Gnac of the day
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Le 19/11/2007 à 16h02 (194.206.***.*)
ivanovitch -
y'a quoi a pantin samedi prochain?

Le 19/11/2007 à 15h53 (86.212.**.**)
Ed -
Pour changer un peu de sujet (lourdingue depuis quelques jours), il y en a qui vont se déplacer à Pantin samedi prochain?

Lionel, Fox, Nebo, Ivanovitch et tous ceux que j'oublie?

Le 19/11/2007 à 10h20 (82.67.**.*)
ptitgillou -
Je ne savais pas que TonTon YoYo portait la barbe! . Ou alors la petite moustache ? . M'enfin! C'est vrai ça TonTon , t'es z'un extremiste oui , mais plutot un extremiste dans l'objectivité (meme si , des fois le Tonton Yoyo s'emporte avec passion .... ..... mais toujours dans le respect d'autrui .... ). Bon , a part c't'histoire qui tourne en rond , quoi de neuf sur le Blue ?

Le 19/11/2007 à 09h14 (194.206.***.*)
Ivanovitch -
Mais comment fait-on lorsque ceux dont la démocratie n'est pas la préoccupation principale, qu'il soient révolutionnaires/radicaux ou islamistes, se servent des libertés mêmes de la démocratie pour la saper ? Cette question n'a toujours pas de bonne réponse, pas plus que ton statut ici.

Quand notre liberté est menacée,il faut leur rentrer dans la gueule.Non?

Lionel n'a jamais exclu qui que ce soit à cause de désaccords d'idées,c'est petit de dire ça. Jamais.

Le 19/11/2007 à 00h26 (86.213.**.***)
Denis -
@ Sarah : Tu n' as pas à être désolée de ce que tu penses. Concernant la télé, au risque de me répéter, hormis quelques matchs de foot et parfois "c' est dans l' air", et "arrêt sur images" ... qui s' est arrêté (à se demander pourquoi ?), je ne regardes plus la télé depuis au moins 5 ans (si ce n' est plus). Je lui préfère internet pour son contenu bien plus objectif.

@ Lionel : Tu te trompes sur certains points, mais j' accepte ce que je et tu sais déjà. C' est un peu du repeat. Et c' est sans méchanceté que je te "renvois la balle" : ton "extrémisme" conduit lui aussi à l' exclusion (en dehors de tout filtrage par adresse IP) de toutes celles et ceux qui ne pensent pas comme toi. C' est un peu direct (mais là je n' ai pas le temps) et écrit sans aucune animosité, j' insiste. Juste pour te faire prendre conscience (sans que je n' ai quelconque leçon à te donner) qu' un courant de pensée se doit d' être confronté à un autre, différent dans sa conception de la "vie". Parce que c' est aussi "grandir". Sans cette dualité, la philosophie ne serait pas une science.

Nous ne sommes pas des poseurs de bombe Lionel, nous ne sacrifions pas notre corps, ni notre âme à une cause. Nous débattons avec nos personnalités. Alors si la mienne te dérange (attention il n' y a aucune victimisation de ma part) je veux bien ne pas débattre, mettre des liens pour expliquer ou pour rétablir une vérité. Et petit à petit, m' éloigner comme d' autres avant moi l' on fait et voir louis se désoler que le bleu tombe en désuétude (comme avant le pêcheur).

Le 18/11/2007 à 22h20 (87.231.***.***)
Lionel @ Denis, Sarah et al. -
J'ai peut-être été trop optimiste en pensant qu'on pouvait réablir avec toi, Denis, les bases d'un débat sain et ouvert. Ta contribution -- merci de la réponse -- est riche d'indications que je ne traiterai pas en détail parce que ce serait un peu lourdingue, mais qui confirment que tu penses que chaque débatteur potentiel se sent en position de "supériorité morale" dès lors qu'il a des convictions et qu'il s'agit ici de confronter, de faire s'affronter ces crédos exclusifs plutôt que d'échanger des idées qui peuvent être différentes mais qui ne sont pas nécessairement vouées à s'entrebattre.

D'abord, il n'est pas si évident que les convictions s'accompagnent nécessairement d'un esprit de supériorité morale et de combat contre les convictions différentes. Je t'accorde qu'une bonne partie des idéalistes (tous ?) attachés à ce que le monde aille mieux ont tendance à penser au départ quelque chose comme "Si tout le monde était comme moi, il n'y aurait plus de problème !". C'est sacrément présomptueux mais c'est candide, intuitif.

Si les duretés de la vie ou les faiblesses du caractère n'ont pas eu raison de cet idéalisme et de ces convictions, on a ensuite le choix entre 2 grandes options : en rester là, en rester à "si tout le monde...", qui est un diagnostic qui a peut-être une part de vérité mais qui reste sacrément primaire et qui insiste trop lourdement et nombrilistement sur le "je suis tout de même un mec mieux que pas mal d'autres" ; ou bien essayer, même si c'est plus difficile, d'être plus fidèle à l'esprit de son idéal en essayant de trouver un mode d'expression plus efficace, moins auto-gratifiant, faisant moins de discrimination entre les "bonnes âmes" et les "méchantes âmes", etc.

Personnellement, confronté à cette question, j'ai choisi cette deuxième solution, qui a l'avantage du pragmatisme et qui vise à se passer du "combat" : si j'ai des convictions fortes, des bonnes idées pour améliorer les choses, il faudra le prouver, l'argumenter ; et si ces idées sont vraiment bonnes, elles convaincront sans qu'il faille en passer par le moralement et politiquement discutable "combat".

oOo

Mais face à ces choix majeurs pour l'individu et qui ne peuvent que le tourmenter au moins un peu, on peut même aller encore plus loin dans la conviction, pour en quelque sorte faire "coup double" : 1) éliminer tout doute tourmenteur en soi et 2) se mettre dans les meilleure dispositions pour combattre les "ennemis" idéologiques.

C'est le choix de la conviction totale. Sarah relève en termes assez vifs le côté "prétentieux, moralisateur et donneur de leçon" de tes contributions. Il me semble qu'elle a en partie raison, mais aussi que sa remarque n'a pas le sens qu'elle voudrait qu'elle ait. Quand on fait une critique comme ça, c'est pour secouer l'interlocuteur, l'inviter à faire un retour sur lui. Mais moi j'ai l'impression que tu es au-delà de ça -- non pas "au-delà du bien et du mal" suggéré par Nietzsche, en passant, mais au contraire au-delà d'un recul possible sur la question du bien et le mal. Je pense que ces critiques glisseront sur toi comme l'eau sur les plumes du canard, qu'elles ont très peu de pertinence pour toi. (Tu les classeras peut-être dans la catégorie des inepties venant d'un adversaire idéologique, point.)

Je trouve qu'on sent dans tes propos -- sauf quand tu te sens agressé, comme tout le monde -- une sorte de sérénité volontariste et plutôt amusée face aux propos qui ne cadrent pas avec tes convictions. Pas vraiment de curiosité, non, parce que tu ne veux pas te laisser détourner de ce que tu t'es donné comme tâche. Tes convictions sont des convictions à 100%. Il y a un combat à mener, la mission est claire et tu la rempliras quoi qu'il arrive, c'est ta contribution tangible et engagée à ce qui te semble être la seule vraie voie vers une amélioration des choses.

Si l'on fait abstraction du caractère discutable de ces convictions à 100%, en plus à un âge relativement jeune pour juger qu'il est temps d'arrêter la "machine à douter", c'est certainement une attitude courageuse et digne. Malheureusement, c'est aussi une attitude qui a plusieurs aspects caractéristiques du fanatisme.

"Je ne doute pas, je combats ; je ne m'interdis pas de ruser avec mes adversaires s'il le faut, la fin justifie les moyens ; nous lutterons de toutes nos forces et la victoire sera au bout, et le monde sera enfin vivable."

Bon, en même temps, tu n'est évidemment pas barré aussi loin là-dedans que les kamikazes islamistes, mais on retrouve des caractéristiques qualitativement suffisamment proches pour parler de fanatisme : la conviction à 100%, le sourire de la certitude d'avoir raison et que le futur donnera raison, la détermination à s'opposer fermement à ceux qui n'ont pas la même foi et qui sont les obstacles à la réalisation de cet idéal...

oOo

Évidemment, ça me gêne un peu de faire cette analyse largement ad hominem -- qui ne contient tout de même pas d'insulte ad hominem -- plutôt que d'avoir un débat d'idées, mais ce développement n'est pas de mon fait, il s'inscrit dans la suite logique de ta réapparition ici en t'en prenant à des personnes, de la polémique que ça a entraîné et dont tu étais le personnage central, jusqu'à un référendum lancé par l'hôte de ce lieu précisément sur ta personne.

Pour toutes ces raisons, il me semble qu'en conservant la même attitude, tu es voué à être régulièrement l'objet de questions relatives à ton exclusion de ce lieu. Et ces questions seront toujours problématiques parce qu'elle touchent aux limites de la démocratie et de la liberté.

Parmi les fondements moraux de la démocratie et de la liberté, il y a cette ambition bien exprimée par la phrase de Voltaire "Même si je suis en désaccord avec vos idées, je me battrai pour que vous puissiez les exprimer".

Mais comment fait-on lorsque ceux dont la démocratie n'est pas la préoccupation principale, qu'il soient révolutionnaires/radicaux ou islamistes, se servent des libertés mêmes de la démocratie pour la saper ? Cette question n'a toujours pas de bonne réponse, pas plus que ton statut ici.

Le 18/11/2007 à 11h15 (83.112.***.**)
Sarah @ Denis -
Désolée, je ne voulais pas etre méchante, mais ce forum est tellement génial dans le coté atypique et fort passionant de ses intervenants, on y trouve de la rigueur hautement réfléchie, de la folie, de la poésie, des coups de gueules, des coups de passion, tout une recette qui modifie la perception formatée de la vie. Mais toi, tu nous ramènes à ce quotidien si banal et connu de tous et entendu 150 000 fois. Tu es un peu le Pujadas de ce forum. C'est mignon, c'est propre mais ca fait chier tout le monde. Bon dimanche.

Le 18/11/2007 à 00h05 (86.218.**.***)
Sceptique -
Quant à ta capacité à lire le monde, oui, totalement.

Le 17/11/2007 à 23h28 (90.5.***.***)
Denis -
Es-tu vraiment sceptique ?

Le 17/11/2007 à 23h05 (86.218.**.***)
Sceptique -
C'est la pureté de Gauche, Sarah, la pureté de Gauche. Gauche, en Latin, se dit "Sinistre".

Le 17/11/2007 à 17h26 (83.112.***.**)
Sarah -
Je vous lis régulièrement, comment peut on etre aussi prétentieux, si moralisateur et autant donneur de leçon que vous Denis ?? Relisez vous un peu c'est navrant.

Le 17/11/2007 à 08h50 (90.48.**.**)
Yvan -
Je le dis haut et fort !
La ruralité il n'y a que ça de vrai !

Le 17/11/2007 à 00h26 (90.5.***.***)
Denis @ Ed -
Rapido parce que j' ai épuisé mon capital temps d' écriture. . Je te mets donc 2 liens, juste pour te montrer que ce n' est pas la peine d' insister quant à ton emploi du privé, puisque tu t' adresses au secteur ressources humaines de ...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sncf

Le rapport annuel de 2004 :

www.entreprise-sncf.com/mieux_nous/RA2004/fr/pdf/presentation/ra2004_presentation3.pdf

Le 17/11/2007 à 00h07 (90.5.***.***)
Denis @ lionel -
Tu poses un vrai questionnement philosophique lorsque tu abordes la supériorité morale. A mon humble avis nous sommes tous au fond de nous en situation de supériorité morale dés lors que l' on écrit. Par contre nous ne l' exprimons pas de la même manière suivant notre interlocuteur, notre humeur du moment et cette confiance que l' on porte en nous, si proche de l' ego.

Il y a aussi notre lieu géographique d' écriture que l' on a investi ou non. Pour avoir déménagé 7 fois en 12 ans (moins de 2 ans sur un même lieu), le lieu de villégiature conditionne aussi notre être. Si aujourd'hui je suis pleinement satisfait (sinon pour l' emploi) de (re)goûter aux joies tranquilles et culinaires de la ruralité, je précises que j' ai goûté aussi aux joies parisiennes de fin 1989 à fin 1996, avec un sacré paquet de grêves sur la période, sans que celà ne m' ait troublé. Personnellement je trouvais celà sympa les grêves, ca mettais de l' ambiance dans une cité lobotomisée. Certainement un réflexe de provincial. D' ailleurs c' est marrant lorsque tu regardes les infos ... tu ne vois que des parisiens de petite et grande couronne dans la m***e. A croire qu' en province il n' y a pas de grêve. Les Jacobins seraient-ils de retour [mode humour on]

Bon, sérieusement, nous sommes tous, par clavier interposé, l' avocat d' une cause qui généralement nous tiens à coeur. Difficile dans ce cas de ne pas se placer en situation de "supériorité morale", par personnalité interposée, soit pour convaincre soit pour provoquer.

Concernant JC et/ou les autres intervenants (féminin ou masculin), je suis un homme, pas une machine. Maintenant rien ne dis qu' un jour, nous n' aurons pas de différents (si ce n' est déjà arrivé).

La lutte des classes ca fait belle lurette qu' elle est au placard. Cependant il est toujours aussi "vendeur" de raconter l' histoire du méchant dragon gauchiste (même dans shrek).

Aujourd'hui nous sommes dans une lutte fratricide à l' intérieur de la classe moyenne devenue disparate dans ses traitements.

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Concernant le storytelling, je suis d' accord avec toi sur le premier paragraphe (sauf pour le ... tu devrais t'abstenir d'utiliser ici ce type de procédé qui n'est pas vraiment un argument où tu te places à ton tour dans une situation de supériorité morale.

Je fais une différence (trés personnelle) entre propagande et storytelling. l' une est voulue par un homme voire une idéologie, l' autre est voulue pour un homme voire une idéologie. La dernière invasion de l' Irak est par exemple un formidable exemple de propagande.

Si je croises ton sondage avec le dernier baromètre de confiance des francais, je me dis qu' il y a un hic, puisque plus de la moitié des sondés sont confiants quant à l' avenir. Où alors n' a t' on pas sondé les mêmes personnes. Là aussi je considère ces derniers comme de la propagande. Quant a ton explication je la respecte (y a t'il un seul coupable ?), mais tu te doutes bien que je ne la cautionne pas.

"Ce qui me permet de te répéter que tout propos de ce type, visant à faire croire que les esprits retors, que les actions de communication perverses, que l'égoïsme, etc. n'existent que du côté de ceux dont tu combats les idées est sans valeur argumentative mais riche en pouvoir polémique. Il faut donc t'efforcer de ne pas les utiliser." Euh, tu "disais" supériorité morale ? Et bien oui nous sommes des humains.

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Sans provocation aucune, j' aimerais savoir ce que tu "entends" par "bien collectif". Quant à la citation de Kierkegaard et l' utilisation que tu en fais, je reste zen (une fois n' est pas coutume). Je préfères conclure ce chapitre par : la philosophie et la politique sont indissociables.
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Peut-être as-tu regardé Moati et le reportage sur la grêve des transports ferroviaire allemands. Sinon et si il est toujours consultable sur la toile, il convient de le regarder pour mesurer combien le syndicalisme francais est dorénavant envié outre-rhin.

Quant à "Un esprit civique malheureusement bien faiblard dans notre pays", cet esprit civique ne devrait-il pas venir en premier lieu de celles et ceux qui participent à la vie politique et surtout de celles et ceux qui la font. Et là je pousse un réel coup de gueule vis à vis de celles et ceux qui sont rémunérés par une partie des différents impôts que l' on paye. Parce que EUX sont des FONCTIONNAIRES. En 2002 les députés se sont votés une augmentation de traitements de 70 %. En 2007, ils ont poussé la période d' indemnisation au titre de l' assurance chomage à 5 ans (auparavant elle était de 2 ans). En 2007 toujours, le président de la république via l' assemblée nationale s' octroie une augmentation de traitement de 140 % (au prétexte que sont prédécesseur percevait déjà sa retraite, que son premier ministre était mieux "traité" que lui ainsi que ces collègues (au président) étaient eux aussi mieux traités que lui. Là je dis "chapeau" à Mr Chirac). Sans compter le cumul des mandats (donc des retraites). Tout celà pour un travail tellement pénible (le cumul des mandats et/ou les repas entre collègues c' est pas facile tous les jours) que l' on finit par s' assoupir contre l' épaule d' une charmante collègue de travail ... en pleine séance de l' assemblée nationale. J' en passe et certainement des pires (1 an de travail pour 2 années de cotisations, etc ...). Où est le civisme, où est l' exemple dans cette mascarade.

Alors tu pourras toujours me rétorquer que je fais de la démago, mais ce que j' écris est vérifiable et en tant qu' autorité parentale je m' efforce toujours de montrer l' exemple qui consiste à NE PAS appliquer le dicton : "fais ce que dis pas ce que je fais".

Le 16/11/2007 à 20h34 (86.198.**.***)
lulu@nyto -
courage nyto je te soutiens je vais peut etre dans un mois te tenir compagnie dans le chomage le plus drole dans cette histoire de greve c'est quand un journaliste interview un mec a la gare qui est mecontent de tout ça et il repond j'ai rater mon entretien d'embauche a la sncf a cause de ces greves...... ah la connerie a la teloche y a que ça meme dans les JT oh fait faut payer la redevance tele quand meme

Le 16/11/2007 à 20h08 (82.124.***.***)
nyto -
bon, j'entame mon 5 eme mois de chomage et j'aimerais remercier tous les gars à la SNCF et la RATP qui m'ont fait louper quelques rencards à la première et à la seconde grève...
Je n'ai même pas envie d'élever la voix, ni discuter avec vous car nous habitons deux mondes totalement différent où le dialogue et revendications ne vont que dans un sens.
Donc, j'ai fais un stock d'oeufs pourris que je laisse sur mon balcon et j'espère sincèrement que vous ne passerez pas sous mes fenètres prochainement...
Z'avez vu, j'termine par un clin d'oeil, preuve qu'on se chicanera dans la joie et la bonne humeur...

PS: Je commencerais à discuter avec vous quand on remettra à plat vos systèmes d'exploitations et que vous mettrez à la rue les 40% d'effectifs qui ne servent à rien dans les deux sociétés, qui nous coute bonbons en impots et qu'on garde depuis des lustres pour ne pas gonfler la cohorte de sans emplois dont je fais malheureusement partie en ce moment

Le 16/11/2007 à 16h20 (194.206.***.*)
Ivanovitch -
Sur les grèves de cheminots parallèles en France et en Allemagne, évoquées par toi, Ivanovitch et Coco, il y a tout de même des différences flagrantes : les cheminots allemands travaillent 41 heures par semaine et vont à la retraite à 67 ans ! On comprend qu'ils protestent un peu pour être mieux payés, après avoir eu l'esprit suffisamment civique pour accepter ce régime commun, très contrairement à leurs homologues français.

Et ben ça,moi,j'savais pas, et ça change tout de même pas mal les choses.

Par contre ce que je savais c'est que les cheminots allemands durcissent le ton car les rails sont communicatifs,puisque ça va au-delà des frontières. sinon les autres secteurs d'activités allemands,les syndicats sont vachement responsabilisés,ils se refusent de planter le pays,c'est un peuple loin d'être bête,mais très discipliné.

Le 16/11/2007 à 14h47 (87.231.***.***)
Lionel @ Denis + la forumade -
Ah là, je nous trouve avec satisfaction en train de ré-établir les bases de discussions plus porteuses, merci d'y contribuer avec bonne volonté.

Oui, dans ma réponse à ta critique sur le "formatage", en écrivant "Mais c'est un compliment que tu me fais, là, non ?" , j'ai été inspiré à la fois par ce que j'avais l'intention de dire et par un tour qui t'es propre (de reprise de balle au bond avec le sourire et en positivant, on va dire) ; je me suis surpris à me dire, "Tiens, c'est rigolo, je fais un peu du Denis, là". Tu l'as bien relevé, c'est bien, c'est toujours un poil de connivence de retrouvé.

Pareil sur la question des masques : je me souvenais bien que nous partageons un attachement fort à la valeur "honnêteté", et je suis d'accord pour avoir de l'indulgence pour Fox sur ce point, puisqu'il use des masques, comme il l'a rappelé en petits caractères, plus souvent "poétiquement" que "polémiquement".

Enfin, toujours à la colonne des convergences, la conclusion de la réponse que tu me fais emporte mon adhésion (c'est moi qui mets en gras dans la citation) :

"Peut-être sommes-nous dans une société tellement banale, édulcorée, où le simple fait de s' opposer devient une source d' inspiration. Une société de la sécurité jusque dans nos interventions où l' opposition devient une agression. Globalement tous sujets soumis à tensions [...] attirent les foules. Et s'il n'est qu' une chose à retenir ce n'est pas la confrontation mais les argumentations qui naissent de cette confrontation.

Fort pertinent. Et si toi, moi, les autres nous en tenons à cet état d'esprit en arrière-plan, il ne devrait pas y avoir de problème, sauf comme tu le dis par ailleurs, "échauffement" momentané qu'on peut dire "humain". OK, mais gardons à l'esprit que l'objet de cette "méta-discussion" est de réduire les échauffements.

oOo

Il y a donc d'autres conditions à soigner pour réduire ces échauffements. Et d'abord, nous devons tous nous efforcer de ne pas faire intervenir de considérations de "supériorité morale" et toi en particulier, parce que c'est ton péché mignon. Ces considérations n'ont pas grand sens dans une discussion. En gros, "Oui, mais moi je suis plus sensible aux malheurs du monde, comment pouvez-vous être aussi insensible ?!". C'est zéro argument, ça, juste une considération subjective "pro domo". Soit tes arguments sont convaincants -- et personnellement, moi, un argument convaincant, même s'il ne va pas dans mon sens, j'ai comme toi l'honnêteté de dire, "Ah, effectivement, ça a de la pertinence" --, soit ils ne le sont pas assez, et il faut les aiguiser.

Bref, comme disait jc, nous ne sommes pas ici pour faire la "pesée des âmes" et il n'y a pas non plus a fortiori de "peseur officiel" d'icelles. Alors je ne suis pas, nous ne sommes pas tes "têtes de Turc", merci, mais tu as tout de même dans le collimateur les idées libérales que je défends, entre autres nobles idées, avec d'autres participants que tu as cités... et certains que tu n'as pas cités. Par exemple jc qui vient d'en faire un début de plaidoyer assez éloquent et sans invectives (et avec qui on verra pendant combien de temps tu restes "en phase" -- non je rigole, je préfèrerais que tu restes en phase longtemps avec lui ! )

De notre côté, il est vrai que, tout en conservant une préoccupation sociale et humaniste réelle, nous avons le sentiment assez fort que les attitudes "radicales de gauche", se situant classiquement dans la lignée du storytelling "lutte des classes", sont tout à fait dépassées pour déboucher sur des actions vraiment efficaces face aux problèmes d'aujourd'hui. Donc nous devons nous méfier nous aussi de ne pas user de considérations gratuites de "supériorité morale" ou intellectuelle qui ne constituent pas des arguments.

oOo

À titre d'exemple, je viens de glisser une petite réplique à ton allusion au "storytelling" et je vais en dire un peu plus pour te faire valoir que tu devrais t'abstenir d'utiliser ici ce type de procédé qui n'est pas vraiment un argument. Le storytelling, le récit est consubstantiel à l'homme, ce mode de discours n'est pas spécialement exploité par les uns dans la poursuite de tel but, il est utilisé par tout le monde.

Tu prends la foulée de Christian Salmon pour en faire une cible, un outil condamnable utilisé par des esprits mal intentionnés dont on trouve même des exemples ici, dis donc ! Bon, en passant, tu franchis la ligne jaune, même si c'est sans te chauffer cette fois-ci ; ça n'est pas de l'argumentation, c'est de l'imprécation.

En réalité, le storytelling et la propagande sont également mis très largement à contribution par les antilibéraux. Ces derniers jours a été publié un sondage prenant la suite de nombreux autres pour révéler que les Français sont nettement moins à plaindre que bon nombre de pays européens sur la plupart des plans, que c'est chez nous que la redistribution est la plus poussée entre autres bons points, et que, paradoxalement, c'est le peuple le plus pessimiste d'Europe à l'heure actuelle, qui voit les choses le plus en noir. Ça rejoint d'ailleurs un peu cette obsession de la sécurité que tu relevais.

Pourquoi cet apparent paradoxe ? On pourra en discuter, mais pour moi, il apparaît évident que c'est dû à 35 ans de "storytelling" catastrophiste et victimiste asséné de façon répétée par la gauche de la gauche et ne pouvant qu'entraîner pareille désespérance.

Ce qui me permet de te répéter que tout propos de ce type, visant à faire croire que les esprits retors, que les actions de communication perverses, que l'égoïsme, etc. n'existent que du côté de ceux dont tu combats les idées est sans valeur argumentative mais riche en pouvoir polémique. Il faut donc t'efforcer de ne pas les utiliser.

oOo

De façon plus générale, je suis étonné que tu ne perçoives pas que tous ceux qui écrivent assez régulièrement ici le font principalement par souci du bien collectif et par sens politique au sens le plus noble du terme (toi compris, donc ). "Je suis dans la cité, je suis responsable de son devenir, je dois m'impliquer et en discuter avec mes concitoyens". C'est ça l'esprit principal et c'est en tout cas celui qui m'anime.

Kierkegaard fait remarquer que "le général, en tant que tel, n'existe nulle part, et il dépend de moi que dans l'énergie de ma conscience, je veuille voir le général dans le particulier ou seulement le particulier."

Les gens qui viennent débattre ici, Denis, même ceux qui défendent des idées libérales qui n'ont pas ta faveur (pour l'instant ), cherchent à faire leur devoir en exprimant ici du général.

Et personnellement, j'ai si peu le goût des discussions politiques peu argumentées mais très tendues, du type "ma vérité contre la tienne" -- dans lesquelles tu nous as régulièrement lancées par le passé --, qu'on ne m'a quasiment pas vu discuter politique ici depuis 6 mois. Les discussions de babouins qui se chauffent de plus en plus ne m'intéressent pas. Mais je veux faire quelque chose pour débloquer ces affrontements regrettables et sans utilité.

C'est pourquoi je plonge de plus dans la philosophie, pour aller trouver des sources, des éclairages plus poussés sur la nature humaine et le monde, qui vont me permettre d'argumenter ce que je crois de façon plus convaincante.

oOo

Bon, si des thèmes de discussion politique sont lancés ici, je vais peut-être suivre ou pas, ça dépendra si je vois qu'il y a moyen de dire des choses convaincantes ou pas.

Sur les grèves de cheminots parallèles en France et en Allemagne, évoquées par toi, Ivanovitch et Coco, il y a tout de même des différences flagrantes : les cheminots allemands travaillent 41 heures par semaine et vont à la retraite à 67 ans ! On comprend qu'ils protestent un peu pour être mieux payés, après avoir eu l'esprit suffisamment civique pour accepter ce régime commun, très contrairement à leurs homologues français.

Coco a raison de souligner que ce qui fait toute la différence, c'est que les syndicats allemands sont les acteurs du progrès social dans la négociation et souvent la cogestion, tandis que leurs homologues français sont majoritairement figés dans une posture de préservation des avantages acquis et de conflictualité. [PS : Les choses évoluent toutefois ; la CFDT est dans l'état d'esprit gagnant-gagnant des allemands depuis longtemps et Bernard Thibault fait évoluer la CGT dans ce sens, cf. son geste de mardi dernier.]

Ce qu'on oublie de souligner en France, c'est qu'il y a une part très significative (majoritaire ? ce n'est pas impossible) de fonctionnaires et de cheminots qui sont pour la réforme et qui en témoignent, dans les journaux, sur les forums. Ce sont eux sur lesquels on devrait braquer les projecteurs, au moins aussi. Ils ont immensément de mérite dans cette société de l'égoïsme vociférant : ils font un réel effort pour "voir le général dans le particulier", pour défendre le bien commun alors que la réforme en cours leur enlève des avantages.

Ils font preuve d'esprit civique à un moment où tous les égoïsmes descendent dans la rue pour défendre chacun son bout de gras. Un esprit civique malheureusement bien faiblard dans notre pays.

oOo

Merci de m'avoir suivi jusqu'au bout, j'ai fait plus long que d'habitude, là ; dis donc, tu me fais parler, Denis !

Le 16/11/2007 à 12h07 (86.212.*.**)
Ed -
Lettre de motivation pour postuler à un poste a la RATP (peut convenir également pour la SNCF).

Madame, Monsieur le Directeur des Relations Humaines Intra-RATP,

Actuellement salarié dans le secteur privé, je vous soumets ma candidature pour un poste de cheminot a la RATP. La solidarité entre collègues de travail qui règne dans votre entreprise, et le sens aigu de la qualité du service qu'on y développe motive cette candidature spontanée que je souhaite voir couronnée de succès.

Mes prétentions salariales importent peu étant donné que nous rediscuterons chaque année avec vigueur des augmentations auxquelles vous saurez donner des réponses positives (situation qui m'est inconnue à ce jour).

Désireux de m'associer à la cause, je saurai exploiter mon expérience de la marche à pieds, les jours de grève, pour défiler aux cotés de vos meilleurs employés.J'optimiserai ainsi cette journée chomée que vous ne manquerez pas de me payer. Cet avantage social fait partie des nombreuses motivations de ma candidature : dans le privé, quand je ne peux pas me rendre a mon travail pour cause de grève des transports, on me retire un jour de mes congés annuels ! Cette pression patronale injuste ne tient aucun compte des efforts laborieux que je produis au service d'un capitalisme inhumain.

J'aspire donc, dorénavant, à profiter au mieux de la souplesse des outils productifs de la RATP (incidents techniques, accidents voyageurs, suppression d'interconnexion ...) pour freiner mes dangereuses surcapacités de travail.

Je suis à votre disposition pour que nous nous entretenions plus avant de ma conception du service public et de mes incompétences a le développer pour m'intégrer au mieux à vos équipes.

Cordialement .

Le 16/11/2007 à 00h47 (90.5.***.***)
Denis -
@ JC et Coco : Pour bien comprendre le fonctionnement actuel et les différents financements des universités je vous mets 3 liens (va falloir faire du copier/coller ).

1) Le(s) (divers) financement(s) : http://www.fage.asso.fr/elus_frais_inscr_financement.php.

2) Le contrat plan Etat-regions : http://observatoire.ism.asso.fr/infospratiques/print.php?arg=i8

3) Une vision partiale que je partage quant aux conséquences de la mise en oeuvre de la loi sur l' autonomie des universités : http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article1616

Reste un quatrième point, non moins important, les étudiants : quelles seront leurs futures conditions d' accés à l' enseignement supérieur ? ... est-ce le futur CA (tel que composé par la loi actuelle) qui les définira ? ... sur quels critères ? ... à quel prix ?

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JC : J' ai repris le chemin de la fac à 35 ans tout en travaillant et pour me hisser au niveau licence (de sciences de l' éducation) non validée, non pas pour le diplôme mais pour la culture. Pour confronter la pratique à la théorie (en gros faire le contraire de ce que fait l' étudiant lambda). Généralement, nous n' avons pas le choix des auteurs et quel qu' il(s) soi(en)t, il convient d' être juste (que l' on soit en accord ou non avec lui) à son égard que ce soit dans un TD ou un mémoire. Cependant, il y en a tant qu' il est difficile de tous les lire. Mais j' irais "jeter un coup d' oeil" sur les auteurs que tu cites. Au passage Aron est effectivement intéressant si l' on se détache de sa "philosophie"

Tu as raison, le libéralisme puise ses racines dans l' art. Mais il est devenu aujourd'hui la dénomination d' une idéologie politico-économique dominante dans le monde moderne. Si la question de sa durée de vie jusqu' à l' anarchie est sans réponses, les dégats occasionnés ne sont pas sans conséquences.

Coco, les syndicats allemands rêvent de l' unité affichée par les syndicats francais malgré leur division dés lors qu' il s' agit de manifester ou de se faire entendre et ce malgré une représentativité moins importante (nombre de syndiqués) en france.

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Fox tu es incorrigible

Le 15/11/2007 à 22h42 (90.3.***.**)
Nebo -
« Les bretons étaient contre les révolutionnaires, qui étaient des athées, qui tranchaient les têtes au nom de la fraternité, tandis que les breton avaient des raisons paternelles de rester fidèles à leur ancien mode de vie »

« je ne suis pas bouddhiste, je suis un catholique en pèlerinage sur cette terre ancestrale qui s’est battue pour le catholicisme, à un contre dix, et qui a pourtant fini par gagner, car certes, à l’aube, je vais entendre sonner le tocsin, les cloches vont sonner pour les morts ».

« Partout dans le monde les intellectuels des villes vivent coupés de la terre et de ceux qui la cultivent, et ne sont en fin de compte que des insensés dépourvus de racines (...) toute cette ordure superficielle des existentialistes, des hipsters et des bourgeois décadents ».

« Pour moi le mot "beat" ne signifit pas "débordement de frénésie hystérique sans objet", la "beat generation" ce n’était pas les voyous, ni la canaille, les durs, les je-m’en-foutistes, ni les déracinés. Pour moi, the "beat" désigne bien une route, mais la route de celui qui recherche la "béatitude", à l’instar de Saint François d’Assise. Je suis artiste et conteur, un écrivain dans la grande tradition narratrice française et non le porte-parole d’un million de voyous ».

Jack Kerouac Satori à Paris/ Vanité de Duluoz/ Entretiens

"Quand je tomberai
dans l’affre inhumain
de la mort vertigineuse
je saurai (si
assez malin pour m’rappeler)
que tous les tunnels
noirs de la haine
ou de l’amour dans lesquels
je tombe, sont,
au fait,
des éternités rayonnantes
et vraies
pour moi"

Jack Kerouac
184e Chorus
Mexico City Blues

Et en guise de digression :

"Car ce n'est pas avec le langage châtié des « conservateurs » post-modernes que s'exprimaient Rabelais ou saint Irénée de Lyon, pas plus que sainte Jeanne d'Arc, Tertullien ou saint Thomas d'Aquin, et pas plus que Kerouac, Jack, qui fut en son temps traité de « réactionnaire » par la clique gauchiste, et pas plus que M. Zimmermann, dit «Bob Dylan», à qui la même mésaventure arrive depuis sa conversion au christianisme évangélique." Maurice G. Dantec

Amen... Sweet Lord.

Le 15/11/2007 à 21h14 (213.151.***.***)
- Fox -
sceptique : pas mal comme version.

Un autre remake :

"Pierre Puget (1620-1694) Alexandre et Diogène
Le classique et le baroque, deux courants artistiques opposés, dominent la vie culturelle au temps de Louis XIV.

Sculpté de 1671 à 1689 à Toulon, à partir de plusieurs morceaux de marbre emboîtés les uns dans les autres, le relief complet n'arrivera à Paris qu'en 1694, après la mort de l'artiste. La césure entre les deux blocs principaux suit une longue diagonale qui isole Alexandre et son cheval.

Puget a sculpté dans un autre marbre le torse du soldat oriental et obèse qui se penche vers le philosophe Diogène. Le sentiment de l'espace est rendu par la profondeur des plans et le jeu des perspectives architecturales de l'arrière-plan.

Puget rivalise ainsi avec les grands reliefs de la Rome antique comme le Triomphe de Marc-Aurèle. Il prend beaucoup de liberté dans le choix du sujet. Alexandre, entouré de son armée, rend visite au philosophe Diogène qui a renoncé à la gloire et vit reclus dans un tonneau. La présence du chien enchaîné au premier plan est un rappel de l'étymologie du terme cynique qui provient du mot grec kunein, le chien.

Puget exprime dans cette fresque la prééminence de l'intelligence et de la morale sur la force et n'hésite pas à prendre ainsi Louis XIV à parti. Rencontrant le souverain qui se présente en disant "Je suis le grand roi Alexandre", Diogène répond " Je suis Diogène le chien". Alexandre lui propose d'exaucer un de ses voeux. Celui-ci lui demande alors "Ote-toi de mon soleil !".

Cette référence à l'astre suprême, emblème de Louis XIV, est un pied de nez qui traduit l'hostilité de l'artiste envers le monarque absolu."

Si quelqu'un a une autre piste ...

Le 15/11/2007 à 20h54 (90.3.***.**)
Sceptique -
Alexandre, en fait n'était pas encore Le Grand, mais il n'allait pas tarder à le devenir...

Alexandre venait d'être élu à Corinthe général en chef pour la campagne contre les Perses. Tout le monde vint le féliciter... sauf Diogène...

"Quand Alexandre vit qu'il ne faisait compte de lui mais se tenait à son aise au faubourg qui s'appelle Cranion, il s'en alla lui-même devers lui et le trouva couché de tout son long au soleil ; toutefois quand il vit tant de gens venir devers lui, il se leva un petit sur son séant et regarda Alexandre au visage. Alexandre le salua [...] puis lui demanda s'il avait point affaire de quelque chose. "Oui", répondit-il, "c'est que tu t'ôtes un peu de devant mon soleil". Alexandre prit grand plaisir à cette réponse [...] et dit (à ceux qui l'accompagnaient) "Vous en direz ce que vous voudrez, mais certainement, si je n'étais pas Alexandre, je voudrais être Diogène." "

Plutarque, Vie d'Alexandre

Le 15/11/2007 à 20h52 (213.151.***.***)
ox -
c'était un autre jour alors, quand Diogene était vivant ...

Le 15/11/2007 à 20h49 (90.3.***.**)
0o0 -
Et Alexandre se poussa.


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