonna leave this town, yeah
Gonna leave this town
Gonna make a whole lotta money
Gonna be big, yeah
Gonna be big, yeah
I'm gonna buy this town
I'm gonna buy this town
An' put it all in my shoe
Might even give a piece to you
That's what I'm gonna do,
what I'm gonna do,
what I'm gonna do »
(Hear my train a comin’)
La volonté de puissance à travers le jeu enfantin, la découverte guerrière, le sens de la terre, le rire, le "oui" en exergue! (que des thèmes « Nietzschéens »)
LED ZEP : Achilles Last Stand
« It was an April morning
when they told us we should go
As I turn to you
you smiled at me
how could we say no
With all the fun to have
to live the dreams we always had
woa the songs to sing
when we at last return again
sending off a glancing kiss
to those who claim they know
to know the streets the seaman hears
the devil is in his hole
Oh to sail away
to sandy lands and other days
oh to touch the dream
hides inside and never seen, yeah
Into the sun the south the north
lies the first of hope
the shackles of commitment fell
in pieces on the ground
Oh to ride the wind
to tread the air above the din
oh to laugh aloud
dancing eyes above the crowd
To seek the man whose pointing hand
the giant step unfolds
With guidance from the curving path
that churns up into stone
If one bell should ring
in celebration for a king
so fast the heart should beat
as proud the head with heavy feet, yeah
Days went by when you and I
made an eternal summers glow
as far away and distant
a mutual time to grow
Oh the sweet refrain
soothes the soul and calms the pain
Oh Albion remains, sleeping now to rise again
Wandering upon the rings
what place to rest the search
the mighty arms of Atlas
hold the heavens from the earth
the mighty arms of Atlas
hold the heavens from the earth
from the eeeeaaaarrrrth
ooooooooooooooh
I know the way, know the way, know the way, know the way (2x)
I used to know the way
ooooooooaaaaaoooooooooooh
Oh the mighty arms of Atlas
hold the heavens from the earth
uuuuh ooooh aaaaaauuuuuhhhhoooohhhhhaaaaaaaahhh »
L’ « Eternel Retour » Nietzschéen par HENDRIX :
« "1983 (A Merman I Should Turn To Be)"
Hurrah i awake from yesterday
alive but the war is here to stay
so my love catherina and me
decide to take our last walk
through the noise to the sea
not to die but to be re-born
away from a life so battered and torn....
forever...
oh say can you see its really such a mess
every inch of earth is a fighting nest
giant pencil and lip-stick tube shaped things
continue to rain and cause screaming pain
and the arctic stains
from silver blue to bloody red
as our feet find the sand
and the sea is strait ahead..
strait ahead.....
well its too bad
that our friends
cant be with us today
well thats too bad
"the machine
that we built
would never save us"
thats what they say
(thats why they aint coming with us today)
and they also said
"its impossible for man
to live and breath underwater..
forever" was their main complaint
(yeah)
and they also threw this in my face:
they said
anyway
you know good well
it would be beyond the will of God
and the grace of the King
(grace of the King yeah yeah)
so my darling and I
make love in the sand
to salute the last moment
ever on dry land
our machine has done its work
played its part well
without a scratch on our bodies
and we bid it farewell
starfish and giant foams
greet us with a smile
before our heads go under
we take a last look
at the killing noise
of the out of style...
the out of style, out of style »
Etc…etc… Quant à Jim Morrison, n'importe quel album des Doors ou n'importe quel recueil de poèmes signés de sa Main, transpire NIETZSCHE qu'il citait abondamment dans ses discussions et ses interviews! Jetez un oeil dans "Seigneurs et Nouvelles creatures" ou "An American Prayer"...ou le poème halluciné "Celebration of the Lizard King" Dionysiaque par excellence! Nietzsche (tout comme Morrison) se reclamait du Dieu Grec Antique DIONYSOS (le dieu de l'Ivresse et de la Folie Créatrice!) De même le groupe BLUE OYSTER CULT, PATTI SMITH, etc...etc...bah...blah...blah... blah.... Amusez vous! Amusons nous!
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Le 03/04/2003 à 21h25 (193.253.**.**) |
Nebo - Afin de poursuivre!
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Jim Morrison detestait la nonchalance des hippies...grand lecteur de Nietzsche...Hendrix a connu un peu la Philosophie de Nietzsche au moins par l'intermediaire de l'auteur Allemand Herman Hesse qui est devenu très "IN" et "Branché" car à sa mort (en 1960, je crois...) les beatnicks l'ont redécouvert ! Quelques Oeuvres de H. Hesse : "Démian", "Le loup des steppes", "Peter Kamenzind"...c'est le livre "le loup des steppes" qui a donné son nom au groupe qui a enregistré "Born to be Wild"...STEPPENWOLF... Hendrix fait allusion à plusieurs reprises à cette Philosophie sans citer Nietzsche nommément dans certains textes de ses chansons! Robert Plant aussi dans certaines chansons de Led Zep... Les livres de Hermann Hesse ont été parmi les premiers à être brulés par les Nazis pendant leurs assaut sur la "KULTUR" de leur époque! En même temps que les livres de Thomas Mann ou Stefan Zweig !
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Le 03/04/2003 à 20h20 (193.253.**.**) |
Nebo - ARISTOCRATIE, encore!
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On ne comprend un problème que si on y réfléchit bien ! OK ?
Définition de l'aristocratie au sens étymologique: « gouvernement des meilleurs » . Pour Nietzsche, c'est le dépassement de l'homme par l'homme (DéPASSEMENT de l’Homme par lui-même) qui se distingue de la hiérarchie de classe qui repose sur des rapports de maîtres de la finance à esclaves prolétaires (voir : Par-delà Bien et Mal, IX partie)
Le maître est avant tout CELUI QUI SE MAÎTRISE LUI-MÊME !!!!!
Le Maître selon Nietzsche ne cherche pas à DOMINER AUTRUI… mais à l’ECLAIRER !
Le Maître, selon Nietzsche, se contente de peu de choses dans la vie « SON PAIN ET SON ART »…
Ceux qui nous gouvernent ne sont pas l’Elite VERITABLE…Nietzsche les appelle « les hommes supérieurs »… il les critiquent avec beaucoup d’IRONIE dans « Ainsi parlait Zarathoustra ».
Pour faire un clin d’œil sympathique à WOLFIE, le premier Roi Capétien de France a été ELU par les Seigneurs, parce qu’ils ont estimé qu’il était à ce moment donné : LE MEILLEUR !!!
L’Aristocratie « héréditaire » est une décadence qui s’est installée progressivement au cours de l’Histoire et a conduit à JUSTE TITRE vers les Révolutions (dont le phare de la Révolution Française qui était NéCESSAIRE) !
LES REVOLUTIONS N’ONT PAS ABOUTIES ! Elles ont rapidement été récupérées par les Bourgeois qui nous ont imposé leurs valeurs mercantiles.
Qu’est ce qui règne dans l’idéologie Libérale ? LE MATERIEL !!
Qu’est ce qui règne dans les idéologies de gauche dites (HA HA HA HA !) progressistes ? LE MATERIEL !
LE FRIC ET LE SOCIAL ! UNIQUEMENT !
En effet, les uns comme les autres ne conçoivent de SOLUTIONS (pour mener l’Homme vers le bonheur) que MATERIELLES !!!!
LE SPIRITUEL, LE PHILOSOPHIQUE, LE CULTUREL, SONT éRADIQUéS D’UN REVERS DE LA MAIN ! PFFFT !
« Le but de toute culture est de former une élite d'hommes indépendants de toute nature. » (Nietzsche)
L’Aristocratie n’a pas été inventé par quelques brutes épaisses pour assoire leur domination sur le peuple ! C’est un mensonge que nous enseigne encore la République et qui fait sourire tout Historien un peu sérieux (même de gauche !) quand il sait par l’étude comment et pourquoi sont nées les Aristocraties !
Les époques reculées qui ont donné naissance aux Aristocraties étaient des périodes de guerre constantes ! Les vieux mythes, tant que l’on ne cherche pas à les réinstaurer (car là on bascule dans l’extrème droite !!!) peuvent nous apprendre beaucoup de choses ! Ainsi, sous la plume de Fabre d’Olivet (19 ème Siècle), on peut trouver une très juste explication de la naissance de l’Aristocratie chez les peuples Indo-Européens dont nous descendons tous éthniquement ou Culturellement sur notre Vieux Continent ! Cela pour vous éviter une explication Philosophique de l’œuvre qui traite de ce problème chez Nietzsche : « Généalogie de la morale »
Oui… que cela plaise ou non, nous descendons des Indo-Européens et de la Grèce, puis de Rome ! On peut même s’appeler Mohamed, Bakari ou N’Guyen… si notre culture a été Indo-Européenne nous ne sommes plus Arabe, Sénégalais ou Viet-Namien ! Vous voyez ! Ce n’est pas du Racisme (le Racisme pue !)…c’est une affaire de choix Culturel, de choix de Civilisation !
D’après Fabre d’Olivet, les deux vieilles Races Mythiques qui s’affrontèrent pendant longtemps furent la Race Noire Sudéenne et la Race Blanche Boréenne ! UNE PRéCISION : Il ne s’agit pas là de « racisme » de bas étages ! Mais de deux peuples qui s’affrontent dans des temps primitifs avec en leurs seins des individus qui savent respecter l’adversaire et d’autres qui les méprisent ! Un peu comme aujourd’hui ! De tous temps il y a eu des Racistes et des non-Racistes ! Ok ?
A un moment, la menace des Sudéens sur les Boréens est très périlleuse ! Que se passe-t-il alors ?
Fabre d’Olivet : « Le péril commun éveilla la Volonté générale chez les Boréens. Cette volonté se manifesta et le décret qu'elle porta prit la forme d'un plébiciste ; mais son exécution ne fut plus aussi facile qu'elle l'avait été autrefois. Elle n'agissait plus sur elle-même. Le PEUPLE assemblé le sentit, et vit bien que l'intention de faire la guerre ne suffisait pas, et qu'il serait indubitalement vaincu s'il ne trouvait pas des moyens de la diriger. Là-dessus, un homme que la Nature avait doué d'une grande taille et d'une force extraordinaire, s'avança au milieu de l'assemblée, et déclara qu'il se chargeait d'indiquer ces moyens. Son aspect imposant, son assurance, électrisèrent l'assemblée. Un cri général s'éleva en sa faveur. Il fut proclamé le Herman ou Gherman, c'est-à-dire le chef des hommes. Tel fut le premier chef militaire. »
C'est de ce nom de Herman ou Gherman que dérivent les noms de Germains et de Germanie, que nous donnons encore aux Allemands et à l'Allemagne. La racine her signifie au propre une éminence, et au figuré un souverain, un maître.
Adolf Hitler et ses chiens ont récupéré ces aspects dans leur politique ignominieuse et depuis, dés qu’on parle d’ « ARISTOCRATIE », de « Mythe », etc… on passe pour un « Facho » ! Désolé ! Je ne marche pas et ne vais pas laisser ce territoire à l’extrême-droite ! Cela ne leur appartient pas ! Cela appartient à toute l’Humanité ! Et ce n’est pas parce que le « politiquement correcte » règne que je vais m’y plier et ne pas parler d’un aspect FONDAMENTAL de l’Histoire Humaine !
Fabre d’Olivet : « L'important décret qui établissait un homme au-dessus de tous n'avait nul besoin d'être écrit ni promulgué. Il était l'expression énergique de la Volonté générale. La force et la vérité du mouvement l'avaient gravé dans toutes les âmes. Lorsqu'il a été nécessaire d'écrire les lois, c'est que les lois n'étaient plus unanimes.»
Tiens ! CETTE ARISTOCRATIE PREMIèRE AURAIT éTé … DéMOCRATIQUE ???? HA HA HA HA HA HA !!!
Fabre d’Olivet : « Le Herman divisa d'abord les hommes en trois classes. Dans la première, il plaça tous les vieillards hors d'état par leur âge de supporter les fatigues de la guerre ; il appela dans la seconde tous les hommes jeunes et robustes, dont il composa son armée ; et plaça dans la troisième les hommes faibles et âgés, mais encore actifs, qu'il destina à pourvoir à ses besoins de toute espèce. Les femmes jeunes et les enfants furent renvoyés au loin, au-delà des fleuves ou dans la profondeur des forêts. Les femmes âgées et les jeunes garçons servirent à porter les vivres ou à garder les chariots. Comme les vieillards étaient chargés de distribuer à chacun des combattants sa ration journalière, et qu'ils veillaient sur les provisions, on leur donna le nom de Diète, c'est-à-dire la subsistance. »
Personnellement, vu les temps sombres et durs que vivaient les populations en ces temps reculés, l’Aristocratie et la hiérarchisation qui s’appliquèrent me semblent TrèS JUSTES, DANS LE SENS DE « JUSTICE » !!! Vous ne trouvez pas ?
Fabre d’Olvet : « Et ce nom (le nom de « DIETE ») s'est conservé jusqu'à nos jours dans celui de la Diète germanique, non pas qu'elle s'occupe comme autrefois de la subsistance proprement dite, mais de l'existence du corps politique. Cette Diète fut le modèle de tous les sénats qui furent institués par la suite en Europe, pour représenter la volonté générale. Quant aux deux autres classes établies dans la masse de la population, on donna à l'une, à celle qui contenait les guerriers, le nom de Leyt, c'est-à-dire l'Elite ; et à l'autre, celui de Folk ou Volg, c'est-à-dire ce qui suit, ce qui sert, la foule, le vulgaire. Voilà l'origine tant cherchée de l'inégalité des conditions, établie de si bonne heure parmi les nations septentrionales. Cette inégalité ne fut ni le résultat du caprice, ni celui de l'oppression ; il fut la suite nécessaire de l'état de guerre dans lequel se trouvaient engagées ces nations. Le Destin qui provoquait cet état, en déterminait toutes les conséquences. Il partageait irrésistiblement le peuple en deux classes : celle des forts et celle des faibles : celle des forts, appelée à combattre, et celle des faibles, réservée pour nourrir et servir les combattants.
Cet état de guerre, qui, par sa longue durée, devait devenir l'état habituel de la Race boréenne, consolida ces deux classes, et en rendit, par la suite des temps, la démarcation fixe et les emplois héréditaires. De là naquirent au sein même de cette Race, la noblesse et la roture avec tous leurs privilèges et tous leurs attributs ; et lorsque après avoir été longtemps asservie ou comprimée, cette même Race prit enfin le dessus sur la Race sudéenne, et qu'elle en subjugua les diverses nations, elle y consigna encore l'existence de ces deux classes, dans les titres de Boréens et d'Hyperboréens, ou de Barons et de Hauts-Barons, que s'attribuèrent les vainqueurs, devenus maîtres souverains, ou féodaux. »
De même, les Sidéens attribuèrent un titre d'honneur en Asie et en Afrique, avec le mot Sidi, ou Syd, et qu'on retrouve dans le Cid. Seigneur Espagnol au sang Arabe probablement !
Etranges résonances avec notre période Historique et ce qui se passe avec Saddam et Ben Laden…et le choc culturel des Banlieues !
Allez ! Je vous laisse ! Peace on you !
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Le 03/04/2003 à 13h15 (212.83.***.***) |
Pr Fox - imperturblabe -
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Nebo a des "carnets secrets" et il n'en parlait pas ! Je savais que ça ne pourrait pas durer : ce calme qui précède la tempête. (je sais ce que c'est... le principe dit "de la cocotte minute", ou du moteur à explosion sub-atomique, ou mieux, du téléporteur à hydrogène !)
Parfait : le degré d'aristocratie n'est plus attribué par la naissance (ou grâce au népotisme, voire avec des promotions en soldes sur les titres de noblesse) mais par le taux d'exigence que l'on peut avoir envers soi-même. Avant tout. Par cette propension particulière à chacun de se passer du sommeil des indécis. Par la hauteur à laquelle on peut hisser le sacré. Par la teneur en formol de laquelle on veut l'extirper. Coefficient de réalité "à la discrétion de l'usager", entre soi et soi, quitte à se marcher sur les pieds... à se ramasser (à la serpillère éventuellement). Quitte à sacrifier le ronron social et le confort (sécuritaire,et même alimentaire). On trouve sa béatitude où l'on peut, quand les bonheurs sont fléchés... Plaisirs calibrés, jouissance iophilisée. OK OK. Volupté aquarellée, et extase-chicorée, why not ? Exit : l'aventure c'est l'aventure, dans tous les quartiers. 'Suffit d'oublier sa boussole. (D'ailleurs si l'on ne se croyait pas épique(s), on finirait par ne plus l'être : être l'élite de ses penchants variés, et ne donner que le meilleur de ce qu'on a ! Sinon autant resté couché(s)) Mais voilà, à l'argus de la souffrance, l'élitisme est maintenant si bien organisé, de loft en Faculté ... alors c'est une notion piégée, de la dynamite à manipuler. Quand même : laissons à tous LE DROIT D'ETRE AUTHENTIQUE ! le plus souvent possible !"
"l'Art pour tous" c'est Warhol (et non pas war hole, ni holly war), c'est Andy, et on dirait qu'il fait l'unanimité. "L'Art par tous" (et non pas l'art partouze... des zartistes) c'est Breton André, et c'est discuté... Potentiellement, chacun peut encore capituler. Laisser tomber sa ou ses vocations. Mais toutes les nuits les esprits se rejoignent qu'ils soient "grands" ou "petits" dans les turpitudes oniriques incontrôlées. Interactives et non vaccinées. L'inconscient a ceci de spécial qu'il peut être collectif même. Se vivre immergé, par vents et marées, au dedans d'un art consumé, serait plus que de prendre un bain de pieds dans le bidet des vanités, ça semble évident. Renommée et créativité ça fait deux, maintenant plus que jamais. Divertissement (entertainment), éternuement imprévu, d'un côté, et agonie de l'ego magnifiée, spasme de l'âme, déchirement du cœur aussi, bien sûr, ça diverge.
Et les loisirs, c'est comme la distraction (mais de quoi au fait ?), comme l'a-musement : ça ne tient pas au corps. C'est vrai.
Le déterminisme peut être cruel, il faut s'y attendre. Des batteries sous les capteurs solaires. Se blinder plutôt que d'hiberner. L'artiste n'est pas l'ermite, il veut kiffer en groupe. Mais la société semble estimer pouvoir se dispenser de sa présence. Alors il revient par la fenêtre. Parce que sacrifier les ressources (humaines) pour de vagues possibilités chiffrées, c’est perdre ses facultés au gré des aptitudes (ba-li-sées). C'est se priver des talents (extraordinaires, toujours, même à la retraite) pour se donner des corvéables-vacataires (médiocres de préférence : c’est plus sûr, car plus usité). Fini le logiciel : que des exécutables (plug-in). Toujours ce risque de perdre ses richesses pour des capacités (estimées, donc carrément bornées). Abandonner les arcanes de la diversité c'est plastifier l'éruptif, circonscrire les points de vue (illimités, forcément : dans le domaine du possible, le moindre (re)coin ferait de l'ombre, la moindre arrête étoufferait les utopies, spontanées ou submergées par le déluge de conformité SGDG).
Aujourd'hui, Franklin Benjamin, De Vinci Léonard, et Champollion Jean-François, (à moins de se trouver un poste d'intérimaire) pointeraient à l'ANPE avec Chevalier Maurice et Piaf Edith. Et Cerdan Marcel au lieu de taper le punchin' ball pour s'entraîner, tout comme Diderot, privé de stylo, passerait tout son temps à chercher un sponsor. Dans les limbes dévitalisées, inutile de brûler les meubles pour continuer de travailler en étant chauffé : l'aggloméré ne tient pas un 1/4 d'heure. Game over.
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Le 03/04/2003 à 00h55 (212.186.***.**) |
Lionel @ Nebo -
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Eh bien pour quelque chose écrit "de passage, vite", c'est particulièrement copieux et puissant, l'ami ! Comme le camarade précédent, je ne suis pas d'accord sur tout mais c'est vraiment bien envoyé ! Cela dit, moi c'est la première partie qui m'a le mieux accroché, d'une verve presque nietzchéenne, et qui rappelle, il est vrai, avec des formulations percutantes et qui touchent, de saines vérités à ceux qui "voudraient tant être un artiste". Tu noteras que ce que je dis, c'est que tout le monde est artiste potentiel, rien d'autre ; après, c'est à chacun de réaliser sa vie et de s'en donner ou pas les moyens.
Cela dit, toute ta contribution est structurée par un principe d'élitisme qui ressort à quasiment chaque paragraphe, avec des highlights comme celui-ci :
"Et cet AMOUR n'est pas l'amour-Passion-Prison de la multitude et du grand nombre!
L’amour que j’éprouve n’est pas celui du grand nombre. Loin de moi la multitude".
Ça me paraît anachronique, comme posture, presque Ancien régime. Je croyais que j'avais vu les derniers feux d'un élitisme vieux de plusieurs siècles avec mes parents, grands intellectuels mélomanes pour qui "populaire" était pratiquement l'insulte ultime, pour qui précisément, l'amour ne devait pas se dire ou bien seulement avec un euphémisme une ou deux fois par an, de crainte de "galvauder" ce noble sentiment réservé aux âmes bien nées, de peur de tomber dans le vulgaire.
Mais si l'art a une fonction, c'est bien celle d'éclaireur, celle de donner à voir, de façon bien entendu souvent cryptique sur le moment, ce qui est à l'oeuvre dans l'époque avant même qu'on dispose du recul historique de, mettons, 50 ans. Je suis prêt à mettre ma main au feu que ce n'est définitivement pas un message artistique inspiré d'élitisme dont cette période est grosse (l'accouchement s'en fît-il attendre !).
Qu'il faille trancher sur une dose excessive de gnan-gnantisme ambiant, nous sommes d'accord, Nebo, j'essaye d'ailleurs d'en faire ma part. Mais il me semble que l'élitisme a causé suffisamment de ravages (j'en parlais ici il y a une paire de mois, je crois, faire une recherche sur "Lionel élitisme" au besoin ) pour qu'un esprit/artiste de son temps perçoive qu'il est bien le travers dans lequel il est important de ne plus retomber pour avancer.
A mon sens, cette réflexion fait partie de cette
"initiation, longue, douloureuse, une discipline, un apprentissage, un perfectionnement!"
dont tu parles.(*) Car l'artiste exigeant, rare, dont tu parles, ce n'est précisément pas juste un instrumentiste et son apprentissage est loin de n'être fait que des techniques de son art. Et d'ailleurs l'artiste précis que tu cites, Jimi Hendrix, a dû être l'un des moins élitistes qui soient. Il l'était si peu que c'est même peut-être de ça qu'il est mort, comme le disait ou l'impliquait Félix -- pardon, Fury ! 
Bon, allez, je te lâche, ton texte était tout de même superbe et puissant : beau solo ! Et par ailleurs, je suis bien conscient aussi que ma vision des choses assez peace-love-égalité-fusion n'est que cela, ma vision, une vision possible. Après, il faut prouver, concrétiser, hé hé, mais j'y bosse, j'y bosse !
(*) (Tiens, au fait, notre ami Louis n'a pas eu du tout besoin de ça, lui, enfin je ne crois pas, à l'avoir cotoyé dans les années 70. Il est devenu guitariste comme une évidence, dans la bonne humeur et la certitude qu'il ne voulait faire rien d'autre et sans longueur, ni douleur, ni trop de discipline !)
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Le 02/04/2003 à 19h35 (193.253.**.***) |
Nebo de passage...vite...! - ARISTOCRATIE!
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"L'Art pour tous" ...ma foi...OUI ! Mais "L'Art PAR tous"...Laissez moi rire! Je ne souscris à aucun moment à ce petit principe! L'Art est une affaire sérieuse. En 30 ans on a eu combien de Jimi Hendrix???? Je vous le demande!!! Combien d'André Breton? Combien de Rimbaud ou de Miles Davis???? Putain...j'ai même pas envie d'en parler! Mais j'ai envie d'ouvrir ma gueule! On confond DEMOCRATIE et DEMOCRATISATION. Cette dernière est souvent appliquée à outrance! Et par le bas...pas vers le haut! Sous pretexte de rendre l' ART "accessible" à tous...on proclame que tout le monde est "artiste"... Les "zartistes" moi je les appelle...Alors que l'art demande une initiation, longue, douloureuse, une discipline,un apprentissage, un perfectionnement! Ce n'est pas parce que quelqu'un gratouille un peu le week-end sur sa Yamaha acoustique, ou fait des aquarelles à la maison du quartier une fois par semaine...ou alors tiens un "journal intime" que C'EST UN ARTISTE! Je le dis, c'est très bien qu'il y ait des passionnés de la peinture, de l'ecriture ou de la musique, qui essayent de s'y mettre un peu ou beaucoup, comme bon leur semble, pour s'amuser, pour pousser un peu plus loin leur Culture personnelle...mais un ARTISTE...excusez moi...c'est autre chose! Un artiste, c'est quelqu'un pour qui se consacrer à son ART est plus important que de s'habiller, de dormir, de bouffer, d'avoir une vie "normale" ! Un Artiste, un vrai, c'est quelqu'un qui pose des questions avec son ART et tente (souvent désespérément) d'y apporter une bribe de réponse! Il possède un "Savoir Faire" indéniable, une "technique" qu'il met entièrement à contribution pour exprimer un Sentiment sur un support et accoucher de "VALEURS NOUVELLES"! En peinture il y a un avant et un après VAN GOGH! En Musique, un avant et un après MOZART, MILES DAVIS, JIMI HENDRIX! En litterature un avant et un après Proust ou Céline! Etc... etc... C'est comme ça! Les "postulats" Artistiques posés ne peuvent plus nous faire concevoir l'Art de la même manière! On franchit un cap! Et le Schmilblick avance! Quand on écrit après CÉLINE on est obligés de se demander "Comment vais je écrire???" Les autres...et bien ils s'amusent...et ils nous amusent...plus ou moins bien! Certains disques ou livres sont sympathiques, vivifiants, certaines peintures aussi...certains sont capables d'intelligence, de goût, d'esprit, de technicité, etc... MAIS CEUX QUI METTENT VRAIMENT LEUR PEAU SUR LA TABLE SONT RARES! On ne devient pas ARTISTE parce que ce serait soi disant possible! On le devient parce que c'est VITAL et que tout le reste on s'en branle! Hanté par des angoisses, des questions Métaphysiques, Religieuses, Sociales, Philosophiques, Psychologiques, l'ARTISTE doit aller puiser loin...loin...(en lui même et dans le miroir des autres) une FORCE...une ENERGIE...POUR FAIRE AVANCER LA VIE! POUR FAIRE PÉNÉTRER DANS L'ATHANOR DE LA VIE LA FÉÉRIE DE QUELQUE CHOSE DE PLUS HAUT, DE PLUS ÉLEVÉ! De plus élevé??? OUI! L' ART EST UN PRINCIPE ARISTOCRATIQUE! PUISQU'IL Y A UNE HIERARCHIE DANS LE GOÛT, DANS LE "BEAU", DANS LA NOBLESSE DES RYTHMES,DES SONS, DES MOTS, DES COULEURS, DE L'INCARNATION DE L'ACTEUR! etc.... Quand MARX et ENGELS disent dans "L'idéologie Allemande" que dans leur Société Communiste Radieuse tout le monde sera ARTISTE...Je me permets de Rire! Je ne partage nullement cette conception Sentimentaliste et Communiste de l'Art! L'ART EST DONNÉ À QUELQUES UNS! Et le GÉNIE à très peu d'élus! Dans la Pop/ Rock il y a eu comme authentique génies...je ne sais pas...disons, les Beatles, Hendrix, Prince, Zappa...ce sont les premiers qui me viennent à l'esprit... Ils ont changé la donne...apporté quelque chose de RADICALEMENT NOUVEAU! Voilà! Apprenez aussi, qu'à la lecture de DIDEROT, MONTESQUIEU, VOLTAIRE, GOETHE, HOLDERLIN...On peut remonter à plus loin...MONTAIGNE, SPINOZA... et bien, à la lecture de ses oeuvres on réalise que la RÉVOLUTION FRANçAISE aurait du nous apporter l'ÉGALITÉ dans le sens où nous aurions tous dû avoir accès à une CULTURE de qualité afin de pouvoir GRANDIR et TOUS profiter d'une VISION Aristocratique de la VIE... NIVELLEMENT PAR LE HAUT! LE GOÛT DE L'EFFORT, DE L'ASCÈSE, DE LA VOLONTÉ POUR S'AMMÉLIORER! Au lieu de ça, les forces de l'esprit Aristocratique ont été balayée par le CAPITAL des Bourgeois...et le NIVELLEMENT PAR LE BAS QU'ILS NOUS ONT OFFERT (AU NOM DE L'ÉGALITÉ, bien sûr) consiste en un rabaissement constant du niveau général! Afin que, justement, TOUT LE MONDE AIT L'IMPRESSION D'ÊTRE CULTIVÉ! HA HA HA HA HA! "JUSQU'Où VA-T-ON DESCENDRE?" SE DEMANDE SORAL! L'ARTISTE AUTHENTIQUE c'est celui qui ose faire un pas de côté pour saisir ce que la vie nous offre de singulier...le rêve est un instant ou se construisent des bribes d'avenir... la distinction manque de plus en plus...tout vaut tout et n'importe quoi... la tristesse de cette époque c'est qu'elle passe à côté d'elle-même, à l'ère quantique, sub-atomique, nous pensons encore comme au 19 ème Siècle...la liberté authentique n'est pas donnée à tous... JE SAIS QUE MES PROPOS VONT EN SCANDALISER QUELQUES UNS, MAIS C'EST COMME çA! L’Acte d’écrire est une nécessité aussi évidente que l’air, l’eau, la terre, le feu, l’acier de la lame, la faune, la flore, mais c’est une déviation, une dérive, un tracé parallèle, une échappatoire qui me fait me retrouver. Écrire, ou peindre, ou sculpter, ou faire de la musique!
2003, esclaves de la mode, des médias, de la connerie en surgelé et en pilules, de la sous-culture généralisée, absorbée, portée fièrement en exergue, notre voix ne signifie plus rien ou pas grand-chose. Il nous reste encore le corps, oui, l’incarnation, oui, ce mystère unique, oui, bien que déjà assiégé par les hordes, en effet, par les légions, en effet, le corps comme ultime Fort Alamo, le dernier sentiment avec ses lots de sensations d’une réalité physique qui nous échappe, Ultime Liberté. Le Corps, « cette Raison Supérieure », à moins de l’incinérer comme un déchet ou de le domestiquer comme un vulgaire sujet du bétail humanoïde, le système ne l’a pas encore aseptisé. L'Artiste a l'Amour en lui aussi! Et cet AMOUR n'est pas l'amour-Passion-Prison de la multitude et du grand nombre!
L’amour que j’éprouve n’est pas celui du grand nombre. Loin de moi la multitude. Pas de moule fixe ! Une élancée altière et inaccessible, un parcours propre, une large ouverture, o ascendance, tourbillon, joie authentique ! Mon sourire s’incarne, m’incarne, me lève, me pousse, m’accompagne, m’autorise, me lance, m’approuve, me danse, me rayonne, me diversifie, m’unit aussi.
Multiplicité des surprises… multiples prises de conscience pour me rendre compte que je ne suis pas seul… ne pas me replier sur l'autre pour être plus proche de mon nombril… m'ouvrir et me laisser vivre… pour cela la fusion n'est pas dans mes projets… non… point d'illusions fusionnelles dans mon sac alternatif... seul une lancée oblique vers des ailleurs multiples ! Je suis dans l'incarnation... dans la réalité, le tangible, la terre (et son sens !), la chair et la passion (tant qu'elle n'est pas passionnément mortifère)...
L'artiste se doit après les avoir épousé d’abandonner tous les genres. Il lui faut renoncer à tous les artifices de la pose, mobiliser ses forces profondes, les atteler comme des chevaux de guerre, les épuiser, les contraindre, se débarrasser de tous les virus rhétoriques. Etablir une ligne de fracture, intensifier les formes que les mots éructeront, mettre au point une stratégie spontanée, naturelle et intrépide, inhérente mais extatique, une scission !
Etablir une ligne de facture aussi… car l’ardoise se paye toujours.
Ouverture est l'oeuvre d'art sur une part sombre de la vie. Mais l'Artiste veux la lumière sur sa ténèbres. L'Artiste erre en des confins qu'il ne parvient guère lui même à formuler. Et pourtant il se doit de tenter l’affaire. Il s’expose d'un seul souffle sur la page. Lyrique. Pensée subversive à l’égard de la subversion qu’on nous fait avaler au quotidien. L'amour voit loin et profond. Il s’incarne. Il n'est pas abstrait. La page,il s’y implique, comme le rêveur dans son rêve, comme l’enfant dans son jeu. Le Verbe incarné devient forcément éros de la pensée. Il le devient avec Force. Comme Rimbaud l’avait saisi, vivre et écrire, écrire et vivre ne sont plus qu'un seul acte continu à la tension constante. Sinon on vivote ou on fait de la littérature. Ecrire n’est pas faire de la littérature. Tout comme Vivre n’est pas vivoter ! L’intelligence devient désir. Un flot rythmé. L'Artiste épouse le flux qui s’impose. La lumière. Le flux montant du désir.
Ouverture est l'ART mais il n’a pas d’ "Ouverture", pas d’introduction, pas de plan de travail, pas de schéma de conquête, pas de final envisagé… en vérité je le dis, l'Artiste prend l'ART en cours, il n’est que la continuation de ce qui est depuis toujours… a été… est… sera… Il le prend en cours, sans introduction il s’introduit en lui ici et maintenant, confiant, paisible, serein, guerrier. Si l'instant dure dans la joie... dans la légèreté de l'être ouvrant ses bras vers un infini (...et son éloge...) l'illusion s'évapore (ô tristes mirages... en effet) et alors la vie ne contenant pas l'infini le construit comme en une prière qui s'incarne dans la chair par mille et un actes salvateurs!
L'Oeuvre quand elle est belle fait s’effondrer les défenses de l'âme. La citadelle de la pensée est soudain prise de court . Car l'amour est une clef, une vision. Un abysse aussi. Il ouvre à l'incommunicable, à l’ineffable qu’il nous faut formuler toutes affaires cessantes, coûte que coûte, envers et contre tout. C’est une vie en un jardin secret que nous nous devons de cultiver, dont le sens nous échappe peut-être mais au sein duquel il faut avancer prioritairement. Quant à Jimi HENDRIX, Kurt Cobain, John Bonham, Keith Moon, Morrison, etc...ils sont morts et enterrés! Paix à leur âmes! Ils ont été dans l'excès...tous les excès...et ils ont donné ce qu'ils pouvaient! On ne peux pas se juger les uns et les autres comme ça, d'un claquement de doigt! Ils n'auraient pas été dans l'excès ils n'auraient probablement pas été les mêmes et donc n'auraient pas accouché des mêmes oeuvres! C'est ainsi! Et Puis chacun a ses excès! Prince s'est converti aux "Témoins de Jehovah"...il ne danse plus sur scène, ne dit plus de gros mots! Il n'empêche que son dernier album est un PUR CHEF D'OEUVRE! Allez...ces LONGS PROPOS N'ENGAGENT QUE MOI! Peace! Je retourne à mes guitares!
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Le 02/04/2003 à 17h36 (212.186.***.**) |
Lionel @ Fox -
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Fox : "L'art par tous" c'est exactement mon souhait
Ce que je n'ai pas écrit mais pensais très fort ("de toute façon, tout individu est un artiste actuel ou potentiel"), tu l'as entendu, et nous partageons pas mal de vues, mais ce qui nous sépare apparemment, que je conteste et que je considère comme un obstacle à une évolution plus harmonieuse de nos sociétés, c'est la fin de la phrase :
[...] se réaliser, s'exprimer, dans ses occupations journalières, est un droit.
Non, ça n'est pas un droit, c'est une liberté. De même que la notion de "droit au travail" n'a réellement existé que dans des régimes de type soviétique, sous-entendu : c'est une fiction idéologique qui ne tient que dans une économie totalement administrée.
Un des noeuds d'aujourd'hui, qui va finir par se dénouer car de plus en plus visible, c'est qu'il est impossible de prétendre à la fois à la liberté, à plus de prise sur son propre destin et à l'irresponsabilité, notamment économique. Un secrétaire général de la CGT disait récemment, évoquant les vagues de "plans sociaux", "Ca ne s'arrêtera que lorsque les salariés seront copropriétaires de leur entreprise". J'applaudis des deux mains à un tel programme dont j'appelle depuis longtemps la réalisation. Mais il y aura peut-être des réveils difficiles par rapport au rêve de ce "grand soir" idéal, car c'est de l'accès à la responsabilité économique qu'il s'agira (au sortir de 2 siècles de "subordination").
Tu es gentil de relever l'aspect artistique de la traduction, Fox, mais moi c'est plutôt comme chanteur et guitariste de blues-at-large que j'aimerais faire l'artiste ! La trad, j'aime bien, mais qu'est-ce que j'aimerais ne plus avoir à en faire ! Mais c'est bien trop tôt, on sera peut-être libéré du tripalium (le "triple pal" romain, origine ô combien symbolique du mot "travail", comme tu le sais certainement) un jour, mais les trop pressés se mettent le doigt dans l'oeil, y'a encore beaucoup à faire. Autant ne pas se raconter d'histoires et donner de faux espoirs pour l'instant.
Fury : ... mouais, à part que c'est des somnifères que Jimi avait avalé : il était surmené... pour satisfaire ses fans ... on stage ... once more ... "c'est ton destin" ... sa mission accomplie ... sans doute ...
Mmmmm.... j'en retirerais presque mon insulte affectueuse à l'adresse de l'"Indjun Fender" tant ton hypothèse du destin et de la "mission accomplie" est bien formulée. Bien vu.
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Le 02/04/2003 à 17h03 (212.83.***.**) |
Fox -
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Le plaisir & le travail ça fait 2, tout le temps : il y en a qui prennent du plaisir à souffrir (et c'est vrai que se donner des coups de pieds au cul "qd faut y aller, faut y aller" est l'activité la plus répandue, le métier le plus pratiqué mais payé, en retour, de Vacance ! ), et t'en as d'autres qui ont une activité artistique (ou assimilée) sans y prendre de plaisir (parce que ça n'est pas forcément le fun qui les motive en premier : beaucoup affirment que "c'est un besoin", or un besoin ne donne du plaisir que s'il est longtemps contenu, sinon c'est une sorte de retour à la normale simplement...) Ne pas oublier qu'il y a plus d'1 travailleur sur 10 qui cherche "un emploi" (c-à-d quoi faire de sa tête [aux 2 hémisphères vacants] et de ses mains !!! Un comble, non, qd tant d'autres "pédalent dans la choucroute" (y'a pas d'sot métier !) ?)
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Le 02/04/2003 à 15h35 (212.83.***.**) |
alias ... dit : "l'autre" -
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Et John Lennon, il avait téléphoné à la CIA, pour se faire expédier dans l'au-delà ?(En passant : je redoute plus que son nom reste associé à une banque plutôt qu'à des yaourts ou je n'sais plus quoi comme disait je n'sais plus qui, sur je n'sais plus quel forum... Shame on me)
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Le 02/04/2003 à 14h43 (212.83.***.**) |
Fury - Qui sait ? -
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"Le positif ne s'use que si l'on ne s'en sert pas". Y'a sûrement un juste milieu entre être kamikaze et "s'économiser" (quel vilain mot ! Ex: "j'économise mon amitié passk je voudrais la faire durer")
... et puis ce genre de "hippy" ("métèque" de surcroît) qui meurt d'étouffement en route vers l'hôpital, ça pourrait être presque banal... Pas bon pour l'image de marque des ambulanciers rétrospectivement ! (normalement on prend une cuillère pour empêcher la langue de bloquer la respiration en cas de perte de conscience) C'était pas marqué sur sa figure, qu'il était un génie, alors...
Cherchez l'abruti : Brian Jones, ou l'ouvrier qui l'aurait maintenu sous l'eau dans la piscine, suite à un vague litige au sujet du chantier chez la vedette pop ? (le bougre s'en est confessé avant de mourir, des années plus tard, peut-être pour se faire mousser a-t- on dit, mais ...)
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Le 02/04/2003 à 11h23 (193.252.**.***) |
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Un Festival se prépare dans la région lilloise , par une nouvelle 'association système-d. Le but de se festival est de récolté des jouets, des vêtements et des livres pour les enfants irakiens. Le droit d'entrée est un don. L'association recherche des groupes qui s'engageraient bénévolement pour les enfants irakiens.
On espère voir plusieurs groupes en attente de réponse comme les Têtes Raides, Noir Désir, Ruda Salska, Aston Villa, Soleil Noir, Tiersen, ... Si vous faites partie d'un groupe et que vous êtes intéressées par cette initiative, aller sur le site pour poser vos questions. http://www.systemed-forum.fr.st/
Merci de votre attention !
Newo
www.newo.fr.st
Photos de manif anti guerre
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