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Le 10/04/2008 à 17h51 (90.17.***.***) |
Glob -
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désolé tout le monde, sa faisait lomtemps que je ne me suis pas conecté des petits problèmes mais voila le petit retour^^!j'espere que tout le monde va bien?bisouxxxxxxxx plein de kalinacsss!
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Le 10/04/2008 à 16h47 (83.156.***.**) |
moi a toi -
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Un soir de la fin juillet, vers vingt et une heures, les quatre Téléphone se retrouvent au studio La Loupe à Boulogne. Au grand étonnement de Richard, Jean-Louis demande aux trois autres de préciser leur motivation : « Pourquoi voulez-vous reformer Téléphone ? ». Dans l’ensemble tout se passe au mieux. Et puis, Jean-Louis et Louis soulèvent une question en apparence banale : au cas où la bassiste serait fatiguée au sortir d’un concert, verrait-elle un inconvénient à ce que les garçons se produisent dans une boîte sans elle ? Elle n’en voit pas, mais la discussion tourne alors autour du suppléant qui serait le plus adéquat.
Le débat s’engage alors entre Corine et Jean-Louis :
- Tant qu’à prendre un autre bassiste, vous devriez choisir Cyril Denis, que j’aime beaucoup, aurait lancé Corine[2].
- Ou bien Karim, rétorque alors Jean-Louis.
- Cyril est bien meilleur !
- Mais Karim, j’y suis habitué, reprend Jean-Louis.
À cet instant précis, Louis Bertignac reçoit un appel de sa compagne Julie et quitte la pièce pour lui parler durant une dizaine de minutes.
Lorsque Louis revient dans la pièce, il est déjà trop tard. La prise de bec qu’ils redoutaient s’est produite. Faute de trouver un terrain d’entente, Aubert lâche malgré lui :
- Écoute, dans le cas d’un litige comme cela, j’aimerais bien avoir le dernier mot !
- Monsieur Jean-Louis Aubert, aurait alors dit Corine. Tu n’as jamais été le patron de ce groupe et tu ne le seras jamais !
Durant la nuit, d’autres sujets de discorde remontent à la surface, au milieu des « je t’aime, moi non plus », notamment ce qui devrait se trouver sur l’affiche du groupe. Pourtant, malgré ces menues échauffourées, Louis et Richard temporisent la situation, et ils parviennent à un accord. Lorsque la réunion se termine, à six heures du matin, ils sont pareillement épuisés.
Et puis, quelque chose d’indéfinissable se dégrade au fil des heures... Comme une vapeur qui serait remontée d’un vague lointain que l’on tentait de dissiper, de dissoudre dans l’atmosphère. À quinze heures, Richard comme Louis reçoivent un appel de Jean-Louis qui annonce un final anticipé : « Je ne fais plus le groupe. »
« Je nous ai vraiment trouvés minables... », commente simplement Kolinka.
[1] Anecdote rapportée par Karim Boulbhari.
[2] Les propos cités ici concernant la réunion au studio La Loupe ont été rapportés par Louis Bertignac.
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